Après avoir admiré la baie et ses senteurs marines, revenez au bourg par les chemins de l’intérieur : le Bois de Chevrier puis les terres agricoles du côté de La Ville-ès-Péniaux. Le retour par la Rue de Port-Briac vous amène autour de l’ancienne église de Cancale. Il est possible de raccourcir ce circuit en empruntant la variante (distance 5 km).
Bien conservé avec ses maisons de pêcheurs blotties les unes contre les autres et son lacis de ruelles étroites (notamment les rues dites « de derrière » situées au plus près de la falaise), le port date des 18e et 19e siècles.
Elle est également appelée Pointe des Rimains. De ce promontoire, vue admirable sur l’île des Rimains et son Fort construit au 17e siècle. Cette pointe est ainsi appelée car, autrefois, une chaîne reliait cette pointe à l’île des Rimains. Ainsi, les navires ennemis étaient contraints à faire le tour de l’île pour atteindre le Port de la Houle. Cette île est fortifiée depuis la fin du 18e siècle selon un plan de l’architecte Vauban. Le fort que vous apercevez a été achevé en 1788, afin de sécuriser la rade de Cancale. Cependant son effet dissuasif fut tel qu’il ne servit jamais. Il est aujourd’hui transformé en résidence secondaire.
Port Briac est une petite plage discrète où l’on peut trouver de nombreux bateaux de plaisance. La tradition nous dit que ce serait en ce lieu que Saint-Méen, fondateur de Cancale, aborda la Bretagne au 6e siècle en provenance de Grande-Bretagne.
Une anse charmante avec une cale de mise à l’eau : quelques centaines de bateaux de plaisance se dandinent dans ce port très abrité. Une légende prétend que le bourg de Port-Picain, avec son église, après avoir été pillée par les Normands vers 995, fut englouti par les flots au 6e siècle. Le village de la Basse-Cancale, tout à côté, aurait conservé le nom de notre première cité.
On y découvre châtaigniers et chênes principalement en remontant le long d’un petit ruisseau.
En remontant la rue de Port Briac, voir les maisons n°13, 15, 19, 6 et 31. Elles présentent toutes des caractéristiques propres à la région cancalaise. On y découvre de grandes bâtisses un peu austères, du type malouinière, avec de grandes cheminées à épaulement et des toitures à longs pans. Ce sont probablement des maisons de capitaines. Les lucarnes, typiquement enchâssées dans le toit pour résister aux vents, possèdent encore leur crochet de monte-charge et quelquefois la poulie, indispensables outils de travail pour hisser les voiles, filets ou tout autre chose, sous les combles.
Ancienne église paroissiale de style néoclassique construite entre 1714 et 1727 (dates apparaissant sur la façade) par l’ingénieur Jean-Siméon Garangeau, architecte militaire, qui a édifié de nombreuses malouinières sur une architecture « à la Vauban ». En 1838 et en 1842, l’église s’est agrandie (nef, construction d’une nouvelle façade, chœur). Ne servant plus au culte, cette église abrite aujourd’hui un cinéma et le Musée des Arts et Traditions Populaires.
Renommée pour sa culture d’huîtres creuses et plates, Cancale rend hommage aux femmes qui lavaient les huîtres avant la mécanisation : une statue leur est dédiée devant l’église Saint-Méen, Place de la république.
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