Simenon connaissait bien cette rue de la Province puisqu’elle se trouve sur l’itinéraire suivi par l’enfant de chœur qu’il a été dans sa jeunesse. L’écrivain s’est souvent plu à rappeler qu’à l’époque où il fréquentait l’institut Saint-André de la rue de la Loi, il servait aussi la messe à la chapelle de l’hôpital Bavière. Chaque fois qu’il évoque ce trajet, le romancier le situe en hiver et l’enfant est immanquablement assailli par une crainte essentiellement due à l’obscurité.