Cet ancien cimetière abandonné en 1871 possède encore quelques croix et stèles en calcaire, en schiste ou en fonte des XVIII° et XIX° siècles. Il entourait l'église d'autrefois. La chapelle actuelle est aménagée dans la base de la tour ouest de cette église.
De plan carré et à toiture pyramidale, elle est ornée d'un élégant portail néoclassique mentionnant l'année 1812 comme date de construction. Au-dessus se trouve un relief de saint Remacle évêque, alors que la toiture est coiffée d'une croix associée à un cœur transpercé de sept glaives, symbole de Notre-Dame des Sept Douleurs. Cette chapelle est connue sous les deux vocables. Du côté droit, plusieurs éléments d'architecture millésimés, de provenance inconnue, ont été disposés autour d'une fenêtre ogivale du XVII° siècle.
En 1717, la Confrérie Notre-Dame des Sept Douleurs, fraîchement établie, érige un chemin de croix de sept stations entre le centre du village et l'ancienne église régionale Sainte-Croix. Le long du mur gauche du cimetière, un calvaire de cette époque montre sur son fût une pieta transpercée des sept glaives de la Douleur. C'est, avec un calvaire situé contre le mur d'une maison de la rue Concordia, les seuls vestiges primitifs de ce chemin de croix. Les autres stations ont été remplacées à la fin du XIX° siècle par des édicules en forme de temple. Elles illustrent la vie de la Vierge Marie.