Chateauneuf : Parc naturel départemental de Châteauneuf-sur-Loire

Vous débutez votre balade en passant au-dessus des douves sèches. Le parc naturel départemental de Châteauneuf-sur-Loire, d'une surface de 21ha, vous fait remonter dans le temps jusqu'au siècle des Lumières, et plus encore. En effet, le premier château date du XIème siècle, lieu apprécié par le roi capétien Henri I. Ensuite, le lieu est abandonné. Au siècle des Lumières (XVIIIème siècle), Le Nôtre crée des jardins dit "à la française". Enfin le château change de propriétaire et le jardinier Huillard d'Hérou redessine le parc en un jardin " à l'anglaise" et y introduit des essences exotiques rares en 1821. Depuis le parc qui représente une partie du "jardin" a été entretenu et conservé.

Puis tournez à droite (vers le "Musée de la marine de Loire") et continuez tout droit pour atteindre l'allée de Lamballe.

Continuer tout droit. L'allée de Lamballe est bordée par une double rangée de tilleuls centenaires. La légende raconte que tous ces tilleuls auraient été plantés en une nuit pour la princesse de Lamballe. C'est tout le savoir-faire des jardiniers de la ville qui les entretiennent avec passion. Les tilleuls renferment de nombreuses cavités où de multiples oiseaux et écureuils y nichent. Dans le parc, 68 espèces d’oiseaux ont été inventoriées, soit de passage, soit des nicheurs. La forte présence d'insectes due à l'eau et la diversité des bois font que bon nombre d’espèces viennent pour y chasser ou nidifier. Ainsi, la gallinule poule d'eau, la huppe fasciée ou encore la sitelle torchepot peuvent être observées. Des nichoirs ont été installés dans le cadre du budget participatif afin de faire connaître ces oiseaux au grand public.

Descendre de l'allée de Lamballe

À l'intersection, continuez tout droit pour aller observer le Temple de l'Amour. Le Temple de l'Amour, d'origine, a été construit à l'époque du jardinier Huillard d'Hérou. Mais le temps ayant fait son œuvre, il a disparu. Grâce aux élèves du lycée Gaudier Brzeska, il a été reconstruit. Ainsi, il nous rappelle la gloire qu'a dû vivre ce parc au XIXème siècle.

Continuez tout droit.

Continuez le parcours tout droit. Prenez le temps d'observer les alentours en vous reposant sur la passerelle.

La rivière qui longe le parc et qui se déverse dans la Loire est un lieu très apprécié des odonates, aussi appelés demoiselles ou libellules. Ainsi 7 espèces de libellules et 7 espèces de demoiselles vivent sur le parc. On les aperçoit virevoltant sur les bords de la rive.

Connaissez-vous le Vulcain , le Tristan, le Tircis ou encore le carte géographique ? Tous sont des espèces de papillon (famille des lépidoptères) que vous pouvez observer si vous vous baladez dans le parc. En effet, le parc recense 31 espèces de papillons qui ne demandent qu'à être observés ! De l'écopaturage va être installé dans la clairière. L'entretien des sites par les animaux favorise l'apparition de nouvelles plantes et des insectes qui s'ensuivent.

A l'extrémité ouest du parc, passez la porte des mariniers et admirer les bords de Loire... A noter que, le parc n'est pas fermé, il vous est possible de prolonger votre balade en longeant les berges de la Loire. Revenez sur vos pas et rentrez à nouveau dans le parc et poursuivez le chemin sur votre droite.

Des nichoirs à chauves-souris ont été installés. Les chauves-souris sont les seuls mammifères volants. Dans le parc, on peut croiser des pipistrelles, petites chauves-souris de nos régions. Les chauves-souris sont très utiles dans l'écosystème. Elles se nourrissent d'insectes (moustiques, ...) que l'on peut trouver au bord de l'eau. Toutes les chauves-souris sont des espèces protégées. Ce nichoir a été installé dans le cadre du budget participatif.

Vous pouvez montez les escaliers à droite pour voir le champs. Cette bute à été réalisée par nos ancêtres. Bien avant la construction des barrages ou des digues, nos ancêtres cherchaient déjà des moyens de stopper ou du moins de limiter les inondations. Pour cela, ils ont construit une bute devenue chemin et nous donne maintenant un magnifique paysage avec les champs en culture et la ville de Châteauneuf-sur-Loire dans le fond. Redescendez la butte. Avant de traverser la passerelle, admirer les 2 géants de part et d'autres. Vous avez sur la gauche un cyprès chauve et sur la droite un frêne. Ces arbres sont très impressionnants par leur taille et sont adaptés au milieu humide. Le cyprès chauve a des pneumatophores, qui sont des racines aériennes lui servant à amener l'oxygène lorsque le terrain est inondé, l'empêchant ainsi d'être asphyxié. Repérez ces pneumatophores. A l'extrémité de la passerelle, tournez à droite et retraverser la zone humide.

Pour une promenade en toute sécurité et pour découvrir les espèces végétales et animales qui bordent les rives, un ponton a été aménagé. Pensez à regarder au-dessus de vous : les écureuils ne sont pas très loin ! Le parc compte peu d'espèces d'amphibiens. En effet, seuls 5 espèces ont été recensés mais cela n’empêche pas de les entendre chanter le soir. Ainsi sur le bord des chemins, le crapaud commun et la grenouille rieuse peuvent être observés et entendus.

Prenez le chemin en bas vers la droite

Dans cette partie du parc, une quarantaine d'essences exotiques ont été plantées au XIXème siècle. Ainsi, le sentier botanique permet de découvrir ces espèces centenaires qui se sont habituées aux spécificités de nos latitudes.

Continuez tout droit. On a souvent tendance à regarder devant nous ou de lever la tête, mais quasiment jamais de regarder sous nos pieds. En effet, en creusant un peu, vous observerez un sol sableux et argileux. Nous nous situons sur une ancienne terrasse alluviale de la Loire qui date du pléistocène /Holocène c'est-à-dire qu'elle a un peu moins d'un million d'années. A cette époque, la Loire passait là où vous marchez...

Contournez l'aire de jeux et poursuivez le chemin. Pour que tout le monde prenne plaisir à venir au parc, aussi bien les grands que les petits. Une aire de jeux a été installée pour qu'ils puissent se défouler et ainsi dormir tranquillement en voiture pour le retour.

Au pied des douves en eau, allez vers la gauche jusqu'à rejoindre un escalier. Remontez sur l'allée de Lamballe et allez à droite et rejoindre le point de départ