Sur les Pas de Jeanne d'Arc de la Ferme de l'Epinoy à Gien

Les digues de Loire, sont des levées de terre prévues pour limiter les inondations dans le val alluvial. Leur entretien régulier par fauche et les conditions pédoclimatiques liées à la Loire en font des espaces semi-naturels parfois riches et diversifiés. Découvrons quelques espèces présentes le long de la digue. La Renoncule à feuille de Cerfeuil (Ranunculus paludosus), fait partie de la famille des « boutons d’or » (Renonculacées). Protégée en région, elle est caractérisée par une tige munie d’une unique fleur à pétales jaunes poussant au centre d’une rosette de feuilles découpées. Dans le val de Loire, elle peut se retrouver en mélange avec la Renoncule de Montpellier (Ranunculus monspeliacus), espèce menacée en région. Les sépales (pièces florales externes) sont réfléchis contre la tige chez cette dernière alors qu’ils sont appliqués aux pétales chez la Renconcule à feuilles de cerfeuil. Le Trèfle souterrain (Trifolium subterraneum) a la particularité de courber sa tige florale après fécondation et d’enfoncer ses fruits dans le sol (il est aussi nommé Trèfle semeur pour cette raison). Il est beaucoup plus discret que les communs Trèfle des prés et Trèfle blanc. Il possède des inflorescences avec seulement deux à sept fleurs blanches, une tige rampante et des feuilles pubescentes. L’Astragale à feuilles de réglisse (Astragalus glycyphyllos) est répandue sur les levées de Loire. Elle possède des feuilles découpées en nombreuses folioles ovales. Sa tige est couchée et des hampes florales émergent à la base des feuilles. Ses fleurs ressemblent à celles du Trèfle rampant (nombreuses fleurs blanches en tête ovoïde). Ses racines ont un goût de réglisse. Le Muscari à toupet (Muscari comosum) forme au printemps une inflorescence avec deux types de fleurs : des fleurs fertiles nectarifères brunâtres situées en dessous d’un « toupet » de fleurs stériles bleu-violacé censé attirer les insectes pollinisateurs. Cette espèce est commune sur les terrains calcaires. La Sauge des prés (Salvia pratensis) est également fréquente sur les levées de Loire. Elle forme des rosettes de feuilles d’aspect gaufré et des fleurs bleu-vif. Ces fleurs possèdent un pétale inférieur en forme de « piste d’atterrissage » permettant à certains insectes pollinisateurs de se poser et de les guider vers le nectar situé au fond de la fleur. Au passage, un système de balancier va permettre aux étamines de s’abaisser et de déposer du pollen sur le dos de l’insecte qui va ainsi disperser le pollen sur d’autres fleurs. La Tanaisie vulgaire (Tanacetum vulgare) a été introduite de longue date comme plante médicinale pour ses vertus vermifuges et insecticides. Ses feuilles finement découpées et ses fleurs ont une forte odeur (balsamique pour certains).

Construite entre le XIIe siècle et le XVIIIe siècle, l'église de Lion-en-Sullias est un édifice composite. En effet, sa nef est issue de la fin du XIe ou du XIIe siècle, son clocher date du XVIe siècle et son abside du XVIIIe siècle.

Dominant la ville de Gien et la Loire, le château actuel a été construit à partir de 1482 à la demande d’Anne de Beaujeu. Cette dernière a marqué la ville de son empreinte et transformé le château en un édifice Renaissance.