Forêts, pâturages, bornes frontières, grotte, panoramas et anciennes fortifications agrémenteront cette randonnée.
Ce circuit est balisé jaune et bleu (balisage officiel).
Vous pouvez d'ailleurs le retrouver dans le topo-guide, édité par l'Union de la Randonnée Verte (URV), disponible à l'adresse suivante : www.union-randonnee-verte.fr/topoguide-1/
La légende de la tante Airie figure parmi les plus vieilles croyances répandues dans tout le pays de Montbéliard. Bonne fée sans baguette magique, qui au moment de Noël est chargée d'apporter les étrennes destinées aux enfants. Elle remplace à la fois le père Noël et Saint Nicolas. La tradition précise que cette tante d’un certain âge, mais au visage encore jeune sous les cheveux blancs, est vêtue comme la plus modeste paysanne de chez nous, avec son bonnet à diairi, sa « frileuse », sa jupe assez courte pour laisser voir ses souliers bas à boucles, emmitouflée dans une ample pèlerine la protégeant de l'humidité.
Le fort du Lomont est construit sur le massif du même nom à 840 m d’altitude. Sa position est très importante car elle verrouille le passage entre Montbéliard et la frontière Suisse. Son emplacement lui permet d’avoir des vues sur Montbéliard, le pays de Lomont, les sommets Vosgiens et sur les pics neigeux des Alpes Bernoises. C’est un gros fort qui se compose de quatre parties, le réduit, la batterie nord, la batterie est et une enveloppe qui possède des baraquements de paix. Son armement est renforcé par deux batteries annexes. Le fort possède une caponnière triple qui défend trois fossés.
Point de vue sur la vallée du Doubs et les Franches Montagnes et les Alpes Suisses; Altitude : 821 m.
Arrivée sur le secteur des bornes frontières; La première porte le n° 442, et date de 1902. Le cheminement se fait sur la frontière franco-suisse, jalonné de bornes anciennes. Continuer jusqu'à la borne frontière n°417.
Point de vue intéressant sur la région.
Dans la nuit du 14 septembre 1945, l’église catholique prenait feu. La toiture, le clocher furent complètement détruits, les trois cloches réduites en une masse informe, les voûtes de la nef démolies. Le curé en exercice était l’abbé Mouchet, homme énergique, aumônier militaire des « diables rouges » du 15-2. Ceux-ci, entre autres, se mobilisèrent pour aider leur prêtre et l’église fut reconstruite en quelques années. Avec le métal récupéré, on fondit deux cloches nouvelles. La plus petite, 244 kg, est dédiée à Saint-Mammès, patron de la paroisse, et se nomme Gabriel-Joseph-Virginie. La plus grosse, 484 kg, est dédiée à la Vierge Marie et se nomme Marie-Madeleine-Jacqueline. Un vitrail de l’église rénovée représente, presque en son centre, le visage de l’abbé Mouchet (qui décédera en 1967).
Lors de la guerre de Bourgogne, les Bernois dévastèrent Blamont durant l'été 1473. En juillet 1475, la ville subit de la part des Bourguignons un long siège ; le 31 août de cette année ils prirent d'assaut la place forte qu'ils firent sauter ainsi que le château. Le 28 mai 1477, un traité était conclu à Zurich entre la duchesse Marie de Bourgogne et les cantons suisses, il est décidé qu'Héricourt et Châtelot serait à l'archiduc Sigismond tandis que Blamont et Clémont reviendrait à l'évêque de Bâle. Ce dernier les restituera en 1478 aux Neuchâtel-Bourgogne. Les comtes de Montbéliard reprirent la seigneurie et firent reconstruire le château de Blamont en 1546 qu'ils utilisèrent comme résidence d'été. À partir de 1699 le roi de France s'empara de Blamont et y installa une garnison.