Découvrez le Plain, territoire entre terre et marais et véritable frange orientale du Cotentin au relief paisible. Encouragé par d'excellentes conditions pédologiques et climatiques ainsi que la proximité des ports de Carentan et d'Isigny, le Plain initia (avec le Bessin) dès le XVIIe siècle, l'élevage et la spécialisation beurrière du Col du Cotentin.
Balisage : Jaune
Départ : Chef-du-Pont
L'église Sainte-Colombe-en-Cotentin de Chef-du-Pont est un édifice catholique de la Manche. D'origine romane, la nef à collatéraux, transformée au 17e siècle, n'en a gardé que sa structure générale et son porche occidental. Le chœur, n'ayant subi aucune modification, témoigne de l'architecture rurale du second quart du 12e siècle. Il se compose de deux travées voûtées d'ogives, terminées par un chevet plat éclairé par un triplet de baies. La porte méridionale de l'église, dite porte-ès-hommes est décorée d'un rang d'esses sur son bandeau supérieur et possède sur son tympan un bas-relief qui représente le combat de Samson et du lion. L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
L'édifice est un magnifique bâtiment de style gothique, de grande taille, construit en moellon et calcaire. L'ensemble est composé d'une grande nef et d'un grand chœur datés de la fin du 13e ou du début du 14e siècle, et de trois chapelles latérales du XVe siècle. Le clocher est unique dans la région par sa forme octogonale.
Vastes chœur, nef et chapelles gothiques, transept saillant portant sur les piles massives d'un édifice primitif. On peut y découvrir un important clocher à bâtière des XIIIe et XVe siècle. Vitraux contemporains en hommage aux parachutistes libérateurs. Sur la place, borne millière (jalon romain) en réemploi (calvaire de l'ancien cimetière). Sainte-Mère-Eglise est un site historique de la Bataille de Normandie : Musée des Troupes aéroportées. Circuit historique ; Borne 0 à la mairie, stèles. Taylor et Gavin (généraux américains) et monuments commémoratifs (camps d'aviation, cimetières) ; mémorial des parachutistes. Un petit peu d'histoire... Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les parachutistes américains sautent au-dessus du Cotentin. Suite à un problème de vol, John Steele est mal largué. Lors de sa chute, il est atteint par une balle au pied, il ne contrôle plus son parachute et atterrit sur le clocher de l'église. Il fut finalement décroché, soigné et emprisonné par l'armée allemande. Il s'évada 3 jours plus tard.
Ce musée relate l'histoire des parachutages de la 82e et 101e Airborne : exceptionnelle collection d'objets historiques, authentique planeur et un avion C-47. Un bâtiment est consacré à l' « Opération Neptune ».
Méen, né en Cambrie (actuel Pays de Galles) à la fin du VIe siècle, vint dans la région voir Saint-Marcouf. La légende raconte qu'ayant eu soif lorsqu'il passa à Sainte-Mère-Église, il aurait alors frappé le sol de son bâton et une source aurait jailli à cet endroit. Cette source ne s'est jamais tarie. Son eau est réputée pour guérir toutes les dermatoses. Sur une pile en granit est posée une statue de marbre blanc à l'effigie de Saint-Méen. Aux barreaux de la grille du puits tout proche, les pèlerins attachent des morceaux de tissus qui ont servi aux ablutions.
Il s'agit d'un édifice orienté. Elle présente un plan allongé à l'avant duquel se trouve le clocher-porche. Le plan présente un unique vaisseau, caractérisé par quatre travées sur les flancs nord et sud de la nef ainsi que deux travées supplémentaires au niveau du choeur. L’église Sainte-Marguerite actuelle a été reconstruite vers 1688, tandis que son chœur a été originellement érigé au XIIIe siècle. Il a cependant été modifié durant les XVIe et XVIIe siècles.
Le château de Grandval, construit entre 1729 et 1746, probablement sur un bâtiment plus ancien, se présente sous la forme d'un corps de logis haut d'un étage sur rez-de-chaussée, avec un avant-corps central à pilastres d'arêtes, précédé d'un perron, et à l'étage un balcon en fer forgé soutenu par des consoles encadrant la porte. Inscrit MH.
La rivière prend sa source près du lieu-dit la Croix de Pierre et du bourg de Tamerville, près de la limite avec Valognes. Elle se déverse dans le fleuve côtier la Douve. Il a été le théâtre de nombreux combats entre les troupes américaines et allemandes à partir du 6 juin 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale.