Sentier traversant la belle forêt de hêtre de l'Aigoual et son cortège floristique. La vue au sommet de l'Aigoual reste époustouflante comme toujours !
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous:Circuit Aller-retour1- Départ à "Espérou-Halle", prendre la direction "Col de l'Espérou" par "La halle", "Montlau".2- Au « Col de l'Espérou », direction "Col de la Serreyrède" par "Serre de Favatel".3- Puis direction "Station de Prat Peyrot" par "Le Fangas".4- De la station, montée au "Sommet du Mont Aigoual" par "Draille du Calcadis", "La drailhe", "Les an-tennes", "Carrefour", "Sommet du mont Aigoual".Faire le tour de l'observatoire.Le retour sur l'Espérou se fait par le même itinéraire, en sens inverse : "Les Antennes", "La Drailhe", "Draille de Calcadis","Station de Prat Peyrot", "Le Fangas", "Col de la Serreyrède", "Serre de Pavatel", "Montlau", "la halle", "Espérou-Halle".Balade extraite du cartoguide Massif de l’Aigoual, réalisé par la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes dans le cadre de la collection Espaces naturels Gardois et du label Gard Pleine Nature.
Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.
Balise n° 6La draille est un chemin de transhumance parcouru par les bergers et leurs brebis. Cette draille marquait au milieu du XIXe siècle la limite est du bois de Miquel. Les forêts couvraient à l’époque 20 à 25 % de l’Aigoual ; grâce au reboisement, elles représentent aujourd’hui 80 % de la surface du massif. Les forestiers assignent à la forêt 3 rôles : l’accueil du public, la protection et la production. Ces objectifs étaient déjà présents dans la vision de Georges Fabre.
Polytechnicien, sorti major de sa promotion de l’École forestière de Nancy, le forestier Georges Fabre va pendant trente ans consacrer son énergie aux reboisements des montagnes de la Lozère et du Gard, dans le but de stabiliser les sols mais aussi de fournir du travail à une population qui était toute entière condamnée à l’exode rural. Il est à l’initiative de la construction de l’Observatoire de l’Aigoual en 1894. En s’associant au Club cévenol et au Club alpin français, il a engagé les prémices d’un « tourisme patrimonial » (création du Grand Hôtel de l’Aigoual, construction d’un abri et installation d’une table d’orientation au sommet de l’Aigoual, etc.) qui se perpétue aujourd’hui.
Ce bâtiment imposant fut l’un des premiers lieux touristiques de la région. Au tournant du XXe siècle, Georges Fabre, responsable du reboisement du massif de l’Aigoual, se préoccupe de la diversification des activités économiques locales pour faire face au déclin de l’agropastoralisme : promoteur du tourisme, il milite pour la construction de cet hôtel à partir de 1907.
Après avoir emprunté une draille (chemin de transhumance ovine) et traversé deux pistes de ski imbriquées dans la hêtraie, observez ici une petite zone humide. La source de l’Hérault se trouve à seulement 200 mètres. Les joncs et les saules sont caractéristiques des milieux humides. Entre terre et eau, ces habitats jouent un rôle écologique majeur : biodiversité, épuration des eaux, régulation des crues...
À 1 565 m d’altitude ici, le climat est rude : les conditions sont les mêmes qu’à 2 000 m ailleurs, avec seulement quatre mois « hors gel ». Le vent est supérieur à 60 km/h 265 jours par an, et la température moyenne annuelle est de 4,8°C. Les arbres n’ont pas le temps d’accomplir l’ensemble de leur cycle vital. On retrouve donc ici les formations végétales des zones de montagne : celles des pelouses à caractère subalpin.
Inauguré en 1824, l'observatoire météorologique a été construit à l'initiative de Georges Fabre, l'un des pionniers du reboisement de l'Aigoual. Son travail avec le botaniste Charles Flahaut a permis la création de l'arboretum de l'Hort de Dieu. Les premiers relevés météorologiques étaient effectués par les agents des Eaux et Forêts (actuel ONF). Depuis 1943, l'observatoire est géré par l'Office National Météorologique. Il est le dernier observatoire de montagne habité en permanence.
Inaugurée en 1894, cette infrastructure constitue le dernier observatoire météorologique de montagne habité en France. Son histoire est étroitement liée au reboisement de la forêt de l'Aigoual. Il est devenu une station météo performante avec un parc à instruments moderne de test des appareils de mesures en conditions extrêmes, en même temps qu'une exposition-musée sur la météorologie. Cette exposition de 800 m2 vous en dira un peu plus sur la climatologie de L'Aigoual et plus généralement sur la météorologie.
L’Espérou – Les halles
Le sommet de l’Aigoual – L’Espérou
Depuis Valleraugue, suivre la D 986 jusqu’au village de l’Espérou. Au rond-point, continuer tout droit. Parking à la Halle.
L’Espérou ou Sommet de l’Aigoual
liO est le Service Public Occitanie Transports de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée. Il permet à chacun de se déplacer facilement en privilégiant les transports en commun. Pour tout savoir, contacter le 08 10 33 42 73 ou se rendre sur www.laregion.fr
Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante. Refermez bien les clôtures et les portillons.
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour