L’étang de la Barde, d’une superficie de 6 hectares est alimenté par le ruisseau de la Valouse. Il a été créé afin d’alimenter en eau les roues de l’ancienne forge. Une promenade de 2 kms permet de faire le tour de l’étang. En longeant ses berges, vous découvrirez des plantes typiques de marais : cardamine des près, lobélie brulante ou le populage des marais mais aussi une faune remarquable : pic noir, héron cendré ou encore le cingle plongeur. Tout au long de la balade, des aires de pique-nique sont aménagés afin de partager un repas entre amis. Cet étang de 1ère catégorie est également ouvert à la pêche et les mycologues débutants ou confirmés pourront également découvrir la diversité des espèces de champignons poussant à proximité.
2 km
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max. 323 m
min. 299 m
22 m
22 m
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Au départ du parking de la maison du Parc, prendre le chemin à droite qui surplombe le parking. Suivre la berge le long de l'étang jusqu'à un ponton en bois qui franchit le ruisseau La Valouze.
En bout de ponton, laisser le chemin de gauche et poursuivre en face, continuer toujours tout droit en longeant les berges jusqu'au retour au parking.
Le domaine de la Barde, ancienne forge et filature, héberge aujourd'hui le Centre administratif du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin. La forge date du 16ème. En 1771, équipée d'un fourneau et d'une affinerie, elle produit 78 tonnes de fonte par an. Petit à petit, elle verra sa production baisser puis dans les années 1860, victime de la concurrence étrangère, la forge ferme pour laisser place à une filature qui à son tour cessera son activité une dizaine d'années plus tard. Propriété de la commune depuis 1986, celle-ci met le bâtiment à disposition du parc qui le réhabilite pour en faire son siège administratif. Le centre est inauguré et ouvre ses portes le 7 juin 2008.
Le boisement que vous avez à votre gauche est une hêtraie-sapinière. Elles sont plutôt rares sur le territoire du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin, où châtaigneraies, chênaies et forêts humides dominent. Les forêts de hêtres sont propices au plus grand des pics, le Pic noir, espèce protégée. Entièrement noire avec une calotte rouge, il est facilement reconnaissable. Omnivore, il se nourrit cependant principalement d’insectes du bois en tapant sur les troncs pour les faire sortir. Il creuse son nid de la même manière. Son tambourinage, obtenu là aussi grâce à son puissant bec, lui sert à marquer son territoire. Il peut durer jusqu’à 3,5 secondes à avec une cadence de 20 coups par seconde et peut s’entendre jusqu’à un kilomètre ! Alors tendez l’oreille ! Mais attention à ne pas le confondre avec le Pivert ou le pic épeiche qui habitent également dans les environs…
Nous sommes ici à la queue de l’étang, zone d’interface entre la terre, l’eau courante et l’eau calme. Le sol, inondé l’hiver, est gorgé d’eau. Parmi les arbres qui s’y développent, il y a le saule, que vous voyez tout autour de vous. A son pied, au printemps, on y observe souvent une petite fleur violette, la Lathrée. Connaissez-vous sa particularité ? Contrairement à la majorité de végétaux, elle n’a pas de partie verte, la chlorophylle, qui sert à la photosynthèse. Mais comment fait-elle alors pour ce nourrir ? Elle parasite le saule grâce à des suçoirs connectés aux racines qui en pompent la sève ! Vous comprendrez pourquoi on l’appelle aussi « la Clandestine »… Vous apercevrez peut-être aussi, au printemps, le « Populage des marais » avec ses grandes fleurs jaunes. Et avec un peu de chance, libellules et grenouilles seront de la partie…
Dordogne-Périgord le Département
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Jaune
Boucle
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