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Description
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Étapes
Notes et avis
À voir autour

Lombez, visite audio du coeur historique

Lombez, visite audio du coeur historique
Crédit : Airimage/Matthieu Chambraud

Description

Visitez le centre historique de l'ancienne cité épiscopale et découvrez les détails de la grande et de la petite l'histoire, de l'évêché rural jusqu'à aujourd'hui !
Vous êtes à Lombez dans le département du Gers sur le territoire de la Gascogne toulousaine.
Cette petite ville de plus de 2000 habitants est fière d'un passé prestigieux : 500 ans abbaye bénédictine, 500 ans évêché, plus de 100 ans sous-préfecture.
Elle a de tout temps tiré sa richesse de la culture des céréales grâce aux alluvions de la Save, la rivière qui la traverse.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 23/10/2019
1.6 km
1 h
1 h 30 mn
1 h
1 h
max. 172 m
min. 163 m
15 m

Accessibilité

Styles : BaladeEn villeInsoliteTerroir
Publics : FamilleRoutardRandonneurs occasionnelsAdolescentsAccessible avec landeau/poussette
Thématiques : CouplesCulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

10 Place de la Cathédrale , 32220 Lombez
Lat : 43.47467Lng : 0.9102

Étapes

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1

Parvis et façade de la cathédrale

Vous êtes devant l'Office de Tourisme, en face de vous s'élève à 42 mètres au dessus du sol, la façade imposante de la cathédrale Sainte Marie construite du XIV-XVè siècles, surmontée d'un clocher octogonal à 5 étages en retrait, avec des baies géminées ornées d'arc en mitre. Inspirée de l'église des Jacobins de Toulouse, cette cathédrale est caractéristique de l'architecture gothique méridionale toulousaine, construite en briques roses, avec un aspect de forteresse dû à ses contreforts massifs et son chemin de ronde, rappelant les dangers de la Guerre de 100 ans. A présent dirigez-vous à droite vers ce grand bâtiment qui jouxte la cathédrale au sud.

3 Place de la Cathédrale 32220 Lombez
- office de tourisme -
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2

La sous-préfecture et la halle.

La sous-préfecture fut constuite en 1820 à l'emplacement de l'ancien évêché détruit au XVIIIè siècle. Aujourd'hui cet édifice abrite dans son rez-de-chaussée l'École de Musique et des associations culturelles, en attendant une restauration globale. Avancez un peu plus loin à droite, au 26 de la place de la cathédrale, la belle maison à deux étages est le seul vestige de l'ancien évêché, approchez-vous et regardez son balcon en ferronnerie portant les initiales AC du premier sous-préfet de Lombez, Ambroise Cassassoles, à côté au 24, une maison restaurée d'époque 1830 permet par un passage d'accéder à un parking mais aussi, tout au bout, à un petit lavoir. Ce petit lavoir, tout comme la halle construite vers 1840 à l'emplacement d'une cour de l'évêché fait partie des actions de modernisation et de dynamisation du village entreprises sous la sous-préfecture. Au moment de quitter la place de la cathédrale, regarder à votre droite, la grande maison à colombage qui date sans doute du XVIè siècle. À présent revenez à gauche pour entrer dans la rue du Barry Neuf.

1 Place de la Cathédrale 32220 Lombez
- office de tourisme -
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3

La rue du Barry Neuf

Vous venez de quitter le territoire de l'ancien évêché pour arriver à la rue du Barry Neuf, qui menait de l'entrée de l'évêché à la porte sud des remparts, dite d'Espagne (détruite en 1850) et qui est matérialisée aujourd'hui tout au bout de la rue par deux pilastres en briques roses. Avancez dans cette rue qui est bordée au sud par une suite de maisons du XVIIIè siècle remarquables pour leurs portes de bois en chêne massif clouté, encadrées de pilastres et linteaux en briques roses moulurées : s'arrêter en particulier au 12 devant cette pittoresque maison de chanoine, au 8 devant la large façade de cette hôtel particulier datant de 1771 qui se distingue par l'encadrement remarquable de sa porte, fait de deux pilastres à chapiteaux composites et un linteau de style baroque sculpté dans la brique, avancez toujours vers le bout de la rue, pour voir au 4, cette autre maison datée de 1631, ayant sans doute appartenu à des religieux, en raison du monogramme du Christ et de la Vierge JHS et MA que l'on voit incrusté dans une pierre de la façade. Faisant face à ces maisons, un alignement de remises à colombages garnies de briques servaient autrefois d'écuries, aujourd'hui de garages. Tournez dans la rue Jean Moulin à droite.

14-16 Rue du Barry Neuf 32220 Lombez
- office de tourisme -
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4

Rue Jean Moulin

Cette rue n'est autre que l'extrémité de la rue Longue, qui comme son nom l'indique, était la plus longue du village et conduisait d'une porte à l'autre au Moyen-Âge. Sur la maison datant du XVIIIè siècle, à l'angle des deux rues, au 32, les décors en ferronnerie du heurtoir et des appliques de la porte attirent le regard. Marchez jusqu'au milieu de la rue, là, sur votre droite, s'ouvre la rue des boulangers qui offre une perspective inattendue sur le porche de la cathédrale et rappelle les activités des commerçants et artisans, employés au service de l'évêque et des chanoines. Continuez dans la rue Longue au 14 et au 12, deux maisons à pans de bois du XVè siècle avec étage en encorbellement, évoquent la ville médiévale. A quelques pas, vous êtes arrivés à l'extrémité de la rue Jean Moulin qui est coupée par la rue des Pénitents qui porte ce nom actuel pour rappeler la Confrérie des Pénitents dont les locaux occupaient cet emplacement. Cette coupure correspond aux aménagements modernes réalisés par la sous-préfecture dans le souci d'aérer le centre ville médiéval et de donner un accès direct au nouveau boulevard des Pyrénées. Elle fut appelée lors de son percement la rue Désirée, tant les habitants l'attendaient depuis des siècles. Traverser, pour entrer dans la rue de la République nouveau nom de cette partie de l'ancienne rue Longue.

4 Rue du Barry Neuf 32220 Lombez
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5

Rue de la République

Arrêtez-vous place de la République créée récemment par la démolition de la rue des Greniers, asseyez-vous et levez la tête pour voir les "mirandes" du 22 et 20, galeries ouvertes sous les toits, permettant de voir, de prendre l'air et la lumière à l'abri. Repartez pour voir au 14 et au 16, les belles maisons cossues en briques maçonnées à façade droite du XVIIIè siècle. Plus loin au milieu de la rue de la République, arrêtez-vous devant le 12 pour retrouver sur cette belle maison le même décor chantourné qui encadrait la porte au 8 de la rue du Barry Neuf. Au 8 et 6, remarquez que les portes et les fenêtres sont en ras de chaussée, rappelant que le sol de Lombez s'est rehaussé de 1,50 mètres depuis le XVIIè siècle. Au bout de la rue de la République, entrez dans la rue Notre Dame.

24-26 Rue de la République 32220 Lombez
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6

Rue Notre Dame

A votre gauche, deux pilastres en brique rose matérialisent l'ancienne porte nord des remparts. Une statue de la Vierge à l'enfant en fonte du XIXè siècle protège l'entrée de l'artère la plus importante de la ville jusqu'au XIXè siècle. Au 4, un bâtiment moderne abrite depuis 2007 la Médiathèque municipale et la Maison des Écritures, résidence d'écrivains de Midi-Pyrénées. Avancez dans la rue, le reste de la rue est bordée à droite et à gauche par de superbes bâtisses du XVIIIè siècle pour la plupart : au 7, belle porte cochère surmontée d'un arc en plein cintre, maltraitée au XXè siècle pour abriter un commerce, au 9, porte à planches et contre planches clouées datée 1716 en haut du trumeau, au 11, maison datée de 1801, ornée sous le toit d'un décor de palmettes moulé dans la brique sans doute de l'entreprise Virebent à Launaguet. Plus loin à droite, au 14, une grande maison bourgeoise avec une corniche soulignée par une frise de triglyphes et métopes ainsi qu'une remarquable porte d'entrée en bois surmontée d'une imposte en fer forgé qui appartenait à une famille de meuniers et ecclésiastiques. En face de cette maison, quittez la rue Notre Dame et tournez à gauche dans la rue du Moulin.

4 Rue Notre Dame 32220 Lombez
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7

La rue du Moulin

Elle conduisait les habitants au moulin des chanoines ainsi qu'à l'entrée de la cathédrale qui, jusqu'en 1793, se trouvait pour les Lombéziens, à l'angle de la rue du Déversoir. Au milieu de la rue, on aperçoit à gauche la gourgue, nom du déversoir du canal du moulin... et sur la droite des remises à colombage et torchis qui servaient de grenier à céréales. Cette partie la plus ancienne du village, datant du premier bourg médiéval est en cours de réhabilitation. Avancez, au bout de la rue, vous voyez le moulin construit sur le canal avec ses fenêtres à meneaux au premier étage. Sur la petite place, belle vue sur le chevet de la cathédrale à comparer à celui de l'église des Jacobins de Toulouse et aussi, sur le grand lavoir construit à l'époque de la sous-préfecture pour améliorer la vie des lombéziennes. Prenez à droite la rue du Déversoir pour revenir sur le parvis de la cathédrale, puis rendez-vous boulevard des Pyrénées (via la rue du Barry Neuf) à l'angle du boulevard et de la route de Saint Adoure.

19-21 Rue Notre Dame 32220 Lombez
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8

Boulevard des Pyrénées

Au XVIIè siècle vous étiez là hors les murs de la ville, c'est pourquoi en 1663, Jean-Jacques Séguier de la Verrerie, évêque de Lombez put fonder un couvent de Capucins, bâtisse classée Monument Historique qui s'impose en face du Monuments aux morts. Imaginez que du XVIIè au XIXè siècle disparaissent successivement les remparts, les fossés et les canaux qui défendaient la ville pour donner place au boulevard des Pyrénées appelé pendant un certain temps pour ces raisons boulevard des fossés, devenue aujourd'hui l'artère principale du village. Au XIXè siècle, à l'emplacement des remparts, de grandes maisons bourgeoises se construisent, tournées vers le boulevard, précédées d'un jardin avec grille et pavillons d'aisance. L'ensemble du boulevard des Pyrénées avec ses maisons à jardin d'agrément devient alors un des attraits du paysage urbain de Lombez à l'époque de la sous-préfecture. Descendez le boulevard des Pyrénées pendant cinq bonnes minutes jusqu'au pont sur la Save.

36 Boulevard des Pyrénées 32220 Lombez
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9

La mairie et le pont sur la Save

Sur la route de Toulouse à l'entrée du village près du pont sur la Save se trouve l'ancien Tribunal construit en 1820 devenu Mairie de Lombez depuis 1951. C'est cette belle bâtisse en brique rose que vous voyez, construite en style néo-classique très à la mode à l'époque avec un portique d'entrée précédé d'un perron de six marches soutenant des colonnes doriques surmontées d'une frise de triglyphes et de métope, couronnée par un fronton triangulaire. Une promenade bordée d'arbres est aménagée le long de la rivière. Le pont construit en 1764 par Monseigneur Jacques Richier de Cérisy à l'emplacement d'un gué a été doublé en 1870 et vient d'être restauré, il conduit au premier faubourg de la ville, le Prat Béziau où se tenaient les marchés aux bestiaux. Une dalle en marbre blanc rappelant la construction du pont est visible en amont, sous le tablier dans l'axe de l'arche centrale. On peut la voir en se penchant derrière le petit pavillon à droite du pont. Traverser le pont aller jusqu'au bout du Prat Beziau.

2-6 Place de L Hôtel de ville 32220 Lombez
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10

Le portail de la cathédrale

Avant de visiter l'église, assurez-vous qu'il n'y a pas d'office religieux. à cette heure-là. Avant d'entrer, arrêtez-vous devant la cathédrale pour regarder le portail, à la différence de la façade, il est construit en pierre et en marbre. Ce portail comporte deux portes séparées par un trumeau en marbre et encadrées par deux colonnes soutenant deux arcs en anse de panier. Au dessus des portes, un tympan aveugle est entouré de cinq voussures en pierre (les parties cintrées) reposant sur de fines colonnes dont les chapiteaux sont ornés de motifs végétaux. Le tout est couronné d'un gâble triangulaire décoré de choux frisés terminé par un fleuron (en forme de fleur). Descendez maintenant les trois marches du porche et entrez dans la cathédrale par la petite porte à droite. Avant d'aller plus loin, tournez tout de suite à gauche pour regarder les deux chapiteaux qui encadrent la porte, transformés au XVIIIè siècle en bénitiers. Datés de l'époque pré-romane, ils pourraient provenir de l'église primitive de l'abbaye bénédictine fondée en 810 qui a précédé l'évêché créé en 1317. Continuez à votre gauche pour entrer dans le baptistère.

3 Place de la Cathédrale 32220 Lombez
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11

Le baptistère et le trésor

Ce baptistère d'époque romane en brique rose est de forme octogonale, dont les pans sont séparés par des colonnettes. Au moment de l'édification de la cathédrale, il a servi de base pour élever le clocher en 1346. Depuis les restaurations de 1969, le baptistère a retrouvé sa fonction originelle avec l'installation en son centre de la cuve baptismale du XIIIè siècle en plomb estampé, décorée de deux bandeaux superposés, l'un représentant une procession de moines dans des quadrilobes, l'autre, plus rare, une chasse exotique avec des animaux sauvages et fantastiques d'influence orientale. C'est également depuis 1969 que le baptistère accueille dans cinq vitrines un trésor d'orfèvrerie religieuse du XIXè siècle provenant de l'église de Lombez mais aussi d'autres églises de la paroisse. Jusqu'à ce qu'on le vole en 2002, c'est dans l'une de ces vitrines qu'était exposé le bras reliquaire de Saint Majan, saint patron du village et du Savès. Les fenêtres romanes ont été pourvues de vitraux contemporains dus à une élève du célèbre maître verrier Henri Guérin, originaire de Plaisance du Touch. La porte, qui est au plus bas, permet d'accéder aux orgues et au clocher lors des visites accompagnées. Le sol du baptistère correspond au sol de l'ensemble de la cathédrale à son origine c'est à dire 1,50 mètre plus bas que l'actuel, d'ailleurs un regard sous la vitre au pied du premier pilier dans la nef,vous permettra d'en voir la base sur le sol ancien. Ressortez du baptistère et avancez de quelque pas dans la nef centrale pour avoir une vue d'ensemble et laissez-vous conduire dans une découverte des richesses de cette cathédrale.

1 Place de la Cathédrale 32220 Lombez
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12

Les deux nefs et les vitraux

La cathédrale Sainte Marie, orientée vers l'est, se compose de deux nefs égales en hauteur mais inégales en largeur, toutes deux bordées de chapelles latérales. La nef principale construite la première dans la deuxième moitié du XIVè siècle comprend cinq travées fermées par une abside pentagonale. La nef du nord plus courte, en raison de l'empiétement du clocher, n'a que quatre travées et fut terminée au XVè siècle par une abside. Les deux nefs sont couvertes de croisées d'ogives retombant par des nervures à pénétration sur de puissants piliers cylindriques en pierre alors que l'ensemble des murs est bâti en briques (longueur de la nef principale 23 mètres, hauteur sous voûte 18 mètres à l'origine, aujourd'hui 16 mètres). Avancez jusqu'au chœur et asseyez-vous sur un banc à gauche de l'allée centrale pour pouvoir observer les vitraux datant de la Renaissance. De là, vous pourrez voir les vitraux des trois baies de l'abside ainsi que ceux qui se trouvent au dessus des voûtes des chapelles latérales au sud. Ces vitraux ont été commandés sous l'épiscopat de deux membres de la famille gasconne de Bilhères qui furent évêques de Lombez de la fin du XVè au début du XVIè siècle. Leurs armoiries sont visibles en bas du vitrail central de l'abside. Ces vitraux illustrent la vie de Marie et de son fils Jésus dans les trois grandes baies de l'abside ; dans la baie au dessus du trône épiscopal, la Pentecôte et dans les quatre autres baies du mur sud, les Évangélistiques. Pendant longtemps, cet ensemble de vitraux a été attribué à tort à Arnaud de Moles, le maître verrier de la cathédrale d'Auch, des recherches sont en cours pour retrouver l'auteur des vitraux lombéziens. Le gros œuvre de la cathédrale terminé, il faut savoir que l'embellissement de la cathédrale au cours des siècles a généralement été financé sur la cassette personnelle des évêques, qui pouvaient recruter des artistes venant de régions extérieures à la Gascogne. Entrez dans le chœur, passez derrière l'autel moderne en granit rose et regardez les stalles à votre droite et à votre gauche.

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Les stalles, les grilles en fer forgé, le maître-autel, l'orgue

Les stalles : Après une période de troubles importants au XVIè siècle, une accalmie s'impose au moment de l'avènement de Henri IV sur le trône de France. A Lombez, cela correspond à l'arrivée sur le siège épiscopal de trois évêques de la famille de Daffis de 1597 à 1657 dont le dernier commandera pour les chanoines trente stalles hautes et vingt stalles basses, dont les accoudoirs représentent des têtes toutes différentes sculptées avec humour. Le trône épiscopal n'est pas moins spectaculaire avec ses deux atlantes, de part et d'autre, d'inspiration antique. Sept sculpteurs y travailleront de 1651 à 1655 sous la direction de Guillaume Fontan de Toulouse et Jean Loze de Saint Élix. Au dessus de l'autel principal dans une niche en bois, vous voyez une statue de la Vierge à l'enfant, elle est en bois de tilleul sculpté, peint en blanc et or, datant de la même époque que les stalles. Les grilles en fer forgé : Regardez à l'entrée de la nef les grilles en fer forgé qui séparent le chœur de la nef principale et aussi celui de la petite nef. Tous les styles du XVIIIè siècle, de la fin du règne de Louis XIV à celui de Louis XVI y sont représentés. Ces grilles ont été forgées par Pierre Bertin (1783-1816), un samatanais, sous l'épiscopat de Guillaume de Maupéou, évêque de 1720 à 1751. On raconte que l'évêque ayant son frère à Versailles comme Chancelier du roi Louis XV, aurait envoyé le jeune Bertin se former dans les ateliers royaux. Petit détail, les grilles de la grande nef, encore d'esprit louisquatorzien, ont gardé leurs fleurs de lys, malgré la Révolution. Le maître-autel : Le 31è évêque de Lombez, Léon-François-Ferdinand de Salignac de la Motte Fénelon (1771-1787), petit-neveu du célèbre évêque de Cambrai transforma entièrement l'intérieur de la cathédrale. Il fit transporter les stalles qui se trouvaient jusque là au centre de la nef, dans le chœur qu'il aménagea d'une manière solennelle avec l'imposant maître-autel reposant sur quatre larges marches multicolores en marbre de Carrare. C'est à François Lucas, le célèbre sculpteur toulousain que fut confié l'ensemble du décor, en particilier le médaillon avec le profil de la Vierge Marie et le tabernacle. L'orgue : Depuis le chœur, il est possible de voir le buffet d'orgues en tribune au dessus du porche d'entrée. En 1780-1782, Guillaume Monturus construisit cet instrument, classé au titre des monuments historiques qui possède un très beau buffet sculpté à double corps placé sur une tribune élégante avec un balcon en fer forgé. Le blason que l'on voit sur le piédouche en pierre sculptée de l'encorbellement est celui de Henri de Chauvigny de Blot, dernier évêque de Lombez. De nombreux concerts de musique baroque sont organisés avec ce bel instrument de mai à septembre.

1 Place de la Cathédrale 32220 Lombez
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14

La chapelle de Saint Majan et La chapelle de Saint François

Sur votre droite, élevée en 1838 dans la cathédrale, pour honorer Majan, l'évangélisateur du Savès et le saint patron de Lombez. L'ensemble du décor sculpté dans la brique provient de l'entreprise Virebent de Launaguet. Au dessus de l'autel, un tableau du XIXè siècle illustre la légende dorée de Saint Majan qui aurait terrassé un dragon qui terrorisait la contrée, en jetant dans sa gueule son anneau pastoral. Ce miracle se serait passé sur le chemin du coteau qui surplombe Lombez où l'on peut voir aujourd'hui un oratoire édifié en 1872 à l'emplacement de la tombe de Majan mort en 610. Continuez vers la chapelle suivante dédiée à Saint François d'Assise dont on peut voir la statue dans une niche au dessus de l'autel. Les boiseries blanches et or de cette chapelle proviennent de l'ancien couvent des Capucins situé hors les murs dont vous avez pu voir le bâtiment dans la visite du village. Elles ont été remontées dans la cathédrale après la destruction de l'église du couvent. Une inscription sur l'autel nous apprend qu'elles furent réalisées par Henri Bertin, sculpteur à Samatan. Dirigez vous vers la sortie, vous passez à droite devant une statue d'un Christ gisant en pierre, daté du XVè siècle, qui faisait partie d'une mise au tombeau composée de sept personnages, détruite au XVIIIè siècle. En face de vous dans la grande nef, se trouve la chapelle de saint Jean Baptiste. Approchez-vous et allumez la lumière sur le mur à votre droite. Au sol des des deux côtés de l'autel, à droite, vous voyez la dalle funéraire, la plus ancienne conservée dans la cathédrale, de Guillaume de Durfort de Duras, évêque mort en 1378, représenté couché la tête sur un coussin, mains jointes, sur la poitrine, mitre en tête, la crosse appuyée sur le côté gauche. On peut lire une inscription qui court tout autour de la dalle "OBIIT GUILL de DUFORTIS EPIS.LUBAR. Requiescat in pace", à gauche, vous voyez la dalle funéraire de Guillaume de Maupéou, mort en 1751 qui fut pendant trente ans l'un des meilleurs administrateurs de la cité et du diocèse de Lombez. La dalle est en marbre noir avec ses armes surmontant une longue épitaphe. Vous venez de terminer la visite de la cathédrale Sainte Marie, si vous le souhaitez, vous pouvez aller vous rafraichir à l'Office de tourisme, en face en sortant de la cathédrale. Nous vous remercions de votre visite et... ma foi... à fort bientôt !

1 Place de la Cathédrale 32220 Lombez
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Information complémentaire

Tous droits réservés.

Conception et textes Marie-Thérèse Caille, enregistrement et voix René Hon et Anna Hayward pour l'anglais.

Auteur de la donnée

Image office de tourisme
proposé par office de tourisme
3 rue du Chanoine Dieuzaide 32130 Samatan France

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