从圣克卢德公园到塞夫勒斯博物馆

Situé dans le bâtiment des anciennes Ecuries Basses à l'entrée de la Cour d'Honneur, le musée restitue l'histoire du domaine national de Saint-Cloud et de son château disparu. Pour en savoir plus sur le musée, vous pouvez télécharger le guide de visite, cliquez ici : urlz.fr/cKXA Pour en savoir plus sur le Domaine National de Saint-Cloud : www.domaine-saint-cloud.fr/

Ce jardin à l'anglaise de 6 ha fait partie du domaine National de Saint-Cloud. Il a été aménagé sous Louis XVIII en 1823, et achevé sous Charles X à la place d'un labyrinthe. Tout d'abord appelé « jardin de Montretout », il est renommé « jardin du Trocadéro » en hommage à la victoire remportée en 1823 dans cette ville d'Espagne par le duc d'Angoulême. Maximilien-Joseph Hurtault, architecte du roi, puis Dubreuil sont chargés de la réalisation du jardin. Il est ouvert progressivement au public à partir de 1872. Il est constitué de plusieurs allées sinueuses bordées de bosquets et de pelouses découvertes aménageant des vues sur d'autres parties du jardin. Il était agrémenté d'une volière et d'une pièce d'eau dite « Lac du Trocadéro » créée en 1858. Conçu à l'origine comme un « herbier vivant » à vocation pédagogique pour les "enfants de France" (Henri, duc de Bordeaux et Louise d'Artois, neveu et nièce du roi), ce jardin présente une collection botanique riche et diversifiée (240 essences différentes à la création du jardin).

La Fontaine du Roy est un édicule construit en 1684 à Ville-d'Avray qui a permis le captage d'une source aujourd'hui tarie. Elle tient son nom du fait que son eau était destinée à alimenter la table du roi à Versailles et à Compiègne de 1678 à 1793. Pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/fontaine_du_roy_(ville-d'avray)

Consacrée en 1791, cette église est l'une des rares construites pendant la Révolution. De style Louis XVI, présente une façade percée d’un porche encadré de lignes de refends, le tout surmonté d’un fronton abritant une horloge. Elle est flanquée d’un clocher carré peu élevé. Elle est surtout intéressante par son mobilier, elle renferme en effet des toiles et des modèles en plâtre, d'œuvres d'artistes connus : James Pradier, François Rude : « le Baptême du Christ », des fresques peintes par Corot, ainsi qu'un grand tableau représentant "Saint Jérôme dans le désert" du même Corot à droite dans la nef. Pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/Église_saint-nicolas-et-saint-marc_de_ville-d'avray

Labellisée Maisons des Illustres, la Maison des Jardies, est à l'origine une maison de vignerons construite à la fin du XVIIe. Elle a été transformée au XVIIIe siècle en maison de campagne. Le premier propriétaire célèbre de la maison est Honoré de Balzac qui s'installe sur ce coteau de Sèvres en 1837. Il fait construire dans le jardin une sorte de chalet mais, couvert de dettes, doit la vendre en 1840. En 1878, Léon Gambetta achète la Maison des Jardies et s'y rend régulièrement pour se reposer de ses activités politiques. Lorsqu'il se retire de la vie politique, il se réfugie à la Maison des Jardies en janvier 1882, en compagnie de sa maîtresse Léonie Léon. C'est dans cette demeure qu'il meurt, le 31 décembre suivant, à l'âge de quarante-quatre ans. La maison devient un lieu de "pélerinage républicain". Voir aussi la statue de Gambetta conçue par Auguste Bartholdi, la statue, inaugurée le 8 novembre 1891, Pour en savoir plus : www.maison-des-jardies.fr/

Depuis cet endroit également appelé "La Lanterne", large point de vue sur Boulogne, la Seine et Paris. Ce nom de Lanterne vient d'un petit édifice (reproduction d'un original situé à Athènes) que Napoléon 1er, alors Premier Consul, fit transporter à Saint-Cloud où elle fut érigée sur une sorte d'obélisque en pierre édifié par Fontaine, surmonté d'une sorte de phare. Lorsque l'empereur était présent au château, une lanterne était allumée pour informer les Parisiens de sa présence. Elle fut détruite à l'explosif par les Prussiens dans la nuit du 12 au 13 octobre 1870.

Depuis 1740, la manufacture est un foyer unique de création de formes et de couleurs où les savoir-faire d’excellence se transmettent de génération en génération. Sous l’impulsion des artistes invités, y naissent les œuvres en porcelaine les plus audacieuses. Aujourd'hui encore quelques milliers de pièces sont produites chaque année, dont une partie fournit l'état (Elysée, Matignon...) Le musée, fondé en 1824 par Brongniart,,représente une source inépuisable d’inspiration, pour les artisans de la manufacture, les créateurs et les collectionneurs. Les céramiques du monde entier et de toutes les époques (poterie, faïence, grès, porcelaine de Sèvres et d’ailleurs…près de 50 000 oeuvres) qu’il conserve et expose, invitent aux voyages et aux regards croisés Pour en savoir plus : www.sevresciteceramique.fr/