Si le Calvaire a depuis longtemps perdu son caractère religieux, il a toujours été cher aux Andennais qui ont eu à cœur de l’entretenir et de le conserver au fil des siècles.
En 1913, un comité est fondé dans le but de restaurer le Calvaire d’Andenne. Il obtient de la Commune un subside de 2 000 francs ainsi que 3 000 francs de souscriptions. À cette époque, les potales et la chapelle sont entièrement restaurées. Les niches des potales sont alors ornées de tableaux représentant le Chemin de la Croix peints par Charles Bonhivers (peintre local qui trouvera la mort l’année suivante pendant le siège de Namur). Aujourd’hui, ces peintures ont disparu, on ne sait pas quand elles ont été enlevées… Toujours en 1913, le chemin en lacet est redressé et garni de bancs et le versant de la colline est partiellement déboisé. Malheureusement la Première Guerre mondiale met fin à cette belle initiative et par manque d’entretien, le chemin du Calvaire redevient bien vite impraticable.
Lors des derniers travaux, en 2009, la chapelle sommitale du Calvaire a été démontée pierre par pierre et remontée quelques mètres sur la droite de son emplacement initial (elle menaçait de tomber dans une fosse toute proche).
Depuis le Calvaire, vous aurez une vue imprenable sur les vieux quartiers de la ville et sur la vallée de la Meuse. La table panoramique actuelle a été placée sur une construction circulaire plus ancienne ; il s’agit d’un bunker de la Défense Contre les Avions allemande, datant de la Seconde Guerre mondiale.