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Chemin de vie de Bernadette

Chemin de vie de Bernadette

Description

Le Chemin de Vie de Bernadette présente la petite ville de Lourdes, dans son contexte social et historique, avant, pendant et après les Apparitions de 1858. Du dix-neuvième à nos jours, le visiteur suit l’évolution de la ville et ses transformations nécessaires à l’accueil des foules.
Cet itinéraire révèle, sous forme de panneaux illustrés, la cité mariale telle que Bernadette l’a connue et fréquentée.
Ce parcours, réalisable en 1h30, comporte dix-sept points d’intérêt. Le cheminement entre les stations est libre et plusieurs itinéraires vous sont proposés pour découvrir la ville.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 12/02/2016
11 km
1 h 30 mn
max. 410 m
min. 367 m
330 m
Styles : BaladeDécouverteEn ville
Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgéesAdolescents
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

12 Rue de Maupas , 65100 Lourdes
Lat : 43.09708Lng : -0.05058

Points d'intérêt

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Quai St Jean Les Lavandières

Avec l’essor des pèlerinages au cours de la seconde partie du XIXe siècle, Lourdes devient une terre d’accueil. Pensions et hôtels se multiplient, de nouveaux métiers apparaissent : ainsi les lavandières lavent près d’ici dans le Gave, sous la falaise du château, les draps et linges de table. Comme le montrent certaines photographies anciennes, les draps étaient ensuite étendus pour sécher sur les pelouses des jardins des hôtels.

Quai Saint Jean 65100 LOURDES
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Pont Saint Michel

Le boulevard de la Grotte a été construit par les chapelains du Sanctuaire, en partenariat avec l’État, pour relier directement la gare ferroviaire à la porte Saint-Michel qui donne accès, par l’esplanade, au Sanctuaire. Le pont Saint-Michel est un élément clé de cet itinéraire. Il a été construit par l’architecte Edouard Harlé (1850–1922), qui réalisa également l’observatoire astronomique au sommet du Pic-du-Midi de Bigorre (2 877 m). Les travaux commencèrent en 1877, en tenant compte de la crue dévastatrice du 13 juin 1875, et ils s’achevèrent en 1881.

Pont Saint-Michel 65100 Lourdes
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Moulin Gras

Vers Septembre 1859, la famille Soubirous vint s'établir au Moulin Gras, grâce à l'aide financière de l'abbé Peyramale. Bernadette Soubirous put avoir une petite chambre pour elle seule. De nombreux pèlerins voulaient la voir et l’interroger.

5 Rue Bernadette Soubirous 65100 Lourdes
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Moulin de Boly

La famille de Bernadette Soubirous affronta le dénuement, déménageant souvent, dans l’impossibilité de payer les loyers. Les parents de Bernadette, chacun descendant de meuniers, occupèrent cinq moulins dans ce quartier du Lapacca : trois sur le cours supérieur et deux ici près du Gave : au moulin Gras, en 1859, et au moulin Baudéan, en 1864, dont on aperçoit encore l’encorbellement en marbre de la porte d’entrée.

12 Rue Bernadette Soubirous 65100 Lourdes
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Maison paternelle de Bernadette Soubirous

La rue Bernadette Soubirous constitue l'essentiel de l'ancien quartier des moulins, dont l’accès s’effectuait par le Pourtet et sa rue en colimaçon. Nous sommes ici au cœur de la vie quotidienne de Bernadette : elle naquit et vécut dix ans au moulin de Boly, situé cent mètres en contrebas ; puis l’infortune déplaça la famille Soubirous vers de nombreux domiciles précaires, comme le moulin Laborde-Lousé, en amont du moulin de Boly ; puis au moulin Lacadé à nos pieds, loué depuis 1865, que Mgr Laurence acheta en 1867 pour préserver le père de Bernadette de la déchéance : d’où son nom de « Maison Paternelle ».

2 Rue Bernadette Soubirous 65100 LOURDES
- Office de Tourisme de Lourdes -
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Quartier des Cagots

L’origine des cagots est mal définie : est-elle médicale ? Les lépreux ont été au Moyen Âge assimilés aux cagots, par la suite la lèpre semble devenir un alibi. Ethnique ? C’est-à-dire descendants des Wisigoths ? Religieuse ? Par exemple, descendants des Maures ? Leur existence est attestée depuis le XIIe siècle, à l’époque sous le nom de crestias, et leur ségrégation perdurera dans les Pyrénées jusqu’à la moitié du XXe siècle.

22 Rue de la Ribère 65100 Lourdes
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Quartier des cagots

Les cagots étaient un groupe social constituant une minorité en marge, présents dans les Pyrénées occidentales, de la Navarre à la Gascogne. Ils subissaient quatre principales interdictions : celles de se marier avec le reste de la population et de voisiner librement (d’où l’existence de quartiers périphériques, les cagoteries) ; celle d’être inhumés dans les mêmes cimetières ; enfin, celle de travailler la terre, d’où leur spécialisation forcée vers les métiers du bois : les cagots sont majoritairement des charpentiers. Ce dernier point signifie que la société avait tout de même besoin d’eux, notamment pour la construction des maisons et bâtiments. Leur maîtrise de la charpente était connue de tous et les actes notariés établissent qu’ils étaient équitablement respectés et rétribués en échange de l’exercice de leur art.

9-15 Rue de la Ribère 65100 Lourdes
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Ancien hospice

En 1834, les Sœurs de la Charité et de l’Instruction chrétienne de Nevers, congrégation fondée en 1680, s’occupent de la bonne marche de l’hospice de Lourdes. Elles étaient vouées à l’instruction des jeunes filles et aux soins des pauvres. Bernadette Soubirous suivit quelques cours d’instruction religieuse, dans la classe des « indigentes », juste avant les Apparitions, au cours desquelles elle se confia à son confesseur, l’abbé Pomian, aumônier de l’hospice. Le 3 juin 1858, elle y fit sa première communion. Après les Apparitions, elle fut admise le 15 juillet 1860 comme pensionnaire, pour la protéger du harcèlement des visiteurs et pour recevoir une éducation. Elle apprit à parler et à écrire le français, ainsi que la couture et la broderie. Les sœurs la formèrent également au métier d’infirmière. Elle demeurait libre de visiter ses parents. Enfin, elle quitta définitivement Lourdes le 4 juillet 1866 pour rejoindre la maison mère au couvent Saint-Gildard à Nevers. En 1913, l’hospice devient l’hôpital Bernadette.

2 avenue Alexandre Marqui 65100 LOURDES
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Gare de Lourdes

L’essor de Lourdes est intimement lié aux trains de pèlerinage. La première ligne de chemin de fer reliait Tarbes à Lourdes. Le 9 mars 1866 est inaugurée la gare de Lourdes, bâtiment en bois construit à côté de la voie ferrée longée par de simples trottoirs. La première locomotive à vapeur, « Ville de Béziers », une type III qui filait à 60 km/h, parvient à Lourdes le 27 mars 1866. En juin 1867, la section Lourdes-Pau est mise en service. L’abbé Laparade, de Bayonne, « invente » le train de pèlerinage en organisant un train spécial pour 700 pèlerins basques. C’est une révolution dans l’histoire des pèlerinages en Occident. En 1871 est inaugurée la section Lourdes-Pierrefitte, aujourd’hui reconvertie en « Voie Verte des Gaves ». En 1875, la gare de Lourdes est bâtie en maçonnerie et, en 1887, la gare définitive est achevée avec sa structure métallique et ses quais, longs de 92 mètres. En 1897, les malades sont acceptés dans des voitures aménagées. En 1908, année du Cinquantenaire des Apparitions, 300 000 pèlerins viennent à Lourdes, répartis dans 525 trains spéciaux. Ainsi convergeront sur la cité mariale au XXe siècle d’innombrables foules, de toute l’Europe.

31 Avenue de la Gare 65100 Lourdes
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Place Jeanne d'Arc et Pont des Arrieux

Pendant des siècles, la route qui traversait Lourdes descendait de la côte d’Enjouan (Nord), traversait le Lapacca sur le pont des Arrieux et remontait par la rue Basse, en direction des Pyrénées. En 1844, année de naissance de Bernadette, est achevée la chaussée Maransin qui passe sur le pont que vous voyez en face, évitant ce passage escarpé. Il faut imaginer le ruisseau du Lapacca couler sous la place et sous le bitume du boulevard en direction du Gave. Son faible cours (d’où son étymologie occitane : capable d’être lapé, lapa, par un chien, ca) permettait toutefois de faire tourner une poignée de moulins. Au cours de la construction du boulevard qui s’achève en 1883, le lit du ruisseau devient souterrain. La place du Lapacca devient place Jeanne d’Arc après la béatification de cette dernière en 1909.

2 Place Jeanne d'Arc 65100 Lourdes
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Fontaine aux trois becs

La fontaine aux trois becs est la plus ancienne fontaine de Lourdes, représentant le centre animé de la cité au Moyen Âge. Elle a été aménagée à partir de 1811 en pierre locale et devait être décorée d’un aigle impérial en terre cuite, symbole du pouvoir de Napoléon Ier. En 1881, le conseil municipal décrète que ce point d’eau était « dans le plus grand désordre » et décide de le rénover entièrement. Trois becs de cuivre furent installés pour réguler son débit, donnant à cette fontaine son nom : « la fontaine aux trois trous » ou « trois becs ». Aujourd’hui elle conserve toujours son aspect de 1881, à l’exception des 6 bandes de fer pour y poser les cruches. Avec la multiplication des visiteurs à Lourdes, et donc de la demande en eau, les municipalités successives furent, au XXe siècle, obligées de chercher des ressources en eau à l’extérieur de la ville.

7-9 Passage de la Fontaine 65100 Lourdes
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Presbytère de l'abbé Peyramale

Le 2 mars 1858, Bernadette rencontra ici pour la première fois l'abbé Peyramale, curé de Lourdes, pour lui délivrer le message de la Dame. Le 25 mars, elle transmit en occitan les paroles de l'Apparition : « Je suis l'Immaculée Conception ». L'abbé Peyramale déménagea ensuite et, en 1973, les descendants de la famille Lacour, propriétaire du bâtiment depuis 1922, le cèdent à la ville de Lourdes. Cette dernière y établit notamment la bibliothèque municipale jusqu'en 2007. L'imposante bâtisse conserve intact un pan de mur de son ancien jardin ainsi que la porte franchie par Bernadette.

5 Impasse de Boly 65100 Lourdes
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Fonts baptismaux

La cuve baptismale, en marbre de Lourdes, est d’âge roman. Elle se caractérise par la présence aux quatre angles de son socle, de faces humaines, dont deux barbues, semble-t-il casquées à la mode du XIIe siècle. Bernadette Soubirous a été baptisée le 9 janvier 1844 sur ces fonts qui étaient dans l’ancienne église paroissiale Saint-Pierre, rasée en 1904-1907.

3 Place de l'Église 65100 Lourdes
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Le Cachot

Bernadette Soubirous vécut dans cette pièce de 16 m² avec ses parents, sa sœur et ses deux frères, du mois de mai 1856 à mi-septembre 1858. Cette masure était l'ancien cachot de Lourdes, désaffecté en 1824. Il fut le domicile des Soubirous durant les Apparitions. Ils ont quitté ce lieu en septembre pour séjourner chez le pâtissier Deluc, place Marcadal.

15 Rue des Petits Fossés 65100 Lourdes
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Cimetière de l'Egalité

Au début du XIXe siècle, le vieux cimetière médiéval situé autour de l’église Saint-Pierre (actuelle place Peyramale) devient exigu. En 1800, la commune institue le cimetière de l’Arberet, aujourd’hui cimetière de l’Égalité. L’histoire de Lourdes repose ici, entre le château fort et le sommet du Béout : certains témoins des Apparitions, la famille Soubirous (à l’exception, bien sûr, de Bernadette, qui se trouve à Nevers), la maîtresse des novices de Bernadette ainsi que de nombreux hospitaliers. On remarque également le monument aux morts de la Grande Guerre, une œuvre rare parce que son architecte, le sculpteur Jean-Marie Mengue, n’hésite pas à représenter un soldat mort, tel un gisant. Enfin, on dénombre quelques grandes familles qui, à la fin du XIXe siècle, ont choisi Lourdes pour édifier leur sépulture, telle la famille de Béarn.

13 Rue de l'Égalité 65100 Lourdes
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Pont Vieux

Jusqu’en 1881 et l’ouverture du pont Saint-Michel situé en aval, le seul point de franchissement du Gave et d’accès à la Grotte de Massabielle s’effectuait par cet antique Pont-Vieux. Bernadette l’emprunta avant et après chacune des Apparitions. Ce fut également l’itinéraire des premiers pèlerinages. Ce pont existe depuis le Moyen Âge et n’a jamais été emporté par les crues. En 1870, la ville décide d’aplanir son profil, en supprimant son dos d’âne. Entre 1900 et 1932, il fut élargi pour permettre le passage du tramway.

13 Pont Vieux 65100 Lourdes
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Porte Saint-Joseph

Le jeudi 11 février 1858, vers midi, Bernadette Soubirous passe ici, accompagnée de sa sœur Toinette et leur amie Jeanne Abadie. Les trois filles viennent du Pont Vieux et se dirigent vers le moulin de Savy pour chercher du bois. Elles suivent ensuite le canal du moulin et se retrouvent face à la Grotte de Massabielle. Restée sur la rive, Bernadette aperçoit dans le creux du rocher une Dame et prie avec elle. Ce fut la première des dix-huit Apparitions de la Vierge Marie. Dès les débuts, les foules se pressent et depuis lors des millions de pèlerins ne cessent d’emprunter le même chemin. Pour faire face à l’afflux des malades et des pèlerins, tout le quartier de la rive gauche du Gave (avenues Bernadette Soubirous, Peyramale et Mgr Schoepfer) est profondément remanié : autrefois constitué de terres agricoles, il est de nos jours exclusivement construit d’hôtels et de magasins de souvenirs. Aujourd’hui encore, sur les pas de Bernadette, les foules entrent dans le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes par la porte Saint-Joseph. Affluant du quartier hôtelier par la place Mgr Laurence (1790-1870), l’évêque qui reconnut les Apparitions en 1862, ils passent sous la statue de Saint-Joseph, qui s’élève sur le pilier gauche de la porte. Cette statue, offerte en 1909 par le diocèse de Lyon, est la copie de celle sculptée par Paul-Emile Millefaut (1848-1907) pour la basilique de Fourvière. Sur le socle, on lit l’inscription latine : « Posuerunt me custodem », « On m’a placé comme un gardien ». Du haut de son piédestal, Saint Joseph sourit aux pèlerins et aux malades, leur présentant l’Enfant-Jésus qui les bénit.

21 Place Monseigneur Laurence 65100 Lourdes
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