SYMB 7827
La représentation, le 15 mars 1886, du premier acte de 'La Walkyrie' ainsi que de la deuxième scène du Crépuscule des dieux, tous deux dans une traduction de Henri La Fontaine , organisée dans l'atelier de Constantin Meunier par l'Association wagnérienne universelle, témoigne de l'importance que revêt Wagner aux yeux des artistes. Peintres, sculpteurs, dramaturges, poètes et, bien évidemment, musiciens verront en lui un véritable modèle.
Dès 1885, 'L'Essor' avait consacré une séance musicale au compositeur. Deux ans plus tard, Delville réalisera son 'Tristan et Iseult' dans un esprit qui mêle à l'opéra la réminiscence de sa lecture de l'Axël de Villiers de l'Isle-Adam.
(d'après Michel Draguet, in 'Le Symbolisme en Belgique', Bruxelles, MRBAB, 2010, p. 163)