Cette balade vous fera découvrir la pointe de Dahouët côté mer, par le chemin côtier, ses petites criques, son corps de garde et son port de pêche. Il vous permettra aussi de voir Dahouët côté terre par les ruelles jusqu’à la chapelle Notre-Dame de la Garde et d’avoir une vue imprenable depuis les hauteurs sur la station du Val-André. Un petit circuit très court et agréable à faire en famille. Possibilité de prolonger la balade sur 5 km aller-retour jusqu'à
la pointe de Pléneuf en passant par la digue et le front de mer de la station avec ses villas typiques 1900.
Parking rue du Pont Carla.
C’est en 1926 que fut construite la chapelle des marins dédiée à Notre Dame de la Garde et située sur un tertre dominant le port de Dahouët. à voir à l’intérieur, un ex-voto et les vitraux représentant une scène de pêche.
Vous passez à présent près de l’anse des «murs blancs», où s’installaient beaucoup de baigneurs en provenance de Lamballe. C’est pour cela que cette anse a été appelée « Le coin des lamballais».
Dans la falaise vous pouvez apercevoir les restes d’un blockhaus allemand, témoins du «Mur de l’Atlantique» construit lors de la seconde guerre mondiale. Ce rempart faisait partie d’un dispositif destiné à empêcher un débarquement.
Le corps de garde de la pointe de la Guette a été construit en 1745 pour abriter la compagnie des gardes-côtes de Pléneuf qui défendaient l’entrée du port de Dahouët. Il comprenait 2 parties : une salle de casernement pour 20 soldats, une deuxième partie (qui ne semble pas avoir été couverte) destinée à abriter armes, munitions et vivres. Il fut réhabilité en 1990.
L’oratoire Notre-Dame de la Garde a été construit vers 1864 en hommage à la Vierge Marie à l’occasion du départ des marins pour la grande pêche vers Terre-Neuve et l’Islande. Chaque année a lieu un pardon en mémoire des nombreuses victimes de la pêche.
Au port de Dahouët, sur le quai des Terres Neuvas, vous pouvez découvrir d’imposantes demeures. Ces maisons ont été construites par des familles de négociants-armateurs à l’époque de la grande pêche en Islande. Près du quai, se dresse également la maison des douaniers qui contrôlèrent la circulation des marchandises jusqu’en 1981 et en face l’emplacement de l’ancien grenier à sel
Le port de Dahouët fut marqué par les campagnes de pêche à la morue qui se déroulaient au large des côtes de Terre-Neuve et en Islande. En 1509, les marins du port de Dahouët furent parmi les premiers à traverser l’Atlantique pour pêcher à Terre-Neuve. Jusqu’au début du 20e siècle, la «Grande Pêche» fit la richesse des armateurs comme en témoignent les maisons en bordure de quai.
Ce moulin à marée, construit en 1821, utilisait l’eau de l’étang rempli à marée montante, pour faire tourner une turbine deux heures et demie après la pleine mer. On peut voir encore le mécanisme qui actionnait les meules, sept heures par jour avec une moyenne de 20 jours par mois.