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康布雷的公共花园

康布雷的公共花园
信用 : Yannick Prangère

Cirkwi 简报

踏上坎布雷花园的文学之旅
欢迎,旅行者们和文学爱好者们!想象一下,每一步都展开了历史的一页,每一个角落都在低语昔日的故事。这不仅仅是一次漫步;这是由坎布雷旅游办公室精心策划的一次旅行,将您带入阿尔弗雷德·德·维尼的诗意世界。当我们从宏伟的楼梯脚下开始,让我们准备好我们的感官,沿着诗句和景色的引导,时光之旅即将开始。这个故事的花园邀请我们漫步,历史和诗歌交织在一起,让人陶醉其中,满心的宁静与智慧的愉悦。带着敞开的心走进过去,让坎布雷的公共花园展开它的故事。

通过细节镜头
这条宁静的步道大约延伸0.68公里,穿越坎布雷的历史中心,从海拔68米上升到不足76米的低山。温和的爬升为大多数人提供了一个可达的路线,总正向高度差为8米。悠闲的步伐完全揭示了花园的美景,确保没有遗漏任何叙述或花朵。精心规划的环形路线滋养了身体和心灵,简单的运动与复杂的故事完美融合。显然,这段距离虽然短,但内涵丰富,使其成为休闲和学习的独特结合。

四季贴士
无论季节如何,坎布雷的公共花园都有其独特的魅力。春天,鲜花在历史的背景下盛开,令人难以忽视。夏天需要防晒霜和充足的水分,因为路径上的阴影有限。秋天将景色变成了火红的画卷,非常适合摄影爱好者,而冬天虽然较冷,却呈现出花园骨架盛开的美。但是,始终要查看天气预报避免雨水打湿计划。舒适的行走鞋是必备的,加上一种好奇心。在安全方面,要留在明确标记的路径上,以保护花园的遗产和您自己的安全。

坎布雷的核心:历史的丰富性
坎布雷位于法国上法兰西地区的北部省,拥有丰富的历史和文化。这座城市经历了几个世纪的冲突和解决,是商贸的十字路口和艺术建筑的宝库。它的公共花园是一个绿洲,不仅作为城市的肺部,也是故事的守护者。漫步在这个花园中,每一步都回响着过去的悄悄话,为坎布雷在地区历史上的贡献提供了独特的视角,概括了这个地区坚韧和美丽的本质。

气候洞察力
坎布雷:四季之城。坎布雷位于上法兰西地区,属于温和的海洋性气候,夏季温暖适中,冬季凉爽多云。春季从三月到五月,花园盛开,提供适合户外探险的温和气温。夏季虽然较热,但天空晴朗,阳光持久。然而,秋天(九月至十一月)可能是最风景如画的季节,因为城市在色彩艳丽中展现自己。冬天往往寒冷但人流较少,非常适合静谧思考。为了获得最佳的坎布雷花园体验,最好选择晚春到初秋,将宜人的天气与时节的视觉奇观相平衡。
自动生成。

技术信息

徒步
难度
非常容易
距离
680 m
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高程剖面

起点

6 Rang Saint-Jean , 59400Cambrai
Lat : 50.17456Lng : 3.23892

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兴趣点

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Le kiosque à musique

« Musique Que les orchestres se mettent à jouer Que nos mémoires se mettent à rêver Et laissons voyager nos pensées Laissons aller nos corps et flotter Musique » Nous voici devant le kiosque à musique. Imaginez, on est dimanche. C’est l’été 1868. Les Cambrésiens se pressent dans les allées du jardin public pour aller écouter la batterie-fanfare de Cambrai dans le tout nouveau kiosque à musique. On entend de loin les mélodies entraînantes des trompettes, des saxophones, les tubas, trombones, cornets à pistons, flûtes et clarinettes. Sur les chaises de fer forgé du jardin sont installés les belles dames en longues robes, dentelles, chapeaux fleuris, et ces messieurs en costume du dimanche, eau de Cologne, moustache et canotier sur la tête. Tant pis pour les retardataires : ils resteront debout ! Et partout, les enfants en culottes courtes et robes à volants gambadent, ils rient, ils chahutent, chassant les notes qui s’envolent et s’accrochent dans les arbres. Autour du kiosque, en hauteur, Beethoven, Mozart, Donizetti et d’autres célèbres compositeurs regardent d’un œil bienveillant ces sorties du dimanche. Fermez les yeux. Ne les voyez-vous pas ces enfants, ces parents, ces promeneurs entourant le kiosque, attentifs à la musique qui s’en échappe ? Ce kiosque anime les allées du jardin depuis environ 150 ans. Des générations de familles, de musiciens sont passés par là pour s’y divertir ou y flâner. Jean-Pierre Barillet-Deschamps n’avait sans doute pas imaginé cette vie de plein air dans son jardin. Jean-Pierre qui ? Comment ça Jean- Pierre qui ? C’est vrai, nous n’avons pas encore parlé de Jean-Pierre Barillet-Deschamps ! Un jour au XIXe siècle, ce monsieur Barillet-Deschamps, spécialiste des jardins, a imaginé le jardin public de Cambrai. Il coloré de rose, de vert, de terre les feuilles blanches de son carnet de dessin. Il a fait à proprement parler jaillir des arbres, des fleurs, des sculptures autour d’allées serpentines créant dans la ville un espace pour la promenade, le rêve et l’évasion. Et c’est lui qui a demandé à ce que l’on installe au milieu du jardin ce kiosque pour accompagner de musique le cœur des hommes, la vie des arbres, le chant des oiseaux.

28 Allée Saint-Jean 59400 Cambrai
- Cambrésis Tourisme -
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Pomone

Et bien, on voit que les jardiniers n’ont pas chômé ici ! Rien n’est laissé au hasard ! Chaque fleur, chaque buisson, chaque brin d’herbe, chaque arbre est à sa place. Pas question de se laisser aller à quelque folie sauvage, la nymphe Pomone y veille ! C’est elle qui est représentée ici. Le jardin est son royaume. Personne ne peut y entrer sans son accord et encore moins les hommes d’ailleurs, dont elle se méfie, au grand désespoir de Vertumne, le dieu des saisons et des arbres fruitiers qui est fou amoureux d’elle. Le pauvre, il a beau se déguiser en moissonneur pour plaire à la belle, il a beau lui offrir des paniers de fruits bien mûrs, conduire les bœufs pour travailler la terre, rien n’y fait ! Le regard de Pomone ne se pose jamais sur lui. Alors un jour, il a une idée. Il se présente à elle sous les traits d’une vieille femme et il parvient ainsi à devenir son amie, à gagner sa confiance. Jour après jour, Pomone lui raconte ses secrets, ses doutes, ses joies et ses peines. Un matin, Vertumne, toujours déguisé en vieille femme, lui raconte une histoire. « Anaxarète était une jeune chypriote, princesse de noble lignée, belle, fière, pleine de mépris pour les pauvres. Iphis, un jeune berger, était fou amoureux d’elle. Un jour, n’y tenant plus, le berger a déclaré sa flamme. Iphis était beau seulement, il était pauvre. Pour toute réponse, la belle lui a tourné le dos et s’en est allée sans dire un seul mot. Le pauvre berger était désespéré. Il s’est pendu. La cruelle Anaxarète n’a pas manifesté la moindre émotion en découvrant le corps sans vie de son soupirant. Aphrodite, la déesse de l’amour, était furieuse : « Puisque ton cœur est de pierre et bien, que tout ton corps soit pétrifié ». Et c’est ainsi que la belle orgueilleuse qui ne savait pas aimer est devenue un rocher. Voyant que Pomone était émue par l'histoire, Vertumne s’est révélé sous son vrai visage, resplendissant de jeunesse et de beauté. Pomone, rendue tendre par l’histoire qu’elle venait d’entendre, n’a pas su lui résister : elle s’est éprise de lui et a accepté son amour. Ce qui s’est passé ensuite ? Ça, c’est un secret, un secret que gardent jalousement les arbres. Ecoutez leurs murmures... Peut-être vous raconteront-ils ?

24 Place Leclerc 59400 Cambrai
- Cambrésis Tourisme -
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Gilliatt et la pieuvre

Vous l’avez trouvée ? Le sculpteur s’est inspiré pour cette statue d’une histoire racontée par Victor Hugo dans son livre Les travailleurs de la mer. Gilliatt, un pêcheur solitaire, épris de la belle Déruchette, part braver la tempête au large de l’île de Guernesey pour récupérer la machine d’un bateau échoué et ainsi obtenir la main de sa belle. Pendant une accalmie, épuisé, le pêcheur s’aventure dans les rochers pour trouver de la nourriture. Il plonge la main dans une crevasse pour saisir un crabe… « Tout à coup, il se sentit saisir le bras. Ce qu’il éprouva en ce moment, c’est l’horreur indescriptible. Quelque chose qui était mince, âpre, plat, glacé, gluant et vivant venait de se tordre dans l’ombre autour de son bras nu. Cela lui montait vers la poitrine. C’était la pression d’une courroie et la poussée d’une vrille. En moins d’une seconde, on ne sait quelle spirale lui avait envahi le poignet et le coude et touchait l’épaule. La pointe fouillait sous son aisselle. Gilliatt se rejeta en arrière, mais put à peine remuer. Il était comme cloué. De sa main gauche restée libre, il prit son couteau qu’il avait entre ses dents, et de cette main, tenant le couteau, s’arc-bouta au rocher, avec un effort désespéré pour retirer son bras. L’angoisse, à son paroxysme, est muette. Gilliatt ne jetait pas un cri. Brusquement, une large viscosité ronde et plate sortit de dessous la crevasse. C’était le centre ; les cinq lanières s’y rattachaient comme des rayons à un moyeu ; on distinguait au côté opposé de ce disque immonde le commencement de trois autres tentacules, restés sous l’enfoncement du rocher. Au milieu de cette viscosité, il y avait deux yeux qui regardaient. Ces yeux voyaient Gilliatt. Gilliatt reconnut la pieuvre. » Les couleurs, le mouvement, la puissance du corps de cette sculpture illustrent à merveille le combat entre l’homme et la pieuvre. Figée sur ce combat, elle ne nous dit pas pourtant pas comment tout cela fini, ni si Gilliatt finalement parviendra à conquérir le cœur de sa belle... Pour l’apprendre, il vous faudra vous aussi vous plonger dans le livre de Victor Hugo !

24 Place Leclerc 59400 Cambrai
- Cambrésis Tourisme -
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Orphée

Notre jardinier, Jean-Pierre Barillet-Deschamps, tenait vraiment à ce que la promenade dans le jardin de Cambrai soit un voyage dans les histoires grâce à ces sculptures. Avec le temps, ces œuvres de pierre ou de bronze s’usent, se patinent, changent de couleur, attrapent des mousses. Elles prennent de l’âge et finalement, elles racontent de plus en plus de choses… Ici, un jeune homme joue gracieusement de la lyre. L’instrument qui était autrefois posé sur son épaule a aujourd’hui disparu. A ses pieds, gît un chien monstrueux à trois têtes. C’est Orphée, le musicien et poète légendaire, dont la lyre et le chant étaient si mélodieux, dit-on, qu’il parvenait à adoucir le cœur des êtres et des animaux les plus sauvages. Même les arbres, les rochers, les dieux, les monstres tombaient sous son charme ! Quel duo ils forment avec la nymphe Pomone ! Les arbres, le jardin tout entier n’ont qu’à bien se tenir avec ces deux-là ! Seulement, si les amours de Pomone et Vertumne connaissent un heureux dénouement, on ne peut pas en dire autant de celles d’Orphée et de sa femme, la Dryade Eurydice… Eurydice, mordue par un serpent venimeux est morte, le soir même de ses noces avec Orphée. Le jeune marié était inconsolable. Il a décidé d’aller rechercher sa femme aux Enfers qui étaient la demeure de tous les morts. Grâce au chant de sa lyre, Orphée a adouci l’humeur de toutes les créatures qui gardent l’entrée des Enfers, jusqu’à arriver à Cerbère, le chien à trois têtes qu’on voit au pied de la statue. Ce monstre était redouté par tous tant sa cruauté était grande. Confiant dans le pouvoir de son chant, avec patience et mélodie, Orphée a endormi le monstre et il s’est présenté devant Hadès, le dieu des Enfers. Il l’a supplié en chantant de libérer sa bien-aimée et de lui permettre de revenir dans le monde des vivants. Charmé lui aussi, Hadès a accepté. Mais à une condition : sur le chemin pour remonter à la surface de la terre, Orphée ne devait ni parler ni se retourner pour voir Eurydice. C’est ainsi que le poète, suivi de sa femme, a pris le chemin qui sortait des Enfers. Pour la guider dans l’obscurité, Orphée jouait de la lyre. Il a vu la lumière au bout du tunnel… Alors, on ne sait quelle folie a traversé l’esprit d’Orphée. Peut-être a-t-il douté soudain de la promesse d’Hadès ? Peut-être n’entendait-il plus les pas de son Eurydice ? Alors qu’ils n’étaient plus qu’à quelques pas de la sortie, Orphée s’est retourné pour s’assurer qu’Eurydice était bien là… rompant le contrat passé avec Hadès. Pour la seconde fois, et pour toujours, Orphée a ainsi perdu sa femme… Cette tragique histoire d’amour a fait couler beaucoup d’encre.... Musiciens, peintres, écrivains, sculpteurs s’en sont inspirés pour la raconter à nouveau.

- Cambrésis Tourisme -
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Arbres en voyage

Dans ce jardin, les statues nous racontent des histoires, mais les arbres aussi, avec leurs formes étranges ou leurs noms venus de pays lointains. Regardez donc ce thuya qui se trouve à droite d’Orphée, avec sa dizaine de troncs. Approchez-vous ! Son écorce verte et rougeâtre ressemble à la peau d’un serpent géant immobilisé entre la terre et le ciel. Où est la tête ? Où est la queue ? A moins qu’il ne s’agisse des tentacules de la pieuvre de tout à l’heure ou encore de la chevelure de serpents de Méduse, un autre monstre mythologique... Un vrai terrain de jeu pour l’imagination que cet arbre ! Aujourd’hui, le thuya n’a plus très bonne réputation. Il est utilisé comme clôture, assez difficile à entretenir et on lui reproche parfois de manquer d’élégance. Pourtant, il y a environ 500 ans, cet arbre a sauvé bien des vies ! En 1550, l’équipage de l’explorateur breton Jacques Cartier, à qui l’on doit la découverte de l’actuel Canada, s’est trouvé bloqué par le froid, forcé d’hiverner pendant des mois, loin de tout, dans la région de Québec. La nourriture s’est mise à manquer et le scorbut s’est répandu très vite parmi les membres de l’équipage. Cependant, alors que l’épidémie faisait des ravages chez les marins français, les Indiens qui les accompagnaient dans cette expédition ne semblaient pas touchés par la maladie. Jacques Cartier a mené son enquête… Il a découvert que pour lutter contre le scorbut, les Indiens utilisaient un breuvage à base d’écorces et de feuilles de thuya, extrêmement riches en vitamines C ! Le capitaine s’est procuré le remède et l’a fait boire à ses hommes. Les effets sont spectaculaires ! Après huit jours seulement de traitement, non seulement ceux qui souffrent du scorbut sont guéris, mais Cartier rapporte également que ceux qui souffraient depuis des années d’autres plaies en ont tous été guéris

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Le séquoia

A présent, si vous vous replacez face à Orphée, vous apercevrez un autre arbre venu lui aussi d’Amérique du Nord : il a un large tronc dont l’écorce fissurée tend vers le rouge ; ses branches descendent vers le sol et ses fruits sont des cônes comme sur les sapins. Au toucher, l’écorce est légèrement spongieuse, un peu molle. Vous l’avez trouvé ? C’est un séquoia. Son nom lui vient d’un chef indien de la tribu des Cherokees. Ce chef était réputé être très fort, très persévérant, exactement comme cet arbre. Une très ancienne légende indienne raconte que le séquoia est le premier des arbres : placé au centre du monde par le créateur, il est le pilier autour duquel tout a été créé. Cet arbre symbolise la force à cause de sa taille et l’immortalité en raison de sa longévité. Celui que vous avez devant les yeux, même s’il est déjà l’un des plus grands arbres du jardin public, n’est encore qu’un petit enfant. En effet, aux Etats-Unis, les séquoias atteignent jusqu’à 100 mètres de hauteur. Celui-ci a encore bien le temps de grandir. Peut-être sera-t-il un jour le plus grand arbre du jardin ? Quand Jean-Pierre Barillet-Deschamps, le jardinier, a imaginé et dessiné le jardin, il voulait que ce soit pour les promeneurs comme un voyage. Grâce aux sculptures et aux arbres, il nous a emmenés dans le jardin idéal Pomone, aux enfers avec Orphée et Eurydice, en pleine mer avec Gilliat, en Amérique avec le thuya et le sequoia. On pourrait continuer le voyage au Moyen-Orient avec le cèdre du Liban, cet arbre au milieu de la pelouse avec ses aiguilles un peu bleutées ; on pourrait aller en Asie également avec le ginkgo biloba, juste à gauche du séquoia, tout seul face à la grande pelouse. Le ginkgo est d’ailleurs à lui-seul un poème tant il a de noms différents : arbre aux mille écus, arbre aux quarante écus, noyer du Japon, patte de canard, abricot d’argent... On pourrait inventer encore bien d’autres noms !

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