La balade d'Ambrières-les-Vallées offre une variété de patrimoine débutant dès l'époque romane jusqu'à nos jours. La rudesse des granites est adoucit par le cadre verdoyant animé par les vallées de la Varenne et de la Mayenne. Le premier acteur connu d'Ambrières est Guillaume-le-Conquérant en personne.
La promenade n'est pas très longue mais le paysage bien accidenté
Recherches : Société d'Archéologie et d'Histoire de la Mayenne / Mairie d'Ambrières-les-Vallées
Panorama sur la vallée de la Varenne et sur la ville basse
Donjon édifié sur le site du château fondé vers 1055 par Guillaume le Conquérant. Il en reste une muraille dont les lits de moellons sont parfois disposés en épis comme dans l'église romane d'Ambrières
Avec sa charpente datée de 1710, elle est ainsi dénommée car il semblerait qu'elle ait logé le chapelain de la chapelle castrale Sainte-Anne, qui se dressait sur l'actuel parking devant la mairie
Des détails d'architecture permettent de la dater de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle. La toiture a été refaite et c'est probablement à ce moment que les coyaux (éléments de charpente) ont été supprimés. Ce bâtiment est à mettre en liaison avec le n°2 de la rue des Halles, de construction plus ancienne, avec qui il communiquait
Place aux grains, maison à arcades : en façade, une arcade complète et une partie de la suivante peuvent être comparées avec d'autres maisons urbaines de ce type datées des 12 ou 13e siècles. La tradition locale associe ce bâtiment à la présence d'un ancien tribunal
Cet îlot de commerces et d'habitations correspond exactement à l'occupation du sol des anciennes halles. Avant la révolution, elles étaient la propriété de la famille Froulay de Tessé et elles ont été vendues comme bien national en 1792. Outre les aires de dépôt des marchandises lors des marchés, elles abritaient également des magasins, des chambres chauffées reliées par un escalier et une salle de justice
L'ancien hospice (1853) est devenu mairie puis actuellement médiathèque. La chapelle de l'ancien hospice était aménagée à l'étage
Maison bourgeoise du 19e siècle avec grille et portail de ferronnerie donnant sur la rue. Toiture à la Mansart, lucarne, épis et faîtière en zinc, motif de fleur de lys. Portes en plein cintre avec encadrements en pierres de taille de granite qui pourraient être un réemploi venant d'un bâtiment du 16e siècle
Le musée est installé dans trois authentiques maisons de tisserands datant du XVIIIème siècle. Le musée propose de faire revivre la vie économique et sociale du département de la Mayenne à travers l'histoire du chanvre textile, culture principale du "Maine" devenu "Mayenne". Il est classé "Musée de France" par l'authenticité de son bâti et de tout son contenu d'objets et collections du 18ème siècle.
L'ancienne maison bourgeoise est construite vers 1920 par M. Sillard, ingénieur des Arts et Manufactures. Elle a été édifiée sur l'emplacement d'une maison de 1845. A remarquer, l'architecture et les décors de façade, dans le style Arts déco. Dans le jardin, à gauche, Guillaume le Conquérant, oeuvre du sculpteur Alain Legros taillé dans le tronc d'un hêtre mort à la suite d'une attaque cryptogamique. Panorama : un autre panorama est à voir depuis le fond du parc de la mairie. Vue sur le quartier des Rocs avec son lavoir et les anciennes maisons de tisserands datant du 18e siècle Rejoindre la rue des >Moulins par l'escalier depuis la mairie
11 rue Notre-Dame : le commerce de tissus puis, après 1963, de jouets, est bâti vers 1903 dans une ancienne carrière d'extraction de pierres à usage d'entretien des chemins
Construit en 1836, il est touché par les bombardements américains en août 1944 et remis en état entre 1953 et 1955. Cadran solaire de 1862 en façade sud avec une inscription latine disant : "Que ferais-tu si c'était pour toi la dernière (heure) ? Agis assez vite"
Vaste édifice à nef unique, transept débordant et chevet plat. Le transept garde les traces d'une première phase de construction au 11e siècle, puis des travaux ont été effectués jusqu'au 12e siècle. L'église a perdu son mobilier lors de l'incendie provoqué par les combats du 6 août 1944
Le lavoir sur poteaux est coiffé d'une charpente à croupe. Construit en 1892, il est connu sous le nom de "lavoir de l'ancien cimetière" et de "lavoir de Roquereau"
Vous remarquerez la décoration de la faîtière en terre cuite de la maison du 19e siècle, derrière le lavoir
Panorama vers la ville haute. Depuis les berges de la Varenne, on peut observer de gauche à droite, les façades orientales de vastes demeures bourgeoises datant pour la plupart de la fin du 19e siècle. A l'extrémité droite, l'actuelle mairie clôt ce panorama et, un peu avant, le massif de végétation cache les vestiges du donjon. Agréable aire de pique-nique à proximité sur les bords de la Varenne
Retrouvez toutes les informations sur le verger conservatoire : urlz.fr/dmop Un sentier d'interprétation autour de la pomme et de la poire est visible toute l'année
Le Point Info Tourisme est ouvert en juillet et août. Le reste de l'année, retrouvez toutes les informations à Gorron, Maison du Bocage, 1, grande rue - Tél 02 43 11 26 55 - tourisme@bocage-mayennais.fr, www.hautemayenne-tourisme.com
Entre les maisons, vue exceptionnelle sur l'église
Remarquez la maison bourgeoise dont l'architecture s'inspire du style Deauville très à la mode à la fin du 19e et du début du 20e siècle
Réunies dans le talus au-dessus du carrefour, elles proviennent séparément d'une parcelle proche. La croix du centre est un remontage d'une croix ancienne (17e siècle?) partielle (au-dessus des genoux du Christ) sur un fût moderne. Elle est encadrée par deux croix du 19e ou du 20e siècle
Construit en 1898, le Castel des Tourelles a connu de nombreux propriétaires et des destinations variées ; résidence des propriétaires successifs, dépendance du moulin puis classe des garçons, il a aussi hébergé des colonies de vacances
En bord de rue, face au manoir, une fontaine alimentait autrefois un petit lavoir. Inscription sur le fronton : MORICE. ME 1849 ; M. Nicolas Morice a été maire de 1845 à 1870
L'emprise se compose d'un bâtiment du 18e siècle et d'un bâtiment accolé très remanié à la fin du 19e. Cette dernière construction, appelée "maison des Salles", comprend deux niveaux : un rez-de-chaussée bas couvert d'une voûte en plein cintre, éclairé par de petites fenêtres, et un étage élevé à fenêtres allongées. Il s'agit probablement d'un habitat aristocratique du 12e siècle, malgré son aspect extérieur tributaire des travaux des années 1890. Ses contreforts médiévaux sont visibles depuis la rue de la Chaussée
Vestige d'un arc de porte. D'autres restes d'une maison du 15-16e siècle, dite "de Paradie", sont visibles depuis la route. Un vestige identique est conservé au 5 de la rue Coeur-Royal
Remarquez les maisons des 18e et 19e siècles avec perron, toitures à la Mansart, lucarnes en capucine et corniches en bois
En bas-de-ville, l'aire de pique-nique accueille toute la famille et le parking permet de stationner à proximité. Bien que toute proche de la route, le lieu est idyllique rien que par la vue sur les environs.