Cette randonnée aux frontières drômoises offre à son point culminant un magnifique belvédère avec une vue panoramique sur la chaîne du Vercors, la plaine romanaise et les monts d'Ardèche.
1/ En sortant du parking, prendre la D123 à droite. Tourner sur la première route à gauche, chemin Pré-du-Mulet. Dans le virage, continuer en face sur un chemin. Rester sur la même rive de la Joyeuse. A la fourche, monter par un chemin à gauche le long d’un verger, puis dans les bois. En haut, s’orienter à gauche et poursuivre sur le goudron pour rejoindre le hameau de Replat (alt. 315m). 2/ Emprunter à gauche le chemin du Replat. Passer le croisement de Bois Burais (alt. 320m). Gagner la D123, la suivre à gauche sur quelques mètres, puis virer à droite sur un chemin de terre. Il descend dans une combe. Continuer par une piste et retrouver le goudron au niveau d’une maison. Cheminer sur la route durant 250m jusqu’au carrefour avec un chemin. 3/ Virer à gauche sur le chemin Charaire et monter à travers prés et bois. Poursuivre en gardant la direction sur une petite route jusqu’au carrefour en T des Fenêtres. 4/ Obliquer à droite sur la route en crête à la limite départementale de la Drôme et de l’Isère. Au carrefour, grimper tout droit par la route des Crêtes qui amène à la table d’orientation (alt. 408m). Poursuivre par la route sur le plateau. Atteindre le lieu-dit Bel Air. 5/ Prendre à droite le chemin de la Mine-d’Or. Plus loin, continuer sur le chemin de terre, longer un long bâtiment d’élevage. Garder le cap à la descente. Déboucher sur une route dans un hameau. Virer à gauche et tout de suite à droite, chemin de la Maladière : la petite route arrive sur la D123. A gauche, revenir au parking de Parnans.
Les noyers
La noix de Grenoble étend le territoire de son AOC jusque dans le Nord-Est de la Drôme. Le noyer, dont l’étymologie latine « Juglans » vient de « Jovisglans » qui signifie « gland de Jupiter » est un arbre réputé pour la valeur gustative de ses noix, la noblesse de son bois et l’utilisation du brou en teinture. Il connait cependant une sinistre réputation dans la tradition populaire. Ainsi, il est recommandé de ne pas s’endormir sous un noyer au risque d’être visité par le Diable. Cette superstition repose sur une particularité botanique : le juglon, sécrété par l’écorce et les feuilles, s’oxyde au sol et empêche la croissance des végétaux alentour.
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