La restauration (1998-2010)
Il s'est déroulé en quatre phases :
1. Joindre les fragments et identifier leur position originale (1998-2000)
Plus de 3500 fragments d'éléments d'architecture en pierre ont été réassemblés. Fixés au moyen de résine époxy, ils ont fini par constituer plus de 400 blocs. Une recherche approfondie (restitution) a permis de localiser leur emplacement original.
2. Sculpture des pièces fragmentaires ou manquantes (2001-2007)
A l'aide d'un pantographe - une sorte de compas qui permet de sculpter des fragments pour compléter de manière précise la pièce originale - des centaines de fragments manquants ont été sculptés. Par la suite, tous les éléments d'architecture ont été réassemblés, afin de vérifier l'exactitude de l'hypothèse de restitution.
3. L'anastylose (2008-2010)
L'édifice fut ensuite de nouveau démantelé. Commença alors la reconstruction proprement dite, impliquant la fixation définitive des différents éléments. Comme dans l'Antiquité, les blocs furent reliés entre eux à la fois horizontalement et verticalement. A la fois suffisamment résistantes pour maintenir la cohésion de l'ensemble mais légèrement plus fragiles que la pierre d'origine, ces jointures seront les premières à se briser en cas de force excessive, évitant ainsi fissures et fractures dans les différents blocs. Afin de diminuer le risque sismique, un coussin de néoprène a été ajouté sous l'architrave.
4. La remise en eau
Pour redonner à la fontaine son apparence d'antan, le basin est maintenant réapprovisionné en eau à partir de la Fontaine Dorique.