PR des Genêts - P12

On doit la naissance de Saint Florent le Jeune, aujourd’hui nommé Saint Florent, à des moines venus de Saint Florent le Vieil (Maine et Loire) qui, chassés par les normands, abordèrent les rives de Saint Gondon vers l'an 881. Presque aussitôt ces religieux fondèrent dans la vallée où se situe aujourd'hui le village, une chapelle dans laquelle l'un des leurs venait de temps à autre exercer son ministère. Comme ils l'avaient fait en Anjou, ils mirent cette chapelle sous le vocable de leur fondateur "Saint Florent". C'est vers 1100 que l'on note un petit centre de population et une église où se trouve maintenant le bourg de Saint Florent. Sous l'influence des moines, le village s'agrandit et la population se développe. Trop étroit, le sanctuaire est remplacé en 1627 par un édifice plus vaste. Cette nouvelle église, au cours des siècles, devient néanmoins trop petite pour accueillir les nombreux pèlerins venant assister à la fête annuelle du "Saint", invoqué pour protéger de la noyade, guérir des fièvres et des maux de tête, éloigner les serpents et le mal en général, et honorer ses reliques dans le cadre d'un pèlerinage local fréquenté. Elle fut donc remplacée par l'église actuelle, nommée aujourd’hui église Saint Sébastien, construite de 1899 à 1901. Les pierres furent apportées, bénévolement, par les agriculteurs.
Le site de Saint Florent est pittoresque. On y découvre des paysages solognots aussi rares que variés. Le pays possède 3 vallées, la Turlurette, la Sange et la Beuvrière, de nombreux étangs et du lieu où s'élève la croix des Picots (160 m), on découvre au loin les belles campagnes des bords de Loire.