La plaine Cauvillaise

L’église et son clocher élancé en ardoise dominent le bourg. L’appareillage en brique et silex blanc et noir a été rénové récemment. À l’intérieur, piliers et arcs brisés sont en pierre. Vous pourrez contempler dans l’église un ensemble de statues datant du XVIIe siècle, reprenant notamment les figures de Saint-Jean-Baptiste, de la Vierge à l’Enfant, d’une Piétà et de Saint-Martin à cheval. Les vitraux du chœur aborent notamment Saint-Supplix et Saint-Barthélémy et font quant à eux écho à d’anciennes paroisses aujourd’hui disparues, qui étaient autrefois rattachées au village de Cauville-sur-Mer.

L’église, édifice important au cœur du hameau, doit son nom à Buglise : paroisse jusqu’à la Révolution et également commune qui fusionna avec Cauville-sur-Mer en 1823.

Inauguré en 2014, ce giratoire incarne la devise de la commune : "Cauville-sur-Mer, la campagne en bord de mer". Du côté de la mer, sur sa face sud-ouest, on retrouve en effet des galets faisant écho à la plage, mais aussi des plants bleus et blancs rappelant la mer et l'écume. Côté terre, sur la face nord-est, on observe cette jolie fermière et son veau, posant au milieu de l'herbe et des pâquerettes, avec à l’arrière une clôture cauchoise en bois et quelques pommiers symbolisant les clos masures régionaux.

Choyé par la famille Leroux qui cultive aussi des céréales, le troupeau d’une soixantaine de vaches laitières produit un lait de qualité que Maryline Leroux transforme en de délicieuses glaces, mini cannelés et autres desserts très appréciés des Havrais. Tous se pressent devant leur étal, présent aussi bien lors des festivals de musique que dans les marchés de Sainte- Adresse, Montivilliers ou des Gobelins au Havre. Un site idéal pour faire le plein de produits locaux en perspective d’un bon pique-nique à la campagne.

Sur le plateau maraîcher au nord du Havre, Gladys Boudehen produit en agriculture biologique et sans travail du sol des légumes rares et des herbes aromatiques. Ses fleurs ornent les plats de restaurants locaux, comme ceux du Donjon à Étretat ou du Juste à côté à Saint-Romain-de-Colbosc. Le talent de cette cultivatrice est aujourd’hui reconnu par le Collège culinaire de France. Quant à son mari, Emmanuel, il est passionné d’éco-pâturage et se fera une joie de vous présenter ses ânes normands, une espèce en voie d’extinction dont il utilise le lait pour la fabrication de cosmétiques. Le couple vient par ailleurs de rénover un bâtiment en brique et silex, l’Armillaire, qui peut accueillir des grandes familles ou des bandes d’amis pour un séjour convivial. La Vélo Maritime® passe devant la ferme, la rendant facile et agréable d’accès !