Manhay : circuit vélo 'Mémoire'

Sur la route dite du "Tracé de Lamormenil", nous pouvons découvrir sur le côté de la route, à 600 mètres de la route Baraque de Fraiture - La Roche, un monument dédié à l'équipage d'un chasseur-bombardier canadien. De retour d'Allemagne, cet avion fut abattu et tomba à Lamormenil en mars 1945. Le trou de l'impact est toujours visible à quelques mètres du monument.

Située sur le mur de l'ancienne gare, une plaque commémorative rappelle le courage et le sacrifice d'un bataillon de parachutistes du 517e régiment d'infanterie. Pendant deux jours, blindés et infanterie alliés tenteront de reprendre le village de Manhay. Sous la mitraille des bombardements, il ne faudra que quelques heures à ces guerriers pour déloger des ruines de Manhay les soldats allemands. Nombre d'entre eux perdront la vie lors de cette attaque nocturne du 26 au 27 décembre 1944

Situé sur la route secondaire qui conduit à Vaux-Chavanne, ce monument a été érigé à la mémoire de Jules et Thérèse Danloy. Peu après l'envahissement de Manhay par les troupes allemandes, plusieurs familles de Manhay tenteront de fuir la localité au moment des combats. C'est ainsi que Jules et sa sœur Thérèse seront abattus par les Allemands le 25 décembre 1944.

Inaugurée le 17 décembre 2017, ce monument rend hommage à deux divisions qui ont combattu pour la défense de Manhay : la 7e blindée et la 106e d'infanterie. Ayant évacué le secteur de Saint-Vith, ces rescapés, fatigués d’une bataille qui durait depuis une semaine, se sont repliés sur Manhay. Les éléments blindés s’installent au village et au sud du périmètre. En cette veille de Noël, ils reçoivent l’ordre de se replier afin de former une nouvelle ligne de front. C’est au moment du repli que les Allemands attaquent et envahissent Manhay et Grandmenil. Dans les hauts rangs de l’armée, il est décidé que Manhay et son carrefour doivent être repris « coûte que coûte ». C’est aux deux unités que l’on demande de reprendre Manhay. Deux tentatives seront lancées à travers ce champ situé derrière le monument, face à des Allemands retranchés dans les ruines du village. Toute tentative est vouée à l’échec et les unités perdront de nombreux hommes dans ces prairies.

Inaugurée le 17 décembre 2017, ce monument rend hommage à deux divisions qui ont combattu pour la défense de Manhay : la 7e blindée et la 106e d'infanterie. Ayant évacué le secteur de Saint-Vith, ces rescapés, fatigués d’une bataille qui durait depuis une semaine, se sont repliés sur Manhay. Les éléments blindés s’installent au village et au sud du périmètre. En cette veille de Noël, ils reçoivent l’ordre de se replier afin de former une nouvelle ligne de front. C’est au moment du repli que les Allemands attaquent et envahissent Manhay et Grandmenil. Dans les hauts rangs de l’armée, il est décidé que Manhay et son carrefour doivent être repris « coûte que coûte ». C’est aux deux unités que l’on demande de reprendre Manhay. Deux tentatives seront lancées à travers ce champ situé derrière le monument, face à des Allemands retranchés dans les ruines du village. Toute tentative est vouée à l’échec et les unités perdront de nombreux hommes dans ces prairies.

Installé le long de la route Nationale, au carrefour de la route de Bomal, un monument a été érigé en l'honneurdu 238e bataillon de génie, une unité de corps d'armée qui avait reçu l'ordre le 24 décembre 1944 d'installer une position défensive. Les 700 hommes que comportait cette unité placèrent à même le sol des milliers de mines qui seront recouvertes dans la nuit par quelques centimètre de neige. C'est dans la prairie à l'arrière du monument que 5 chars allemands seront détruits par ce champ de mines lors de l'assaut sur Grandmenil.

Ce char Panther (Mark V) était l’un des 5 blindés abandonnés dans le champ de mines à l’entrée du village. Ce véhicule de 43 tonnes était composé de 5 hommes d’équipage et doté d’un canon de 75mm et deux mitrailleuses de 7.62. Celui-ci appartenait au 2ème régiment blindé de la 2ème division panzer SS. Plus de quinze véhicules de ce genre seront abandonnés aux alentours de Grandmenil, point extrême de l’avancée de cette redoutable division aux double éclairs sur le col surnommée « Das Reich ».

Sur la place, en face du char, un monument a été érigé en hommage aux soldats alliés de la 75e division d'infanterie et 3e division blindée. Pendant plusieurs jours, des éléments de ces unités feront face aux troupes SS dans le secteur d'Oster, Lafosse et Grandmenil.

Ce musée est consacré aux unités américaines qui ont libéré Manhay et est l'aboutissement de 30 ans de recherches pour son propriétaire Patrice Dalrue.Le contenu du musée est inédit: des reconstitutions avec des effets 3D et des milliers de pièces de collection ! L’accent est mis sur les combats qui se sont déroulés dans la région de Manhay. Implanté à proximité du char Panther et du monument dédié à la 75e, ce nouveau musée est dédié aux unités américaines qui ont libéré la région, à savoir la 3e division blindée et la 75e division d’infanterie. La 2e division panzer SS Das Reich est également évoquée.L’histoire de la prise de Grandmenil et l’attaque de La Baraque de Fraiture sont contées. Les visiteurs peuvent revivre la scène du trou du loup et le geste héroïque du caporal Richard Wiegand.

25 Décembre 1944, un bombardier américain B-24 survole le village de Lafosse. Il revient d’une mission qu’il a effectuée au-dessus de l’Allemagne. Endommagé grièvement par les chasseurs allemands, l’avion en feu perd de plus en plus d’altitude. Plusieurs membres d’équipage sautent de l’avion tandis que les pilotes restent aux commandes de l’appareil. Lorsqu’il arrive au-dessus de Lafosse, à basse altitude, il perd un de ses moteurs avant de se cracher dans un champ à proximité. Sur les 9 membres d’équipage, seul deux d’entres eux auront la vie sauve.

Face au monument des parachutistes du 325e régiment se trouve le tube d'un canon allemand Pak 40 de 75 mm. Celui-ci fut retrouvé en 1996 sous la route Nationale lors de travaux d'égouttage. Les anciens du village avaient le souvenir qu'un engin militaire avait été enseveli dans un énorme trou d'obus situé à quelques mètres du carrefour de Manhay.

Village martyr, Odeigne va payer un lourd tribut lors de la 2ème guerre mondiale. Ce monument érigé en 1952 nous donne les noms de 32 habitants. Parmi eux, deux soldats, Albert Huet et Albert Molhan, mortellement blessés lors de la campagne des 18 jours. Il y eut aussi Victor Marquet, qui mourut pendant l'exode sur les routes de France en mai 1940. Il y eut également un résistant, Camille Fagnant qui fût arrêté en 1943 et incarcéré dans diverses prisons avant d'être transféré vers l'Allemagne aux camps de concentration de Esterlingen, Gross-Strelitz et finalement à Brig-Vanhlo où il succombera après de nombreuses souffrances. Lors des événements de décembre 1944, la population va vivre un véritable calvaire. Le 21 décembre, les premiers obus tombent sur le village et font une première victime, Jules Remacle. Dès l'arrivée des Allemands, ceux-ci n'ont aucune pitié et sans raison commettent des assassinats. Alfred Fagnant, François Dessy et Nestor Bastin en sont les victimes. Quelques jours plus tard, furieux de leur échec sur le front, quelques soldats allemands se vengent sur la population innocente. Edouard Wuidar, son épouse Zélie Monfort et leur fils Jules, ainsi que Ferdinant Monfort sont tués par une grenade lancée dans la cave où ils avaient trouvé refuge. Jean Nadrin est tué par les bombardements, mais cette fois, ils sont alliés !

De nombreux Odeignois sont expulsés de leur maison et se dirigent vers Les Tailles. En cette période de l'année, il fait froid et la neige est présente. Lors des événements et quelques semaines après la bataille, plusieurs personnes seront victimes de refroidissement et d'épuisement. Parmi celles-ci, des personnes âgées mais aussi deux enfants : André Rouffignon (13 mois) et Marie-Thérèse Fagnant (18 mois). Début janvier, les troupes américaines ont lancé la contre-offensive et les bombardements sont terrifiants et sans précédents. Le 4 janvier 1945, un obus explose dans une cave où se trouvent plusieurs familles. Jean-Baptiste Rouffignon, Emile Thomas, Louis Cornet et son épouse Mathilde Boclinville sont tués sur le coup. Irma Boclinville succombera un peu plus tard à ses blessures. D'autres villageois sont grièvement blessés dont les enfants de Jean-Baptiste Rouffignon. Après la bataille, les habitants découvriront également dans les bois près de Freyneux les corps sans vie d'Alphonse Collard et cinq personnes de cette localité.

Sur les hauteurs du village, rue du Monument, nous pouvons découvrir cette pierre dédiée à deux frères originaires de Malempré. Jules et Joseph Collignon avaient respectivement 29 et 21 ans. Ils habitaient Commanster, un village frontalier annexé par l'Allemagne dès 1940. Ne voulant pas servir sous les drapeaux nazis, ils quitteront leur domicile pour s'installer clandestinement à Malempré. En décembre 1944, les Allemands ont lancé une offensive dans les Ardennes, mais le front est stabilisé entre Malempré et Vaux-Chavanne. Pris de panique, Jules et Joseph décident de quitter le village car les troupes SS occupent la localité. Peu après leur départ, ils sont interpellés et reconduits pour un interrogatoire au presbytère. Quelques instants après, ils sont emmenés, entre deux Allemands, sur les hauteurs de Malempré, dans les bois situés à l'arrière du monument. Au printemps 1945, à la fonte des neiges, on retrouvera les corps sans vie des frères Collignon, assassinés d'une balle dans la nuque le 26 décembre 1944.

Sur le mur du cimetière, au pied de l'église, une stèle a été inaugurée en l'honneur des troupes américaines ayant combattu lors de la bataille aux alentours de Malempré. En décembre 1944, des éléments de la 82e division aéroportée et de la 3e division blindée ont la responsabilité de protéger la région. Le 23 décembre 1944, des blindés de la 9e division se retirent de Saint-Vith et prennent position au village. Le lendemain, ce sont d'autres unités qui s'installent au village et dans le voisinage de Manhay, parmi elles, la 7e division blindée. C'est lors du réveillon de Noël que les troupes allemandes de la 2e division panzer SS occuperont le village. Non loin de là, au lieu dit Belle-Haie, des troupes de ka 3e division blindée et 509e bataillon Parachutiste se replient vers le village et entrent violemment en contact avec l'ennemi. Plus tard, le 3 janvier 1945, la contre-offensive a lieu et ce sont des éléments de la 3e division blindée et 83e division d'infanterie qui libèrent la localité. En remerciement, une stèle en bronze, placée à côté du monument, sera offerte par les vétérans de la 3e division blindée en reconnaissance à la population.

Cette stèle placée sur le mur d'un atelier, rue Saint-Martin n°11, nous rappelle le souvenir d'un habitant de Malempré. Jules Voz avait 22 ans lorsqu'il fut arrêté à la sortie de la messe le 6 avril 1944. Prisonnier politique, il sera envoyé dans les camps de Emmerich et Uguenvagen en Allemagne avant de retrouver la liberté le 13 avril 1945.

La maison Stevart, située dans les bois, était un abri pour les résistants de l'Armée Secrète dont la mission était le sabotage. Ce fut à la suite de l'arrestation de deux membres du secteur de Hotton que les Allemands lancèrent, le 19 septembre 1943, une attaque contre cette position. Un combat s'en suivit et les Allemands perdront plusieurs hommes. Un résistant sera fait prisonnier et un autre, Albert Lacroix, âgé de 16 ans et demi sera tué.

Le 16 septembre 1944, lors du retour d’une mission vers l’Allemagne, un tragique accident survient dans le ciel lorsque deux avions P-38 Lightning se télescopent dans les nuages. L’un des deux avions tombe près de Lierneux tandis que celui du jeune pilote James F. Parker s’écrase sur les hauteurs de Manhay au lieu-dit « Bahou » non loin de l'endroit où ce monument a été érigé. Ils étaient tous deux pilotes dans la 9ème Air-Force, au 394ème Escadron du 367ème Fighter Groupe et effectuaient leur 18ème mission.

Installé en face de la maison communale, ce monument est dédié aux parachutistes du 325e régiment planeurs 82e division aéroportée. Cette unité a reçu la responsabilité de protéger le secteur de Manhay - Bra - Lierneux - Fraiture et Malempré lors de l'offensive des Ardennes. Le 26 décembre 1944, elle défendit avec force et courage le village de Vaux-Chavanne qui ne tombera jamais aux mains des Allemands.