Arnans - Crêtes des Trénos - Toulongeon

Flanqué sur une élévation sur le versant est du Suran. Les Toulongeons ont été ambassadeurs des princes et maréchaux de Bourgogne. Encore d’origine incertaine, ce site est très original, avec ses vestiges de tours, murailles, entrées de caves et maisons.Le premier seigneur connu est Etienne qui prêta hommage en 1293 à Jean de Chalon, comte d'Auxerre. La famille de Toulongeon est une des grandes familles de la noblesse du comté de Bourgogne. Elle compte notamment : - André de Toulongeon (v. 1390-1432), grand écuyer de France, conseiller et ambassadeur du duc de Bourgogne ; - Jean II de Toulongeon (1381-1427), son frère, maréchal de Bourgogne ; - Antoine de Toulongeon (v. 1385-1432), leur frère, maréchal de Bourgogne, ambassadeur et homme de guerre, chevalier de la "Toison d'Or" ; - François-Emmanuel d'Emskerque de Toulongeon (1748-1812), député aux états généraux de 1789, homme politique et homme de lettres ; - Lionel de Toulongeon (1820-1868), homme politique français et ancien député du Jura. La famille de Toulongeon avait fait bâtir une chapelle sur le flanc sud de l'église de Germagnat, où l'on peut voir ses armoiries sculptées à la retombée des nervures de la voûte. L'enfeu aménagé sur le côté et dont l'arc en accolade est décoré de phylactères portant la devise "A tout", reçut peut être le corps de Jean II en 1427. Le château et le fief quittèrent définitivement la famille au seigneur de Lomont et Rosy (Gaspard de Meyriat) en 1588 pour le prix de 3333 écus 1/3. A cette époque, le château était déjà en ruine.

Vestiges du village disparu en 1936 et du château du 12e siècle des sires de Coligny, ancien castrum surplombant la vallée de l’Ain et le passage de Thoirette.Le château de Mont Didier a été construit, entre le Xe et le XIIe siècle pour les sires de Coligny, dans le massif du Revermont. La première mention du « castrum Montis Dideri » date du XIIe siècle. Vraisemblablement ancien site fortifié gaulois lors de l’âge du fer, Montdidier s’est ensuite mué en château féodal au cours du Moyen Age. Il fut assiégé, pris et détruit, à deux reprises au moins, pendant les guerres qui opposèrent la Savoie au Dauphiné (1282/1355). Siège d’un pouvoir local important, le Château va connaître son apogée sous la domination des ducs de Savoie au XVe siècle. Jouxtant le comté de Bourgogne, il fut saccagé par les troupes de Louis XI (1479/1480). En plein coeur de l’Europe médiévale, l’édifice a été l’enjeu de luttes séculaires entre la France, la Bourgogne, la Savoie et le St Empire Romain Germanique qui s’affrontaient pour la domination territoriale. Ces enjeux frontaliers sont d’ailleurs la cause de la chute du château, il fut définitivement détruit par les hommes de Biron et de Henri IV en 1595. Il en reste les vestiges des courtines ouest ainsi que de la haute-tour, le donjon. (accès pédestre / Point de vue) Accès depuis la chapelle de St Maurice d'Echazeaux (Ain) ou le parking de Marsonna (Jura)