Ce circuit fait partie d'une série de circuits permanents qui vous feront découvrir les marais et les vallées qui composent le Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Des édifices de qualité et des villages typiques jalonnent le parcours.
La maison d'accueil vous propose de découvrir l'univers des marais à travers des expositions, projection de films sur les marais au fil des saisons, le patrimoine naturel et culturel des marais. En extérieur, un parcours de 5 km vous emmène vers des observatoires aménagés en bordure d'un grand plan d'eau pour la découverte des oiseaux de marais dans leur milieu naturel.
Belle demeure de 1616 dotée d'un pigeonnier mural qui domine avec un effet de terrasse, le marais.
Le château date du XIXe siècle et fut construit par Pierre-Etienne-Joseph LAFOSSE qui, suite à un rêve, décida de la création de ce jardin pittoresque avec des canaux et un lac avec trois petites îles au centre. Une partie du jardin fut transformée en une vallée remplie de rochers. Un belvédère complète l'ensemble, offrant une vue panoramique des jardins. En 1897, le Bel Esnault a été vendu et la moitié du parc transformée en pâturages. À ce jour, seule une partie du jardin a conservé toutes ses structures et demeure étonnamment pittoresque et rare en Basse-Normandie. Il est classé aux Monuments Historiques depuis 2010. Il fut le poste de commandement allemand lors du Jour-J et le 1er château libéré après le débarquement à Utah Beach.
Beau corps de ferme ; maison de garde du XIVe siècle (chambre d'hôtes).
Elle date du XIVe siècle sauf sa façade qui est du XIIe siècle. La croix du cimetière date du XVIIIe siècle. Ensemble du village de l'église : maisons, fermes (XVIIe, XVIIIe, XIXe siècles), lavoirs (XIXe siècle) et cressonnière.
Ce musée relate l'histoire des parachutages de la 82e et 101e Airborne : exceptionnelle collection d'objets historiques, authentique planeur et un avion C-47. Un bâtiment est consacré à l' « Opération Neptune ».
Vastes chœur, nef et chapelles gothiques, transept saillant portant sur les piles massives d'un édifice primitif. On peut y découvrir un important clocher à bâtière des XIIIe et XVe siècle. Vitraux contemporains en hommage aux parachutistes libérateurs. Sur la place, borne millière (jalon romain) en réemploi (calvaire de l'ancien cimetière). Sainte-Mère-Eglise est un site historique de la Bataille de Normandie : Musée des Troupes aéroportées. Circuit historique ; Borne 0 à la mairie, stèles. Taylor et Gavin (généraux américains) et monuments commémoratifs (camps d'aviation, cimetières) ; mémorial des parachutistes. Un petit peu d'histoire... Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les parachutistes américains sautent au-dessus du Cotentin. Suite à un problème de vol, John Steele est mal largué. Lors de sa chute, il est atteint par une balle au pied, il ne contrôle plus son parachute et atterrit sur le clocher de l'église. Il fut finalement décroché, soigné et emprisonné par l'armée allemande. Il s'évada 3 jours plus tard.
Méen, né en Cambrie (actuel Pays de Galles) à la fin du VIe siècle, vint dans la région voir Saint-Marcouf. La légende raconte qu'ayant eu soif lorsqu'il passa à Sainte-Mère-Église, il aurait alors frappé le sol de son bâton et une source aurait jailli à cet endroit. Cette source ne s'est jamais tarie. Son eau est réputée pour guérir toutes les dermatoses. Sur une pile en granit est posée une statue de marbre blanc à l'effigie de Saint-Méen. Aux barreaux de la grille du puits tout proche, les pèlerins attachent des morceaux de tissus qui ont servi aux ablutions.
La rivière prend sa source près du lieu-dit la Croix de Pierre et du bourg de Tamerville, près de la limite avec Valognes. Elle se déverse dans le fleuve côtier la Douve. Il a été le théâtre de nombreux combats entre les troupes américaines et allemandes à partir du 6 juin 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Chapelle à 6 nefs rayonnantes et haut clocher octogonal et corps de bâtiments de la Fondation du Bon Sauveur (XIXe siècle et Reconstruction)
Place du Général De Gaulle ; Paysages passés et actuels. Une copie du plan Terrier permet de retracer le paysage tel qu'il pouvait être au XVIe siècle. Ce document établi sous Henri III en 1581 donne un état des lieux assez précis du territoire de Picauville avec une représentation des clos, pièces de terre fermées de haies, en herbe ou en labour. Il sépare également le bas pays ou "terroir mouillé" qui correspond au lit majeur de la Douve, fait de pâtures pour bovins, chevaux et oies et le "terroir sec" ou haut pays fait de labours. Le paysage actuel est une mosaïque bocagère de pâtures soulignées de haies à frênes et saules têtards. Le bourg de Pont l'Abbé, sur la commune, fut bombardé par l'aviation US en 1944 d'où une architecture de la Reconstruction omniprésente.
Ferme pilote du canton de la Haye du Puits au milieu du siècle dernier ; le colombier et les restes d'une tour basse subsistent de la seigneurie du XVIe siècle. Cette exploitation d'environ 300 hectares est exploitée depuis trois générations par la famille Duvernois.
À proximité des zones de parachutages qui eurent lieu dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, des plaques et stèles rappellent les noms des victimes des crashes d'avions C47 et de planeurs.
L'édifice est un magnifique bâtiment de style gothique, de grande taille, construit en moellon et calcaire. L'ensemble est composé d'une grande nef et d'un grand chœur datés de la fin du 13e ou du début du 14e siècle, et de trois chapelles latérales du XVe siècle. Le clocher est unique dans la région par sa forme octogonale.
De style roman, l’édifice surplombe les rives de la Douve. Dans le transept gauche des statues de sainte Thérèse, de la Vierge et l’enfant Jésus et de saint Thomas. Le transept droit est quant à lui dédié à Notre-Dame-de-Lourdes. Dans l’abside se trouvent les statues de saint Michel, du dragon, de l’ange Gabriel avec un enfant, et de saint Martin. Des fresques peintes par le peintre Marcel Gaillard (1886-1947), en 1943, ornent les murs de l’édifice.
La Douve se mêle à la Taute à Brévands, dans le canton de Carentan, pour former ensuite le Canal de Carentan à la Mer.
Appréciez la vue sur le clocher de l'église de Houesville datant du XVIe siècle surplombant "Le Marais de la Douve".
En arrivant dans le petit bourg caractéristique de Saint-Côme, vous verrez son église du XIe-XIIe siècle, ancien prieuré des Bénédictins de Cluny (unique dans la Manche) classé Monument Historique entouré de son cimetière. D'origine romane : nef de 3 travées et collatéraux charpentés, transept peu saillant, chœur de 2 travées, abside en cul-de-four, chapelle à chevet plat du XIVe, tympan du portail à inscription gothique, portail latéral flamboyant, tour carrée à balustrade et pyramide octogonale, bas-relief extérieur (fable du renard et de la cigogne) ; les fonts baptismaux XIIe, bas-relief renaissance (vie de Saint-Jean-Baptiste).