Venez découvrir Mallièvre, ses jardins accrochés aux coteaux façonnés par la Sèvre Nantaise. Laissez-vous surprendre, au détour d'une venelle, par ses maisons de maîtres et de tisserands, témoins d'un savoir-faire ancestral aujourd'hui disparu..
2.5 km
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max. 154 m
min. 125 m
34 m
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Styles : RandonnéeBaladeÀ la campagne Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgées Thématiques : CulturelPatrimoine |
Attention, traversée de route.
Pendant des siècles, au pied du château, les femmes y ont battu leur linge et chuchoté les joies, les peines, et les secrets du village. Ce lavoir date du 18e et est alimenté par les eaux de la Vouzay, il se situe dans le Faubourg des ménicles, établi par les tanneurs et les teinturiers. Certaines tuiles du lavoir appartenaient à l’église. Elles ont été changées lors d’une des rénovations de celle-ci.
Sous la muraille, à mi-hauteur, il offre une vue imprenable sur le site hydraulique de la Sèvre, le moulin à farine et la chaussée. Sur la rive opposée, découvrez l'ancien tissage à l'architecture industrielle du 19ème. La Sèvre a creusé le granit, dégagé dans ses flots des rochers chaotiques. Rivière complice de la vie des Mallievrais d'hier et d'aujourd'hui à qui elle a toujours procuré travail, loisirs et bonheur.
En 2019, la commune de Mallièvre a inauguré le jardin de plantes tinctoriales Marie-Eulalie. Qui est-elle ? Marie-Eulalie Fonteneau est née en 1834 à Treize-Vents. C’est la fille de Marie et Jean-Baptiste Fonteneau, le fondateur d’usines liées au textile et à la teinture à Mallièvre. En 1860, elle demande à sa famille de faire ouvrir une école pour filles dans la commune. En association avec les Niveau (une autre famille d’industriels), ce projet est accepté ! Aujourd’hui, le jardin situé derrière l’ancienne école Sainte-Marie est un hommage à cette initiative. Prenez le temps de le visiter !
Monument représentant un Poilu, mort, allongé, le bras droit replié sur la poitrine, un chapelet vendéen glissé dans la main. Sur le côté, à gauche, est agrafée la croix de guerre remise à tout soldat mort au champ d’honneur. Le col de son uniforme porte les insignes du 93e Régiment d’Infanterie (RI) basé à l’époque à La Roche-sur-Yon. Si, à l’époque, beaucoup de communes ont choisi leur monument aux morts sur un catalogue, à Mallièvre résidait depuis peu un jeune sculpteur, Henri Biron, dont le père était un artiste. La municipalité a donc décidé de lui confier le projet. Le conseil municipal, l’Etat et la Région ont financé en partie cette œuvre, mais c’est un élan de générosité des habitants qui a permis de financer la majeure partie de ce monument.
Ici, une ancienne chapelle de Templiers aujourd'hui transformée en maison d'habitation rappelle que Mallièvre fût au Moyen-Age une étape où des pèlerins, en route pour Compostelle, recevcaient le gîte et le couvert.