Le Bois de Sublaine 6.2 Km
Description
Parcours balisé en jaune +signalétique (suivre les flèches "Le Bois de Sublaine"
Pas à pas :
Départ : Courcerault, place de l'Eglise
Monter le chemin de l'Hôtel Guéret. Au carrefour, prendre à droite.
À la croix Saint-Joseph, où l'on venait en procession aux Rogations, tourner à gauche, Peu après l'Hôtel Guéret, pénétrer dans le bois de Sublaine. Le chemin longe, à gauche, une plantation de résineux. À la grande allée, prendre en face le chemin qui s'infléchit légèrement à gauche. Bifurquer ensuite à droite et descendre pour rejoindre le GR 22. Le suivre tout droit. Passer les Arcis (maison en ruine).
300 m plus loin, à gauche et à mi-pente, se trouve l'Hôtel Garnier,
Retour aux Arcis.
Suivre à gauche le GR qui longe le bois (Vue sur le bourg de Boissy-Maugis)
Au croisement de chemins encaissés, quitter le GR qui continue à droite; descendre à gauche pour gagner le hameau du Chêne.
Après un coude, prendre en face le chemin d’Éclopchat.
En contrebas, sur le ruisseau de Colonard se trouve un ancien moulin à blé. Il fonctionnait encore en 1877. Le farinier était un certain Désiré Rigot. Outre l'architecture caractéristique du bâtiment, on remarquera la chute d'eau qui alimentait une roue à aubes.
Continuer par un sentier en herbe longeant le bief du moulin jusqu'au chemin de la Cordellerie, où l'on retrouve le GR.
Prendre à droite le GR qui monte vers le bois de Sublaine. 100m après avoir pénétré en sous-bois, laisser le GR à droite; poursuivre en face.
Couper de nouveau la grande allée et regagner à travers bois la Croix Saint-Joseph,
Retour au bourg par l'itinéraire de départ.
Informations techniques
Profil altimétrique
Point de départ
Informations complémentaires
UNE CARTE GENERALE INTERACTIVE DES PR du Coeur du Perche :
www.google.com/maps/d/edit?mid=11v3ifqpw_p4jpitdfxer2gqcfp2w247r&usp=sharing
Les chemins de Promenade Randonnée (PR) du Perche sont des boucles balisées en jaune qui vous feront découvrir le Perche à pied ou en VTT. La carte interactive Google Mymaps en recense une cinquantaine sur le territoire de la CDC Coeur du Perche.
Certains de ces PR (marqués d’un double **) ont été labellisés par le Parc Naturel Régional du Perche sur la base de plusieurs critères de qualité : Intérêt touristique, balisage et signalétique, entretien, équipement des points de départ, etc... Ces chemins d’excellence sont conseillés aux visiteurs, randonneurs occasionnels, éventuellement accompagnés d'enfants et qui veulent découvrir le Perche à pied sans pour autant être rompus aux techniques de la randonnée pédestre (orientation, lecture de cartes, etc...). Mais attention aux distances !
Ces PR sont également décrits en détail sur le site et l’application smartphone jumelle ”Rando-Perche”, édité par le Parc Naturel Régional du Perche.
Mais la présente carte interactive référence aussi d’autres PR, pas encore labellisés par le Parc Naturel Régional du Perche. Cependant, ces PR sont balisés et signalés comme tous les autres. Mais leur maintenance étant moins prioritaire, ils s'adressent plus spécialement aux randonneurs plus confirmés, sachant s'orienter et faire face à des obstacles naturels imprévus (un bout de chemin embroussaillé, inondé, un arbre couché, un défaut de balisage, etc...). S'ils peuvent parfois donner le goût de l'aventure, ils ont aussi leur intérêt : paysages, endroits secrets, monuments historiques, niches écologiques.... Il serait dommage de les oublier. Avis donc aux audacieux !
Bonne balade à tous !
Les Arcis
Le lieu-dit ”Les Arcis”, du latin arcisum, (brûlé) désigne un endroit ayant fait l'objet d'un défrichement par le feu. Cette méthode du brûlis, encore appelée écobuage, constituait un moyen efficace de gagner sur la forêt; l'incendie présentait aussi l'avantage de fertiliser les sols par la cendre du bols.
L'Hôtel Garnier : un haut lieu de la résistance en 1944
Lors de la seconde guerre mondiale, cet ancien bordage, que l'on appelait ”La Maison du Garde” a été témoin d’une tragédie. Durant une quinzaine de jours, un groupe de résistants avait choisi cette fermette isolée pour s'entrainer au maniement des armes.À l'aube du 6 juin 1944, sur une dénonciation, une troupe d'Allemands encercla la maison. Après un violent combat, les onze maquisards durent se rendre, Emprisonnés puis condamnés, ils furent fusillés le 30 juin 1944 dans une clairière de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon, avec quatre responsables FFI du maquis de Mortagne. Ce lieu de recueillement conserve encore sur ses murs les traces du drame qui démantela la résistance locale. À la mémoire de ces jeunes combattants, la Grande-Rue de Mortagne-aux Perche a été rebaptisée rue des Quinze-Fusillés.
Le hameau du Chêne
Autrefois, ce hameau comptait quatre feux et deux fours à pain. La structure de l'un d'eux se reconnait parfaitement au renflement du pignon de la maison principale. Certains actes de partage datant du début du XIXè siècle font état d'un usage conventionnel concernant la cuisson du pain : les voisins (on disait les "courseaux", c'est-à-dire les habitants de la méme cour) qui n'avaient pas de four, pouvaient venir cuire leur pain, deux fois par semaine, en apportant leurs fagots et en emmenant leurs braises".
Auteur de la donnée
