Aux abords de ce sentier vous aurez le plaisir de côtoyer de belles bâtisses en terre. En effet, à Melesse, comme dans la majeure partie du bassin rennais, les techniques de construction dites de la « Bauge » et du « Torchis » se pratiquent à partir du XVIIème siècle et surtout entre 1860 et 1925.
Peu enclin à l’extraction de matériaux de construction usuels, la nature du sous sol favorise l’utilisation de l’argile mélangée à un liant végétal (paille de blé, ajonc ou bruyère) pour édifier les singulières masures qui retiendront votre attention.
Si ces murs couleur ocre reposent sur un petit muret en pierre appelé « le solin » c’est pour les isoler de l’humidité du sol. A l’époque, la richesse du propriétaire pouvait s’évaluer à l’épaisseur de cet onéreux soubassement. Quelques fours à pain, construits sur le même principe, nous rappellent la consommation de cette nourriture de base dans nos campagnes.
Sur la face avant se trouve une ouverture à hauteur d’homme dans laquelle on faisait brûler du bois. Quand les briques de la voûte intérieure étaient rendues blanches (atteignant 250 à 280 degrés), le four était débarrassé de ses braises. La cuisson pouvait alors commencer, porte fermée, le four restituait la chaleur accumulée. Lorsque le four était
intégré dans un bâtiment, souvent à usage de fournil, une cheminée était construite sur a face avant du four afin de permettre l’évacuation des fumées.
9.7 km
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max. 102 m
min. 61 m
94 m
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Bitume
Terre
Herbe