Une belle église du XVème siècle marque le centre du village où l'on aura le plaisir de découvrir d'anciennes bâtisses aux toits importants descendant très bas sur des murs de torchis et de colombages. Le circuit traverse des cultures généralement irriguées et des propriétés aménagées pour la protection du gibier en vue de la chasse.
Départ : place de l'église à Sainte-Montaine. A la sortie du parking, prendre à droite la route le nom de Route de Pinelle. Suivre cette petite route goudronnée qui devient empierrée. 800 m après le départ du circuit, éviter la propriété privée en face en suivant le chemin qui oblique à droite, et peu après à gauche. On passe près de Beauvais, puis toujours guidé, on oblique à gauche et à droite 400 m après la ligne haute tension. Continuer ensuite tout droit 1,6 km.
100 m avant d'atteindre la D 924, tourner à gauche. Des chemins vers la droite sont empruntés pour d'autres itinéraires, ne pas se laisser tenter; le nôtre continue tout droit. On atteint la D 13 après être passé entre deux propriétés dont le gibier est contenu par des grillages. Traverser la route et prendre le chemin en face. On longe des terres cultivées. A une fourche, prendre le chemin de droite en bordure de champ. Ce chemin reste en lisière d'un ancien petit bois et continue jusqu'aux Bourdins. Aux maisons, tourner à droite, puis tout de suite à gauche jusqu'à la petite route que l'on emprunte à gauche sur 500 m.
Traverser la D 180 et prendre en face le chemin rural qui continue tout droit. Les genêts qui le bordent font place à des talus plus humides à l'ombre des châtaigniers. Continuer toujours dans la même direction, passer sous une ligne à haute-tension et parcourir encore 800 m dans un chemin plus humide. Continuer tout droit ce chemin dont le fossé, à gauche, est bien visible, il arrive aux dépendances de la ferme du Colombier. Prendre le chemin goudronné qui continue en face. Il longe un étang et parvient au carrefour de Bordebure, puis à la route d'Argent à Sainte-Montaine. Tourner à droite pour rejoindre Sainte-Montaine.
Une bergère orpheline qui devient couturière avant de connaître la gloire littéraire (Marie-Claire, prix Fémina 1910): Marguerite Audoux (1863-1937) a connu un destin étonnant, que son musée retrace sur 240 mètres carrés, avec une toute nouvelle scénographie.
La légende raconte qu’un jour, revenait de la fontaine une servante jeunette qui ne vit pas les ronces à ses pieds, trébucha et cassa sa cruche. Il fallut pourtant revenir à la maison où régnait une méchante patronne. Courroucée celle-ci, reprocha à la servante sa maladresse et, pour se moquer d’elle, la renvoya chercher de l’eau avec un panier en osier. La jeune fille obéit, ses larmes tombèrent dans la fontaine… Mais en toute confiance, implorant la Sainte, elle plongea dans l’eau son panier d’osier, et MIRACLE ! Le panier retint l’eau comme le seau le plus étanche et sur le chemin, les ronces ont disparu pour toujours… Vous n’en trouverez plus une seule aujourd’hui. L’eau de la fontaine serait donc miraculeuse ! Montaine est depuis devenue la Sainte-patronne de la Sologne.
Sainte-Montaine, guérisseuse de tous les maux et abbesse dans la région, a donné son nom au village et à son église. La légende parle d’une belle fontaine miraculeuse au bord du village qui rendrait fertiles tous les couples en mal d’enfant. L’église est fermée au public.