Moncontour, Cité Forteresse

Parking de l'éperon Moncontour Au départ de Moncontour : du parking de l’éperon, descendre légèrement à gauche place de l’éperon et prendre en face en direction du Moulin Saint- Michel.

La cité forteresse médiévale de Moncontour est située sur un éperon rocheux de 80m de haut. C’est l’une des villes fortifiées les mieux conservées de Bretagne. Fondée au 11e siècle cette place-forte a été érigée pour défendre Lamballe, Duché de Penthièvre des assaillants venants du sud. Elle a su garder son atmosphère et le charme des villes d’autrefois pour faire voyager dans le temps quiconque arpente ses rues. à l’heure actuelle, Moncontour reste un site phare du patrimoine départemental, régional et national étant notamment classé «Un des plus Beaux Villages de France».

Le Moulin Saint-Michel (privé).

Au Moyen-Âge à Moncontour comme ailleurs, les condamnés à mort passaient au Pilori (place du Martray) le jour du marché, avant d’être trainés en charrette par le Chemin de l’Ecce Homo (chemin qui traversait l’actuelle propriété du Moulin Saint-Michel entre Moncontour et Trédaniel) pour être pendus ou laissés en pâture aux oiseaux de proie.

C’est en 1950 que l’abbé Morin fait ériger une croix à l’emplacement supposé des fourches patibulaires où étaient exposés les suppliciés (voir à la sortie de l’Ecce Homo, dans le jardin privé au lieu-dit le Tertre au Pré sur votre gauche).

Passées les heures médiévales sombres, calme et sérénité sont au programme par le chemin bucolique qui mène à l’étang de l’Enseigne. Ce plan d’eau de 5000 m2 est le paradis des promeneurs et des pêcheurs.

L’église Saint-Pierre de Trédaniel est le fruit de nombreuses évolutions architecturales entre les 14e et 19e siècles. à découvrir, le tabernacle du 18e siècle situé à l’intérieur de la nef et également les poutres aux ornements zoomorphiques sous le porche d’entrée. L’abandon du projet de reconstruction de l’église fin du 19è siècle permet aujourd’hui d’apprécier un ensemble architectural et ornemental riche, notamment au niveau de la façade sud (porche et sacristie), ainsi que la préservation du placître (enclos). L’ossuaire à disparu.

Suivre le balisage jaune, jusqu’à la chapelle Notre-Dame-du-Haut, 15e siècle (voir également «Une page d’histoire ! » ) et ses sept saints guérisseurs en bois polychrome : Saint-Méen guérit les troubles mentaux ; Saint Mamert, les coliques ; Saint-Yvertin, les maux de tête ; Sainte-Eugénie ou Tujane, la migraine ; Saint-Hervé,ou Houarniaule et Saint-Lubin, les troubles oculaires ; Saint-Hubert, la rage et la peur

La fontaine Notre-Dame-du-Haut est située et signalée en sortant à gauche de la chapelle. Emprunter le chemin d’exploitation puis le sous-bois en devers. L’édifice a été restauré en 2019 à l’initiative de la société de chasse locale. L’enclos de la fontaine présente un pilier aménagé en bénitier. La silhouette de ce bloc de granit rappelle étrangement celle d’une fourche patibulaire. Dédiée à Sainte Tujen (Sainte Eugénie), elle a été en parallèle, depuis la nuit des temps le théâtre de rites païens liés au culte du Soleil ou de la lumière. L’on coiffait les jeunes filles vierges d’une couronne de bougies

La chapelle Saint-Michel est édifiée à l'emplacement de l'ancienne église paroissiale qui fut détruite et remplacée en 1827.