Vignoble et découverte en Côtes de Bourg

Les conseillères en séjour assurent plusieurs services de conseils et de réservation. Elles mettent également à votre disposition une boutique d'objets souvenirs issus en priorité des artisans et artistes locaux. Sur place, vous trouverez tout le confort nécessaire à votre séjour : Wifi, écrans vidéos, vélos électriques, visites commentées, etc. L'Office de Tourisme Bourg Cubzaguais est labellisé "Tourisme et handicap" depuis 2009 et a obtenu en juin 2022 le renouvellement de la marque nationale "Qualité Tourisme".

La Porte de la Mer, appelée aussi « Porte Bataillère », est la seule porte de la ville subsistant de l’enceinte fortifiée. Elle a été élargie pour permettre le passage des charrettes puis des voitures. Sur sa façade, on y distingue des armoiries sculptées dans la pierre durant la Guerre de Cent Ans : deux coqs hardis et une patte levée supportant un heaume de chevalier. L’ensemble surmonte un écu penché à l’anglaise.

Le lavoir est continuellement alimenté en eau par cette fontaine situé 20 mètres plus loin, aux pieds de la falaise. Cette villa de style mauresque surplombe le village et les rives de la Dordogne. Construite vers le début du XXème siècle, le propriétaire, fonctionnaire coloniale, souhaitait profiter de sa retraite à Bourg tout en gardant les souvenirs de ses états de service passés en Afrique du nord. Aujourd'hui propriété privée, ses extérieurs surprennent encore les visiteurs qui l'aperçoivent depuis le port ou du haut de la Porte de la mer.

Ce joli lavoir couvert date de 1828. Il est construit en pierre du Bourgeais et se présente sous forme de deux grands bassins : un bac de lavage et un de rinçage. Les lavandières y conversaient tant que ce lavoir fut rebâptisé par les Bourquais, habitants de Bourg, la "Chambre des députées" ! Il est continuellement alimenté en eau par une fontaine situé 20 mètres plus loin, aux pieds de la falaise.

Le port de Bourg connut une intense activité jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. On y voyait le cheminement des gabares, ces fameux bateaux à fond plat qui remontaient la Dordogne transportant des produits locaux jusqu’à Bordeaux. A Bourg, ils chargeaient les barriques de vin, la pêche de saison : crevettes, aloses, lamproies et esturgeon… et la pierre qui permit de construire les grands monuments de Bordeaux. Les quais étaient animés jour et nuit. Les bâtiments du port renfermaient des chais et des bureaux de négociants. A partir de 1725, s’y trouvait aussi une manufacture de verreries royales qui disparut à la Révolution. Au Moyen-âge, c’est là qu’avait lieu la célèbre foire Troque-sel. Ce privilège avait été donné à Bourg par le roi d’Angleterre. En échange du troc du sel, les Bourquais étaient exonérés de l’impopulaire gabelle, l’impôt sur le sel. C’est ainsi que des gens venus de toute la Guyenne se donnaient rendez-vous à Bourg, la 1ère semaine de septembre. Aujourd’hui, on ne troque plus de sel, cette tradition perdure toujours grâce à la foire animée qui envahit le port chaque année.

Perdue au milieu des vignes, l'église de St Trojan est de petite dimension, c'est pourquoi elle est souvent assimilée à une chapelle. Le portail d'entrée roman supporte le clocher pignon. Le sanctuaire est voûté en cul-de-four. Le bâtiment est décoré de nombreux corbeaux représentés ou supportés par différentes figures anthropomorphes.

La pierre de Bourg est une pierre blonde et calcaire, facile à travailler. Pendant des siècles, elle fut extraite des sous-sols puis acheminer jusqu'au port de Bourg avant d'être exporter à Bordeaux et dans toute la région. Elle a notamment servi à construire les quais de Bordeaux et son Grand Théâtre. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'une entreprise en activité, celle que vous voyez de l'entreprise Barboteau.

Le site des palus du Moron, d’une surface de 92 hectares est une zone humide abritant de nombreuses espèces végétales et animales. C’est un site classé Espace Naturel Sensible dont la protection de son patrimoine naturel est indispensable. Les zones humides sont en voie de disparition avancée (urbanisation, intensification des pratiques agricoles, drainage...) et doivent absolument être préservées car elles abritent plus de 50% des espèces animales et plus de 30% d’espèces végétales françaises. Par sa richesse en habitats naturels, espèces végétales et animales, le site fait l’objet d’une proposition en site Natura 2000 (réseau européen de protection du patrimoine naturel) et en ZNIEFF de type 1 (zone naturelle d’intérêt environnemental faunistique et floristique). Dès l’adoption de ce classement, ceci permettra de gérer ces zones de façon durable et de maintenir les espèces dans leurs conditions écologiques optimales.

Ces fenêtres paysagères sont des installations architecturales, modernes et autonomes réparties le long de la route de la corniche entre Bourg et Roque-de-Thau, ou à l'intérieur des terres lorsque le point de vue sur l'estuaire s'y prête. En complément des itinéraires de découverte, elles présentent des contenus sur l’histoire, la géographie, l’environnement, le patrimoine ou encore la culture du territoire. Au Moron, zone classée Espace naturel sensible Natura 2000, plusieurs espèces végétales et animales sont protégées. Vous les découvrirez grâces aux divers panneaux explicatifs de cette Fenêtre sur l'estuaire abritée du soleil sous un chapiteau moderne sculpté en fer forgé.

L'église St Michel de Marcamps est une église romane datant du 12ème siècle. Son mobilier a quasiment disparu. Néanmoins, ses vitraux ont été refaits dernièrement. De style contemporain, ils incarnent le patrimoine naturel et culturel du village de Prignac et Marcamps. Aujourd'hui désacralisée, elle accueille des expositions ainsi que des concerts.

Les gravures pariétales de la grotte de Pair-non-Pair sont les plus anciennes au monde. Elles représentent des chevaux, bouquetins, cervidés, mammouths et bovidés datés de l'Aurignacien (entre 33 000 et 26 000 ans avant Jésus-Christ). Cette grotte fût également un lieu d’habitat durant près de 60 000 ans avec la présence de l’Homme de Neandertal puis d’Homo Sapiens. Elle fut découverte près de la vallée du Moron en 1881 par un éminent archéologue local, François Daleau.

La façade occidentale (sauf le clocher) est classée Monument Historique depuis 1954. L'église possède des contre-forts ornés de modillons décorés tout comme le sont les chapiteaux intérieurs et extérieurs.

La partie la plus ancienne de l'église est la façade contre laquelle s'appuie un portail datant de la Renaissance. La rosace fut installée en 1865, les deux bas-côtés sont voûtés d'ogives tout comme le corps de l'église. L'autel Saint Joseph est en bois ajouré.

En complément des itinéraires de découverte, les Fenêtres sur l’estuaire présentent des contenus sur l’histoire, la géographie, l’environnement, le patrimoine ou encore la culture du territoire et plus largement de l’estuaire de la Gironde. A Villeneuve, la Fenêtre sur l'estuaire se matérialise par un ponton au-dessus des eaux de la Gironde. Le nom des espèces animales qui y séjournent sont gravées sur des plaques ornant la rampe d'accès. Une halte incontournable pour un point de vue unique sur l'estuaire

De Bourg à Villeneuve, partez à la découverte de cette route étroite et pittoresque qui longe la Dordogne pour ensuite dévoiler la formation de l'estuaire de la Gironde. Vous y découvrez les agréables jardins fleuris d'anciennes maisons de pêcheurs, des habitations remarquables nichées au coeur de la falaise ou encore ces fameux carrelets, curieuses cabanes perchées au dessus des eaux. Des paysages rares qui mêlent à la fois fleuve, pierre et vigne que l'itinéraire audioguidé "Terre d'estuaire" vous présente. Votre parcours sera également ponctué par les Fenêtres sur l'estuaire, aménagements paysagers et ludiques pour comprendre la faune et la flore qui vous entourent.

A "Furt", le long de la route de la corniche, la faune et la flore vous sont expliquées et illustrées grâce à des panneaux disposés de ci, de là. Ils sont agrémentés de diverses sculptures contemporaines.

En complément des itinéraires de découverte, ces fenêtres paysagères présentent des contenus sur l’histoire, la géographie, l’environnement, le patrimoine ou encore la culture du territoire et plus largement de l’estuaire de la Gironde. Au bord de l'estuaire, le long de la route de la corniche, de curieux blocs de pierre vous enseignent le patrimoine naturel des lieux. Prenez le temps de les lire !

Découvrez cette magnifique église romane dont le clocher est surmonté d'une vierge en pierre. Construite avec la pierre calcaire locale dite "du Bourgeais", elle ravira les amateurs d'architecture romane. Elle vous est ouverte tous les jours de 9h00 à 18h00.

Cette Fenêtre sur l'estuaire présente une rose des vents au sol depuis le promontoire dominant la Dordogne, la Garonne et l'estuaire de la Gironde. Ne manquez pas ce superbe point de vue.

La porte de Blaye, date du XIIIème siècle. Elle témoigne de l’enceinte fortifiée de Bourg. Autrefois, elle s’ouvrait entre deux tours, l’une ronde, l’autre barlongue (dont le côté le plus long se présente de face et généralement perpendiculaire à l’axe du bâtiment). Mais aujourd’hui, il ne subsiste que la tour ronde et une partie du couloir d’accès. Le reste a été détruit en 1839. On dit que Dartagnan il passa à de nombreuses reprises par cette porte. Il chevauchait alors à travers le canton, sur les routes menant à Bordeaux, pour transmettre les correspondances de Mazarin qui travaillait à la paix depuis Bourg. Le Traité qui mit fin à la Fronde qui rugissait à Bordeaux fut d'ailleurs signé à Bourg.

Cette place qui porte le nom de « place du District » rappelle que Bourg fut le chef-lieu de l’arrondissement de Blaye durant quelques années après la Révolution. Les deux canons de bronze ont été installés ici en 1898 et rappellent leur utilité d’antan. En effet, l’estuaire fut le théâtre de véritables batailles navales, d’attaques de pirates et de corsaires… A leurs côtés, une stèle fut élevée en 1933 à la mémoire du célèbre préhistorien François Daleau, décédé en 1927. Enfant du pays, descendant de la famille Brizard, il se fit connaître mondialement en 1881 en découvrant la grotte de Pair-non-pair sur la commune de Prignac et Marcamps, à 4 km de Bourg. A Pair-on-pair, il mit à jour des gravures pariétales datant de l’Aurignacien, entre 33 000 et 26 000 ans avant J.-C.. On peut y admirer les premiers essais artistiques de l’homme de la préhistoire. Infos +33 (0)5 57 68 33 40

Ces escaliers dits du « roy » doivent leur notoriété à une célèbre légende datant de 1650 mettant en scène le jeune roi Louis XIV, un figuier et un moine. On est à l’époque de la Fronde. Bordeaux s’est insurgée contre le pouvoir. Négociations, intrigues et émeutes secouent la région. Le Cardinal Mazarin, chef du Conseil, est chargé de rétablir cette situation de guerre civile, fâcheuse pour le royaume. Il se déplace avec le jeune Louis XIV, pas encore âgé de 12 ans, la Reine régente et de nombreux nobles de la Cour. Après une première installation à Libourne, ils décident de rejoindre Bourg afin d’être plus en sécurité et de s’assurer une position plus stratégique sur le confluent. Le roi arrive donc à Bourg le samedi 27 août 1650, vers les cinq heures de l’après-midi. L’équipage royal entre par la porte de Saint-André et se dirige vers la citadelle. Aux fenêtres des maisons, les Bourquais scandent des « Vive le Roi ! ». Le maire et les jurats de Bourg attendent le roi sous les galeries du Château de la Citadelle et lui remettent solennellement les clefs de la ville… Le gouvernement s’installe dans le couvent des Récollets où se situe aujourd’hui l’église Saint-Géronce. Et Bourg devient ainsi la capitale du Royaume de France ! Alors que 10.000 hommes de son armée commencent le siège de Bordeaux, Louis XIV qui n’est qu’un enfant partage son temps entre l’éducation que lui donne sa mère et quelques maigres occupations. La légende raconte qu’alors qu’il prenait un moment de récréation dans la cour des Récollets, son attention fut attirée par un beau figuier aux fruits très alléchants. Hélas, les branches étaient trop élevées et le roi ne pouvait attraper les figues. Un moine passant par là entreprit de l’aider en le soulevant dans ses bras. Mal lui en prit ! Les gardes aux aguets l’empoignèrent et le jetèrent en prison, l’accusant du crime de « lèse-majesté » pour avoir osé porter la main sur le roi. Par chance, la Reine mère s’amusa de ce récit rapporté par son fils. Elle ordonna la libération du moine dont le seul délit était d’avoir voulu rendre service. Depuis cet épisode cocasse, les escaliers qui appartenaient au couvent portent le nom « d’escaliers du Roi ». Le 28 septembre, la paix fut signée avec les Bordelais dans le réfectoire du couvent des Récollets. Le 5 octobre 1650, le roi quitta Bourg par le fleuve. Une galère de 40 rameurs avait été envoyée à son attention par la Jurade de Bordeaux. Imagine le port de Bourg lorsque la galère s’éloigna, escortée de 23 fiers vaisseaux et d’une nuée de petites barques…

Admirez ce splendide panorama sur la Dordogne et l’île d’Ambès. Chaque année, la Dordogne connaît son heure de gloire avec la formation d'une vague rarissime : le « Mascaret ». Elle est visible à 30 km. C’est une expérience unique pour les nombreux surfeurs qui tentent de la chevaucher. En contrebas, une épave italienne date de la Seconde Guerre mondiale : le « Glisia ». Lorsque le gouvernement italien se désolidarisa de l’Allemagne hitlérienne et signa l’armistice avec les Alliés en septembre 1943, les Allemands saisirent leur biens. Trois cargos amarrés dans le port de Bordeaux furent réquisitionnés et… plastiqués. Celui-ci fut détruit le 26 août 1944. Une autre épave, celle du « Frisco », peut être vue depuis la route de la corniche.

Vous voyez ces orifices dans la roche ? Ils conduisent aux cuves à pétrole, construites dans d’anciennes carrières de pierre. En 1938, la Sibourg, une société immobilière de Bourg, proposa de construire des entrepôts de carburant dans les carrières souterraines. Si ce projet allait apporter du travail à un certain nombre de Bourquais, il ne fit pourtant pas l’unanimité. Entreposer de l’essence sous la ville avec le risque d’être bombardé ! Les travaux d’aménagement, conduits par l’entreprise Sainrap et Brice, commencèrent pourtant en 1939. Lorsque les Allemands s’installèrent à Bourg, ils s’emparèrent des plans et firent exécuter la fin du travail au titre du S.T.O., le « Service du Travail Obligatoire ». En 1941, une canalisation souterraine fut construite afin d’acheminer le carburant de la citadelle à la gare de Bourg. Elle permit aux Allemands d’alimenter leurs véhicules de guerre. On dénombre 7 cuves de 8 mètres de large et de 40 à 65 mètres de long. Au départ des Allemands, elles furent vidées de leur contenu et dynamitées.

La porte de l’Esconge doit son nom au propriétaire de la maison voisine : le sieur d’Esconge. Elle fut également nommée « porte de la Retraite », du nom de l’ancien port situé plus bas. Incluse dans les remparts, elle date du Moyen-âge. Au XVIIIème siècle, une demande du parlementaire Denis de Lansac de faire réaliser une ouverture vers le parc nous permet de déduire qu’elle fut sans doute murée pendant longtemps.

Située sur la place de l'Eperon, à l'entrée de Bourg, ne manquez pas les conseils avisés des professionnels qui y travaillent. Des produits griffés "Côtes de Bourg" à la cave en sous-sol offrent un large choix des vins de l'appellation. C'est le passage inconditionnel des amoureux du vin ! La Boutique vous accueille toute l'année : visite de la cave et dégustations gratuites. Chaque week-end un viticulteur de l'appellation vous présente ses produits et son métier. Conseils, informations, documentations sur les vins et châteaux de l'appellation des Côtes de Bourg. Possibilité de prendre rendez-vous pour des visites de propriétés.

Laurent Chassin vous accueille toute l'année dans ses chais pour vous faire partager sa passion au milieu d'un vignoble Bordelais nature ou il fait bon se promener pied nu… Composé d’une quinzaine d’hectares en appellation Bordeaux Supérieur et Côtes de Bourg, le vignoble âgé en moyenne de 40 ans est constitué de Merlot, de Cabernet Sauvignon, de Cabernet Franc, de Malbec et de Petit Verdot. Beaucoup de ses clients lui sont fidèles depuis plusieurs décennies, ce qui est pour lui la plus belle des récompenses mais c’est aussi l’obligation d’une constante remise en question de chacun de ses gestes tant au vignoble qu’au chai, pour offrir le meilleur de chaque millésime.

Visite dégustation gratuite en libre accès tous les jours de 9 h 00 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 18 h 00. Infos 05 57 94 07 07 Infos alliancebourg.com Anglais parlé

Le Château Brulesécaille doit son nom au latin « secare » qui signifie couper, tout un symbole dans ce lieu viticole de Haute Gironde où la famille Recapet taille la vigne depuis 1924 ! En 1974, Pierre Recapet a transmis les rênes du domaine à sa fille Martine et à son gendre Jacques Rodet, qui vous accueillent dans leur belle demeure girondine située à Tauriac. Au cœur de ce vignoble réputé de l’appellation Côtes de Bourg, admirez la structure idéale de ce domaine de 26 hectares qui s’inscrit dans un carré de 500 mètres de côté au centre duquel sont établis les bâtiments d’exploitation. Visitez les chais de vinification et d’élevage, puis dégustez quelques millésimes face au vignoble en écoutant les conseils d’un professionnel. Une nouvelle escale vous tente ? La Citadelle de Blaye, classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco, vous ouvre ses portes à 18 km du Château Brulesécaille.

Le Château Haut-Macô est une exploitation familiale depuis 4 générations située dans la région viticole des Côtes de Bourg, site privilégié pour la culture de la vigne. 49 hectares de vignes nous donnent une production annuelle d'environ 200000 bouteilles. L'élevage se fait en cuves et en barriques durant 18 mois, avant d'être mis en bouteilles au château par nos soins. Notre objectif est d'obtenir chaque année des vins représentatifs de notre terroir en alliant à la fois techniques modernes et tradition. Nous cherchons à élaborer des vins où notion d'équilibre et de régularité nous guide dans nos choix de production. Ainsi le respect du fruit, l'harmonie et une logique de structure sont la marque et l'identité qualitative de nos vins dans un cadre respectueux de l'environnement.

À 40 km au nord de Bordeaux sur la rive droite de la Dordogne, le Château Fougas vous ouvre ses portes (sur rendez-vous) dans cette région appelée « petite Suisse girondine ». Erigée en 1778, cette demeure girondine est l’une des plus anciennes propriétés des Côtes de Bourg. Jusqu'au XVIIIème siècle, Fougas et ses 17 hectares de vignes faisaient partie des terres du prieuré de Bellegarde. Acquis en 1976 par Jean-Yves Bechet et sa femme Michèle, le Château Fougas, certifié en agriculture biologique depuis 2007, est désormais engagé dans une conversion vers la biodynamie. Passionnés par leur métier, vos hôtes vous réservent un accueil chaleureux. En quoi consiste l’agriculture biologique ? La biodynamie ? Quelles sont les différentes étapes de la vinification ? De la vigne à la salle de dégustation en passant par les chais, la famille Bechet répond à toutes vos questions.

À 5 minutes en voiture de la Maison des Vins des Côtes de Bourg à Bourg-sur-Gironde, le Château Lamothe forme un ensemble architectural authentique avec sa demeure de style classique agrémentée d’une belle tour ronde centrale, surmontée d’un cadran d’horloge, et ses chais construits à la fin du XVIIIème siècle. Remontez le temps avec votre hôte, Anne Pousse. En 1900, son arrière-grand-père François Pessonnier, viticulteur à Lansac, fait l’acquisition du Château Lamothe et de son vignoble. Auparavant, dès le milieu du XIXème siècle, le précédent propriétaire Pierre Charpentier avait donné un essor particulier aux vins du domaine en les exportant aux États-Unis. La visite se poursuit avec une présentation du terroir et des 23 hectares du vignoble, la découverte de la cuverie et des chais puis se conclut en apothéose avec une dégustation commentée des vins du Château.

Ancien monastère lazariste de la fin de l'époque gallo-romaine, le domaine La Croix Davids constituait une étape incontournable sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Appartenant à la même famille depuis1800, il bénéficie d’un des meilleurs points de vue sur le terroir des Côtes de Bourg, qui fait face au Médoc sur la rive gauche de l'Estuaire de la Gironde. Après une première approche des vins du Château La Croix Davids dans la boutique située en plein centre de Bourg-sur-Gironde, empruntez une petite route qui sillonne le vignoble pour rejoindre la propriété située à Lansac, à environ 2 km de Bourg. La famille vous y attend pour vous présenter sa propriété de 40 hectares de vignes, particulièrement bien exposées sur des coteaux baignés par le soleil et le microclimat de l’Estuaire. Au cours de la dégustation de différentes cuvées du Château La Croix Davids, elle répond à toutes vos questions sur la conduite du vignoble et l’élevage de ses vins.

Si la région des Côtes de Bourg est réputée pour la douceur de son climat et son ensoleillement, l’influence de l’Estuaire de la Gironde tout proche en est largement responsable. Implantés sur des coteaux bien exposés de la commune de Lansac, les 10 hectares du Château Martinat sont menés depuis 1994 par Lucie et Stéphane Donze. Ils vous proposent de découvrir leurs vins toute l’année au cours d’une visite-dégustation (sur rendez-vous). Accolés à la belle demeure girondine d’un étage en pierres blanches de Bourg, les bâtiments d’exploitation du Château Martinat vous ouvrent leurs portes et lèvent le voile sur les secrets de la vinification et de l’élevage des différentes cuvées. Après un passage dans l’ambiance feutrée du chai à barriques, il ne vous reste plus qu’à découvrir les subtilités des vins rouges, rosé et blanc du domaine au cours d’une dégustation commentée.

Il est situé sur une colline de 69 m d’altitude d’où l’on peut profiter d’une vue d’ensemble sur le canton de Bourg. Récemment restauré grâce à des bénévoles, il a aujourd’hui fière allure et produit à nouveau de la farine. Sa maison du meunier a également fait peau neuve depuis juin 2010 et accueille de mars à octobre des expositions temporaires. L'association "Les amis du moulin du Grand Puy" assure gratuitement les visites du moulin. Infos +33 (0)5 57 00 33 71

À 5 km de Bourg, sur la rive droite de l’Estuaire de la Gironde, le Château Gravettes-Samonac est un domaine familial de 30 hectares en appellation Côtes de Bourg. C’est là que Sylvie et Gérard Giresse vous accueillent en vous expliquant l’origine du nom du château : si Samonac fait référence au terroir, le terme « gravette » tient à la nature graveleuse de ses parcelles. Pendant la visite, ce couple de vignerons partage avec vous sa passion pour le vin et son goût du travail bien fait. De la taille des vignes à l’élevage du vin, tout un savoir-faire hérité de ceux qui les ont précédés concourt à la réussite de ces vins que vous savourez à présent en leur compagnie. Après cette dégustation conviviale au Château Gravettes-Samonac, reprenez votre route au cœur de ces paysages vallonnés qui valent aux Côtes de Bourg d’être qualifiées de « Petite Suisse Girondine ».

À Teuillac, à 35 km au nord de Bordeaux entre les Citadelles de Bourg et de Blaye, les vignes du Château Vieux Plantier s'étendent sur 31 hectares d'un seul tenant. La famille Pauvif vous accueille sur ce terroir autrefois peuplé de moulins et qualifié aujourd'hui de « Petite Suisse Girondine » pour sa douceur de vivre. En vous baladant dans ce vignoble de l'appellation Côtes de Bourg, partagez avec la famille PAUVIF les souvenirs de la création du vignoble CHATEAU VIEUX PLANTIER dans les années 70/80 et de son développement au fil du temps. Côté cuvier et chai, découvrez des installations modernes, propices à dégager la quintessence du raisin. A l'issue de cette visite, une dégustation vous est offerte afin de parfaire votre connaissance du vin.

Le bénitier actuel de cette église qui était autrefois un chapiteau de marbre fut classé Monument Historique dès 1908. La cloche date de 1491, ce qui fait d'elle la plus vieille de l'arrondissement. A l'intérieur de l'édifice, on trouve un chemin de croix en émail, deux statues en bois de St Laurent et St Vincent (fin XVIIeme siècle) et dans la sacristie, une monstrance en métal doré offerte par Napoléon III en 1862.

Déjà, à l’époque Gallo-romaine, le vignoble de « Château Tayac » était remarqué et apprécié pour la qualité et la finesse de sa production, grâce à son exposition plein Sud et à la nature de son sol argilo-calcaire, certes difficile à travailler, mais d’une grande noblesse. Face au confluent de la Dordogne et de la Garonne, le Château Tayac jouit d’un panorama inégalé sur l’estuaire de la Gironde. Il bénéficie ainsi d’un micro-climat. En 1959, Pierre Saturny, enfant du pays, reprit le vignoble. Avec l’aide de son épouse et maintenant de leurs deux fils, Philippe et Loïc, ils en assurent, chacun dans leurs spécialités, l’exploitation, la vinification, l’élevage du vin et sa commercialisation.

Les premières vignes furent plantées en ce lieu par les romains. Selon les plus anciennes archives connues, cette prestigieuse demeure du XVIIème siècle a servi de résidence d’été à Louis d’Eyquem, membre de la famille du célèbre philosophe Michel Eyquem. Ce château domine l’estuaire de la Gironde depuis son magnifique belvédère. Située sur d'anciennes carrières, l'homogénéité de cette demeure donne un vin étoffé, élégant et distingué. Sa couleur vermeille et son bouquet puissant avec une note de violette en font un vin racé. Il est d'excellente garde et très apprécié des connaisseurs.

Au bord de l'estuaire, le long de la route de la corniche, de curieux blocs de pierre vous enseignent le patrimoine naturel des lieux. Prenez le temps de les lire !

Appartenant à la famille Sinan-Braud depuis plus de 5 générations, le Château Sauman est une belle demeure du XVIIIème siècle située à 50 km de Bordeaux, au cœur de l’appellation Côtes de Bourg. Écoutez le bruit des sources d’eau potable présentes dans le parc du domaine tout en admirant le vignoble de 25 hectares. Claudine et Véronique vous accueillent avec bienveillance, prenant le temps de vous conter le terroir et de vous faire partager leur passion. Véronique vous montre comment parcelles et cépages sont vinifiés séparément pour révéler la typicité du vin. Après la visite du chai de vieillissement, passez un agréable moment à déguster quelques cuvées du Château Sauman. Prêt à repartir ? Rejoignez la route pittoresque de la corniche de Gironde entre Bourg et Blaye, ponctuée de maisons troglodytes et de cabanes à carrelets perchées sur la rive de l’Estuaire de la Gironde.

À Saint-Ciers-de-Canesse, entre Bourg et Blaye, le Château La Grolet est une belle propriété dont les parties les plus anciennes remontent au XVIIème siècle. C'est aussi un domaine de 38 hectares composé de prés, de bosquets, de plans d'eau et de terrasses sur lesquelles courent les vignes. Ce paysage bucolique rappelle que les Côtes de Bourg méritent leur surnom de « petite Suisse girondine ». En suivant l'allée bordée, à la belle saison, de rosiers d'un rouge flamboyant, vous tombez sur un édifice élégant, flanqué d'une tour ronde surmontée d'un clocher en ardoise. C'est là que Rachel et Gabriel vous accueillent. Cette famille de vignerons depuis le XIXème siècle possède deux autres châteaux, tous gérés selon une démarche biodynamique. Après la dégustation d'un Côtes de Bourg élevé au Château La Grolet, poursuivez votre chemin sur la rive droite de l'Estuaire de la Gironde. En suivant l'allée bordée, à la belle saison, de rosiers d'un rouge flamboyant, vous tombez sur un édifice élégant, flanqué d'une tour ronde surmontée d'un clocher en ardoise. C'est là que Rachel et Gabriel vous accueillent. Cette famille de vignerons depuis le XIXème siècle possède deux autres châteaux, tous gérés selon une démarche biodynamique. Après la dégustation d'un Côtes de Bourg élevé au Château La Grolet, poursuivez votre chemin sur la rive droite de l'Estuaire de la Gironde.

Dominant l'estuaire de la Gironde, le château Haut-Guiraud offre au visiteur un horizon sans limite sur le vignoble des Côtes de Bourg. Propriété familiale chargée d'histoire depuis 1876, cinq générations d'hommes de l'art, vignerons et tonneliers, ont transmis leur savoir faire à Christophe Bonnet qui succède à son père Jean, sur ce domaine de 30 hectares. Au gré de ses pas, le visiteur sera sous le charme d'un chai aux allures d'antan, tout en authenticité et en simplicité, mais où la modernité des techniques est présente.

A 800 mètres de la rive droite de l'Estuaire de la Gironde, le Château Rousselle construit à partir de 1636, était au XVIIème siècle l'une des trois « maisons nobles » de Saint-Ciers-de-Canesse classées 1er Cru Bourgeois. En 1999, Vincent Lemaitre achète la propriété et entreprend alors les travaux de rénovation jusqu'en 2006. Grâce à lui, le Château Rousselle retrouve ses lettres de noblesse et obtient 8 médailles d'or et 2 coups de Cœur au Guide Hachette. Des Visites sont régulièrement programmées durant seront évoqués l'histoire du vignoble, le terroir, la culture de la vigne et la vinification. Et si vous tombez sous le charme du Château Rousselle, vous pouvez aussi séjourner dans l'une des trois chambres d'hôtes.

À quelques kilomètres de la Citadelle de Bourg, le Château Mercier est un domaine viticole de 25 hectares, propriété de la famille Chéty depuis treize générations. Philippe et Martine vous accueillent avec leurs enfants, Isabelle et Christophe, devant leur maison vigneronne qui comprend également deux chambres d’hôtes et un gîte. Fidèle à la tradition et au savoir-faire transmis par leurs prédécesseurs, la famille Chéty a fait pour leur vignoble le choix de l’agriculture raisonnée. Dans les vignes où elle vous invite à la suivre, notez la présence d’une petite station météorologique et d’un dispositif de comptage des insectes dont elle vous explique l’utilité. Les différentes étapes de la vinification traditionnelle vous sont expliquées dans le chai. Au moment de la dégustation des vins du Château Mercier, vous comprenez pourquoi les Chéty se disent fiers d’être des « vignerons-paysans ».Dans la salle de dégustation, retrouvez de nombreux produits "Bienvenue à la ferme" ainsi qu'une gamme de produits "maison" comme la confiture de raisin, le jus de raisin ou le gros sel infusé au vin.

À mi-chemin entre les Citadelles de Bourg et de Blaye sur la rive droite de l’Estuaire de la Gironde, le Château de Rousselet est un domaine de 12 hectares de vignobles sur la commune de Saint-Trojan. Emmanuel Sou exploite aujourd’hui cette propriété viticole dans sa famille depuis cinq générations. Ce jeune vigneron dynamique vous conduit d’abord dans ses vignes où il vous décrit les travaux réalisés dans le plus grand respect de la nature. Poursuivez votre visite dans le chai où vous sont révélés les secrets de la vinification et de l’assemblage. Laissez-vous guider dans la dégustation de quelques millésimes du Château de Rousselet. Après cette étape au milieu des beaux paysages vallonnés qui valent à cette région le surnom de « Petite Suisse Girondine », poussez jusqu’à Blaye dont la citadelle est classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Vignerons depuis 1976 en Côtes de Bourg, nous avons toujours poursuivi nos efforts afin de produire des vins de qualité. Le Château Haut Mousseau est le fruit de ce travail acharné. L'aménagement qualitatif du vignoble, une sélection rigoureuse de nos baies (tris) et un travail soigné et rigoureux dans le chai sont le résultat de cette grande passion. De 3 hectares en 1976, nous avons à présent 33 hectares en Côtes de Bourg (40 km au nord de Bordeaux).

Sur les coteaux au-dessus de Bourg-sur-Gironde, à 40 km au nord de Bordeaux, faites une halte au Château de La Grave, une demeure seigneuriale du XVIème siècle flanquée de tours et tourelles. Appartenant à la même famille depuis 1900, le domaine est aujourd’hui géré par Philippe et Valérie Bassereau, qui vous accueillent chaleureusement pour vous faire découvrir leur métier de vigneron. Dans le confort des chambres d'hôtes (primées par un Best of wine tourism), sous la halle couverte, dans le parc ou au cœur du vignoble, succombez au charme et à la quiétude des lieux. En compagnie de vos hôtes, vivez des moments privilégiés à la découverte du Château de la Grave : remontez le temps dans cette demeure historique, arpentez les différents chais (de vinification, à barriques, à foudres), et pénétrez dans le saint du saint, le caveau des vieux millésimes. Au cours de la traditionnelle dégustation, Philippe et Valérie Bassereau se font une joie de répondre à toutes vos questions.

La vigne est présente depuis l'époque romaine. Au début du 20ème siècle, Maitre Coutin, notaire à Jonzac, hérite d'une propriété viticole sur Bourg. Il se prend au jeu et rapidement la propriété est connue comme "le Cru du Notaire" puis "Château le Clos du Notaire". Depuis 1974, Sylvette et Roland Charbonnier écrivent à leur tour l'histoire du Clos du Notaire, autour de cette mystérieuse Gloriette, régnant sur le vignoble. Enfin, depuis 2015 et après avoir suivi une formation intense de plusieurs années pour devenir vignerons, Amélie Osmond et Victor Mischler font le pari fou de reprendre l’exploitation afin de laisser s’exprimer leur passion pour la vigne et le vin. Une approche plutôt contemporaine et "sortie des sentiers battus" de la culture, vinification et élevage des vins qui vous permettra de découvrir Bordeaux sous un nouveau jour !

Surplombant la rive droite de la Dordogne à l’entrée de l’Estuaire de la Gironde, le Château Les Rocques est un vignoble de 15 hectares situé à Saint-Seurin-de-Bourg, à 2 km de la Citadelle de Bourg. Vous êtes accueilli par Anja et Eric Feillon dont la famille est également propriétaire du Château Saint-Ignan à Saint-Gervais. Pendant la visite, les secrets de ces deux terroirs d’appellations Côtes de Bourg et Bordeaux Supérieur vous sont révélés. Dans le chai du Château Les Rocques, découvrez les procédés de vinification ainsi que le délicat moment de l’assemblage, un art typiquement bordelais. À l’issue d’une dégustation des vins du domaine, poursuivez votre chemin sur la rive droite de l’Estuaire de la Gironde jusqu’à la Citadelle de Blaye, imaginée par Vauban au XVIIème siècle.

Propriété familiale depuis 1930, le vignoble, situé à une trentaine de kilomètres de Bordeaux, est, depuis plus de 15 ans, en Agriculture Biologique, agréé par l’organisme de contrôle ECOCERT depuis 1999. Le vignoble d’une superficie de 20 hectares est implanté sur l’un des meilleurs plateaux de la commune de Bayon-sur-Gironde où il bénéficie d’une exposition sur des coteaux Sud Sud-Ouest, et d’un sol argilo-calcaire limoneux. Sa composition est de : 65% Merlot, 20% Cabernet Sauvignon, 15% Malbec. Le travail du sol se fait traditionnellement en labour et enherbement. Venez découvrir et déguster les vins bio du Château de Côts dans leur nouvelle salle de dégustation.

Le Château Falfas est un monument historique construit en 1612 avec un chai de la même époque. Depuis fin 1988, tout le vignoble de Falfas est cultivé en Bio-Dynamie, une agriculture qui sauvegarde l’environnement en respectant la plante, la nature et… le consommateur ! Ainsi à Falfas, la terre est entretenue, labourée et cultivée dans le respect de la biologie du sol et son environnement.