La montagne du Cognelot, où s’accrochent encore quelques arpents de vigne, a été longtemps l'objet de superstitions. Les sabbats tenus par le diable rouge alimentaient les conversations tenues à voix basse. Au cours de ces réunions, se transmettaient oralement, depuis des générations, les traditions ancestrales souvent empreintes de paganisme et combattues par l'Eglise. D'où vient ce nom donné au diable ? Certainement des grands feux allumés sur les lieux du sabbat afin de convoquer les participants. Sur les friches dénudées du Cognelot, on disait aussi que les "ronds de sorcières" (en réalité ronds de champignons) étaient les traces des sarabandes infernales menées là. Et quiconque était suspecté de sorcellerie subissait la rigoureuse justice de l'époque.