Depuis le coteau de Montalon et ses vestiges de vieux moulins à vent, découvrez le superbe panorama sur la vallée de la Dordogne ! Après avoir traversé un paysage alternant champs de maïs et vignes, le long d’un parcours ombragé, rejoignez le port de Plagne, lieu paisible au bord de la Dordogne. Le retour vers le bourg vous fera découvrir ses joyaux architecturaux, notamment le château Robillard et son parc.
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Cette église, qui a desservi un prieuré fondé après 1115, dépendant de l’abbaye de la Sauve-Majeure, a été édifiée en plusieurs campagnes de construction. L’édifice roman comprenait à l’origine une longue nef couverte d’une charpente en bois, un transept (au moins du côté nord) surmonté d’un clocher, un chevet polygonal constitué d’une travée droite en berceau terminé par un cul-de-four et une façade occidentale. Au XIIIe siècle, pour voûter la nef, on établit des piliers divisant alors la nef en deux travées, puis on surélève une première fois le mur extérieur du chevet. La résistance des piliers se révélant insuffisante pour contrebuter la poussée des voûtes, des contreforts extérieurs ont été construits à la hâte et parfois disposés de façon anarchique. A la fin de la période gothique, les bras du transept sont rebâtis et au XVIe siècle le clocher est surélevé d’un étage.
En 1628, la cité disposant d’un clergé réduit, la fondation d’un couvent de Cordeliers tant souhaitée a été décidée, dans un contexte de remarquable expansion religieuse. Les registres des comptes du couvent en énumèrent les bâtiments : l’église romane Saint-Etienne réparée et garnie d’ornements, le cloître, les cellules des moines, le chapitre, la cuisine, le réfectoire, les pièces annexes, sans oublier le grand chai et l’enclos planté en vignes. Les fouilles archéologiques de 1984, qui ont exhumé les fondations du portail occidental et celles d’une partie des murs de la nef de l’église romane, ont mis au jour des sépultures mérovingiennes et du XVIIIe siècle. Les sarcophages mérovingiens ont été conservés in situ ; on peut les voir au travers des dalles de sol vitrées. Dans des vitrines sont exposés les nombreux objets découverts au cours des fouilles.
A deux pas de la Médiathèque, ce parc, un jardin avec un petit verger, est également une aire des jeux pour les enfants. Inauguré en 2013, il est dédié à Gérard et Michelle Chambord, enseignants, militants de l’éducation populaire, et propriétaires des lieux avant le rachat par la mairie. Ils furent à l’origine de la création de l’Association des Œuvres Laïques(AOL) très active et du Comité du Secours Populaire de Saint-André-de-Cubzac.
Classé Monument Historique. Chef d’œuvre du néoclassicisme en Gironde, le château du Bouilh est un château inachevé… Jean Frédéric de La Tour du Pin-Gouvernet (1727-1794), ministre de la guerre en 1789, a fait construire ce château pour y recevoir dignement Louis XVI. L’architecte du Grand Théâtre de Bordeaux, Victor Louis, a dressé les plans de l’édifice destiné à remplacer la vieille bâtisse du XVIe siècle dont il ne reste aujourd’hui que la fuie. Le projet montre le château, composé de deux corps de bâtiments, disposés symétriquement par rapport à une rotonde centrale élevée sur un soubassement à arcades et à laquelle on accède par une double rampe à fer à cheval. Seront édifiés les deux corps de communs en arc de cercle s’achevant par un retour, le pavillon bas orienté au sud-ouest qui s’y raccroche et fait le lien avec le gros pavillon.
Planté au milieu d’une petite place, probablement sous le règne de Louis XIV, le platane de Robillard appartient au club très fermé des arbres tricentenaires. Ce vénérable ancêtre est protégé depuis le 19 septembre 1936, date à laquelle un décret a permis son classement à l’inventaire des sites naturels. Selon les botanistes les plus avertis, ce platane appartient à l’espèce Acerifolia Wild, un hybride de platane d’orient (Platanus orientalis) et de platane d’occident (Platanus occidentalis), apparu vers la fin du XVIIe siècle. Les platanes de cette espèce sont fortement implantés dans les villes où ils ont largement prouvé leur résistance à la pollution. La qualité des terres profondes du coteau de Montalon explique en partie les dimensions spectaculaires de cet arbre, classé aujourd’hui parmi les plus beaux arbres de France.
Ce petit manoir de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle, entouré d’un parc aux essences d’arbres variées, a appartenu longtemps à la famille de Robillard, dont un des membres a été conseiller au parlement de Guyenne. Puis, le monument est passé entre les mains de plusieurs propriétaires, avant de devenir la propriété de la commune. Cet édifice comporte un corps de logis rectangulaire à deux étages contre lequel s’appuie une tour octogonale hors œuvre, située au milieu de la façade. Elle contient un escalier en vis qui permettait d’entrer par des portes distinctes dans les deux pièces qui occupaient chacun des étages. La toiture du corps de logis, à haut comble à deux versants et pignons aigus décorés de crochets de pierre, et celle de la tour sont couvertes de tuiles plates.
Sur le coteau de Montalon, point culminant de la région et passage du 45e parallèle, au milieu d’un paysage de vignes, se trouvent les tours ayant appartenu à d’anciens moulins à vent, construits au XVIIIe siècle. Mentionnés sur la carte de Belleyme publiée à la fin du XVIIIe siècle, ils sont présents sur le cadastre de 1845, où on en dénombre une dizaine. Ils ne sont pas isolés dans la paysage ; aux environs immédiats se trouvent d’autres moulins : le moulin de La Vignolle, qui se détache bien sur le sommet du coteau joignant Montalon au Bouilh ; les trois moulins de Peyrelebade au pied du coteau et, dominant la rivière, le moulin de Port-Auger. Nombreux sur la crête des coteaux bordant au nord de la Dordogne, ces moulins sont typiques de l’Aquitaine.
Jacques-Yves Cousteau (1910-1997) naît dans cette maison dans la chambre du premier étage, au-dessus de la pharmacie de son grand-père. Le célèbre commandant de La Calypso, après une vie passée à parcourir mers et océans de la planète afin de les faire découvrir au public, choisit d’être inhumé dans sa ville natale auprès de ses parents.
Port de Plagne Autrefois, le port de Plagne, sur la Dordogne, a été un port de commerce où ont accosté les gabares chargées de tonneaux de vin, de céréales, de bois. Il a été également considéré comme un des plus importants ports de pêche à l’esturgeon de la Gironde. Le site de Plagne compte aujourd’hui un port de plaisance, une halte nautique et un club nautique. Le port possède toujours son ancien quai en pierre et des bornes de pierre munies d’un anneau de fer pour amarrer les embarcations. Deux cales (ou peyrats) recouvertes de pavés sont présentes. La municipalité veut redonner à ce port sa qualité patrimoniale et en faire un site touristique en engageant d’importants travaux. Un aménagement paysager en fait un lieu attractif.
Sur le site de Montalon, les cinq moulins à vent du XVIIIème siècle, aujourd'hui privés de leurs ailes, sont les seuls souvenirs des meuniers qui furent longtemps les "seigneurs" de ces lieux. Ils ont la particularité d'être situés sur le point culminant du Cubzaguais (73 mètres). Un magnifique panorama s'étend du tertre de Fronsac aux Côtes de Blaye en passant par Bordeaux. Au pied du Moulin de Montalon, une stèle indique le passage du 45ème degré latitude Nord, soit à égale distance entre le pôle Nord et l'Equateur.
Remarquable zone humide naturelle de protection de la faune et de la flore de 92 hectares, dont une partie est classée zone Natura 2000 depuis avril 2002, le site naturel du Moron est un lieu privilégié pour les amoureux de la nature qui est à son apogée au mois de mai. Plans d’eau, parcours de santé, circuits de visite et de randonnée... Un coin de verdure idéal pour se détendre ou pêcher, non loin de la fameuse grotte préhistorique de Pair-non-Pair.
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