Né d’un vœu d’un seigneur de Pestivien et de sa Dame, cet édifice, premier exemple de l’adaptation du génie breton de l’architecture de la Renaissance, fut érigé entre 1500 et 1583, sous la conduite du Maître d’œuvre Fouquet Jehannou. Cet édifice, qui ne comporte pas moins de 38 représentations d’enfants, est dédié à la Vierge protectrice de la Maternité (Bulat du breton bugel- enfant, bugelat- enfanter).
A remarquer : l’étonnante suite macabre comportant 5 représentations de l’Ankou (en Bretagne, l’Ankou
symbolise le «passeur» des âmes). Celui du contrefort brandissant 2 tibias fut qualifié de «spectre hurleur
de la mort» par Prosper Mérimée au 19
ème
siècle.
La flèche de l’église Notre Dame de Bulat, la plus
haute des Côtes d’Armor, culmine à 66 mètres.