Cet itinéraire permet de découvrir la source du Lison et de relier la vallée du Lison à celle de la Loue, dans le pays de Courbet.
Ce circuit est réalisé avec le concours du comité départemental de cyclotourisme du Doubs.
Le nouveau musée Courbet a ouvert ses portes au public le 2 juillet 2011, après trois ans de travaux. Une surface quadruplée, une scénographie résolument moderne, une ouverture sur les paysages qui ont tant inspiré le maître du Réalisme…Ce musée rend hommage à l’enfant du pays. Il s’inscrit dans le vaste projet « Pays de Courbet, pays d’artiste » porté par le Conseil général du Doubs. Avec un aménagement de plus de 2 000 m2 de surface totale et 21 salles d’exposition permanente et temporaire, le nouveau musée Courbet, propriété du département du Doubs, s’étend sur trois bâtiments : la maison Borel, l’hôtel Hébert et l’hôtel Champereux. Il est empreint d’une grande modernité tout en respectant à la fois l’environnement et le caractère historique et intime de la maison où vécut l’artiste. Sa nouvelle configuration permet de réaliser des expositions temporaires en simultané avec l’exposition permanente consacrée à l’oeuvre de l’artiste. Le parcours muséographique entraîne le visiteur de l’une à l’autre, tout en lui offrant des vues inédites sur la Loue et la ville d’Ornans. Depuis la place Courbet, empruntez le « Doubs chemin » en direction de Cléron.
Le sanctuaire de Notre-Dame du Chêne est au cœur de la magnifique vallée de la Loue, près d'Ornans.. Dès qu'arrive la belle saison, touristes et pèlerins s’y retrouvent nombreux. Savent-ils qu'en ces lieux - bien avant Lourdes, la Salette ou Pontmain - il s'est passé, au XIXe siècle, des choses extraordinaires ? La plaque en bronze représente l'apparition à Cécile Mille et son amie de la Vierge Marie devant un chêne le long de la Loue. Des "rayons lumineux" sortaient du chene également. Quelques jours plus tard, les paroissiens sont venus en procession et une vierge en poterie a été découverte à l intérieur du chêne.
Depuis la fusion de 1973, cette petite commune regroupe deux villages, Scey-en-Varais et Maisières-Notre-Dame. La commune est située en bordure de Loue, entre deux falaises dont l'une est le siège du Castel St Denis. Le miroir de Scey, où se reflète le Castel, retient à lui seul les amateurs de peinture et de photos. Son église a été reconstruite à la fin du XVIIe siècle. A la belle saison, le site très agréable attire de nombreux touristes et randonneurs qui peuvent suivre la route "Courbet" jusqu'au puits de la Brême, une de ses plus belles toiles. Le sanctuaire Notre Dame du Chêne, haut lieu de pèlerinage très fréquenté, mérite le détour. A voir le tableau de Courbet : le miroir de Scey;
Avant le XIIe siècle, la famille des seigneurs de Cléron succède à la famille des seigneurs de Scey pour contrôler le passage du pont en bois sur la Loue sur la principale « Route du sel » de Franche-Comté (route qui relie Besançon à Salins-les-Bains et qui assure le prospérité de la région au Moyen-Age). Le château de Cléron est construit en 1320 au bord de la Loue par Humbert de Cléron (vassal du comté de Bourgogne) sur l'emplacement d'un ancien castrum Gallo-Romain. Pendant la guerre de 10 ans (1634-1644) menée par Richelieu (cardinal et premier ministre du roi Louis XIII) pour tenter de reconquérir le Comté de Bourgogne aux Habsbourg d'Espagne, le village est dévasté une première fois par des mercenaires suédois à la solde de la France en 1639, puis une deuxième fois en 1641 par les Français. Le château est fortement remanié au XVIIIe siècle tout en conservant ses défenses moyenâgeuses, donjon, mâchicoulis, meurtrières et assommoirs... Il est flanqué d'une tour carrée dite « tour de l'horloge » au XIXe siècle. Ce château en parfait état de restauration est actuellement propriété privée de la famille de Montrichard. Les jardins sont ouverts au tourisme pendant la période estivale.
"Malans est blotti au fond d'un vallon, découpé dans le plateau d'Amancey. Le ruisseau de "Bietard" et celui "du val d'Anchet" entourent la motte du bois de Crimont et le village avant de se rejoindre. La localité de Malans s'étire en longueur entre deux ruisseaux. Elle est à 440 m d'altitude et le point culminant du territoire communal est à 592 m au sud du village à la limite avec le village de Coulans au " grand trembloi".
La région de Coulans a probablement été habitée dès l’époque préhistorique. En effet, on a trouvé de nombreuses traces d'habitat de cette époque dans les environs d'Amancey, Eternoz, Alaise, Refranche quatre villages voisins de Coulans. A l’origine, il y avait un sanctuaire du XIe siècle dont subsiste l’actuelle sacristie. La paroisse de Coulans comprenait les villages de Coulans et Refranche. L’église actuelle date du XIVe siècle, mais en fait seul le chœur remonte à cette époque. La nef à deux travées a été reconstruite de 1776 à 1780.
Construit dans un environnement rocheux, Éternoz est traversé par le ruisseau de la Vau qui sort du village par une cascade de 40 mètres pour rejoindre ensuite les gorges du Lison, avec de nombreux belvédères.
Situé dans une reculée jurassienne caractéristique, on y trouve la résurgence d'un des réseaux spéléologique les plus vastes de France, le Verneau souterrain dont plusieurs accès se trouvent sur la commune de Déservillers, à 7 kilomètres de là. Depuis 2002, Nans-sous-Sainte-Anne est équipé d'une via ferrata, "les Baumes du Verneau". Un ruisseau, le Verneau traverse le village et se jette dans le Lison, lui-même un affluent de la Loue. Les sources des deux rivières précitées offrent un grand attrait touristique. Enfin, une taillanderie (forge fabricant des outils de coupe tels des faux) datant du XIXe siècle, en parfait état de fonctionnement est visitable. Elle fut créée en 1828 par la famille Lagrange et est développée par la famille Philibert à partir de 1865 en la spécialisant dans la fabrication de faux. L'ancienne taillanderie et ses installations mécaniques sont classées aux monuments historiques par arrêté du 16 novembre 19842. A voir également : la source du Lison, le creux Billard, la grotte Sarrazine, et de nombreux belvédères
Construit de 1875 à 1880, "le pont du diable" enjambe le canyon du «petit Lison» avec une vue vraiment très impressionnante. Il fait l'objet dune légende célèbre : pour édifier une passerelle sur le ravin qui domine le torrent de près de 25 m, l'entrepreneur Babet fut en proie à de graves difficultés techniques. Chaque nuit, elle sécroulait, mais le Diable qui guettait lui acheta son âme et consolida l'édifice, réclamant en plus l'âme de la première personne de passage sur le pont. Ce fut le curé du village qui, élevant son ciboire, chassa le Diable au fond du ravin le faisant disparaître à tout jamais... Admirez la sculpture du Diable sur le pont !
Le belvédère de Montmahoux offre un très beau panorama sur Nans-sous-Sainte-Anne et la haute vallée du Lison, les plateaux jurassiens, la Haute-Chaîne et même le Mont-Blanc par temps très clair.
Déservillers s'enorgueillit de posséder la plus ancienne coopérative fruitière connue au monde. Sa création est attestée par des chartes de commerce possédées par la grande famille de Chalon, qui possédait un château à Montmahoux. Elle achetait du fromage pour l'exporter dans les régions où l'on avait besoin de produits non périssables pour les voyages au long cours, en particulier les navigateurs espagnols et portugais dès la fin du XIVe siècle. Mais le commerce est aussi attesté avec l'Italie au Moyen Âge. 1273 est la date de fondation de cette fruitière. La géographie karstique du sous-sol de Déservillers est bien connue.Les cinq gouffres sont les ouvertures sur le onzième réseau souterrain de France, le Verneau souterrain, dont la résurgencese trouve à Nans-sous-Sainte-Anne, à 8 kilomètres de là. Plus de 33 kilomètres de galeries ont été explorées et cartographiées (situation en 2001).
À voir : un très beau séquoia et on peut admirer trois belles fontaines fleuries qui datent du 19e siècle. La plus célèbre, la Fontaine Marianne, construite en 1879 possède une colonne surmontée d'un buste qui honore la République. La même année, rue de la Mairie, une autre fontaine prend place et la dernière, qui date de 1882, se trouve près de la fromagerie.
La ferme de Flagey, propriété familiale des Courbet où Juliette, la soeur préférée du peintre, entretint son souvenir, est le premier chantier ouvert : les travaux de réhabilitation ont commencé début 2008 pour une inauguration du site qui a eu lieu en juillet 2009. La ferme propose trois chambres d’hôtes à partir de l’été 2010. On y découvre aussi un café-librairie, « le café de Juliette », où l’on peut consommer des boissons locales tout en consultant des ouvrages sur Courbet et, plus largement sur le XIXème siècle artistique, social et politique auquel participa activement le peintre. La grange est aménagée pour accueillir des expositions et diverses manifestations culturelles. Les visiteurs peuvent également arpenter le potager et le verger, guidés par le jardinier de la ferme.