La guerre dans la forêt d'Argonne.
De 1914 à 1918, ce secteur situé sur la ligne de crête a été le théâtre de combats féroces entre français et allemands. Le guerre se figeait et s'enterrait dans la sombre forêt d'Argonne. 200 000 soldats tombèrent dans ces bois sur un front large de 15 kilomètres à peine. Sur une profondeur ne dépassant guère quatre kilomètres, la forêt fut hachée et le sol bouleversé par les terrassements, les bombardements et les explosions de mines.
Tranchées et boyaux. Dès le départ du circuit, le sentier emprunte une tranchée d’époque.
L'ossuaire est constitué d'une pierre de 9 mètres de haut, le buste d'un poilu se trouve en son sommet. Il contient les restes d'environ 10 000 soldats inconnus, toutes nations confondues. Le monument est dédié aux 15 000 morts français et alliés tombés en Argonne.
Vous êtes sur la lèvre côté allemand d’un entonnoir, résultat de l’explosion souterraine, le 12 décembre 1916, de la plus grosse mine allemande d’Argonne.
La nature du sous-sol argonnais a rendu possible le creusement de galeries sous les tranchées ennemies. L’extrémité de ces galeries était remplie d’explosifs. Leur mise à feu soulevait de grandes quantités de terre, emportant tous ceux qui se trouvaient là.
Un panneau explicatif retrace les principaux événements relatifs à la guerre des mines. Le chemin suit ensuite une tranchée allemande de première ligne.
La profondeur des galeries, de 3 à 5 mètres dans un premier temps, fut portée à 30 mètres, et même parfois à 50 mètres.
Conservé presque intact, le réseau des lignes allemandes s’incruste dans le flan de la crête Côte 285-La Fille Morte. Jusqu’au Kaiser-Tunnel, le sentier emprunte un important boyau de communication.
Office de tourisme du Pays d’Argonne
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