Depuis le 28 juin 2007, Bordeaux compte un périmètre urbain de 1810 hectares inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.
Cette superficie remarquable correspond à la quasi-totalité de la ville comprise à l'intérieur des boulevards, incluant le "Port de la Lune", c'est-à-dire le croissant formé par la Garonne et les berges de la rive droite.
5.1 km
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max. 16 m
min. 5 m
49 m
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Styles : DécouverteEn ville Thématique : Patrimoine |
Distribution de plans, renseignements, visites guidées, boutique. Bel édifice néo-classique réalisé vers 1820.
Par Victor Rich (sculptures Charpentier, Debrie, Dumilâtre, 1893-1902). Hommage aux députés Girondins victimes de la Terreur, La liberté brisant ses chaînes triomphe au sommet d’une colonne de 43m.
Par Victor Louis, 1786-1788. L’architecte du Grand-Théâtre a imaginé cet immeuble de rapport en forme d’étrave entre les allées de Tourny et le projet de lotissement des Quinconces.
Le Grand-Théâtre fut construit par Victor Louis de 1773 à 1780. Aujourd'hui Opéra National de Bordeaux et fleuron de notre patrimoine architectural, ce bâtiment long de 88 mètres par 47 est précédé d'un portique aux douze statues en pierre : neuf muses accompagnées de Minerve, Vénus et Junon. Un escalier monumental conduit à la salle de spectacle.
Par Louis Combes, 1788. Riche décor néo-classique. Deux atlantes colossaux soutiennent le balcon de l'étage : génies marins en demie ronde-bosse, le dos au mur, la nuque ployée vers l'avant, les bras prenant appui sur les arcades.
Par Pierre Duplessy-Michel 1684-1707. Construite par les Jacobains. Elle est caractéristique des édifices de la Contre-Réforme.
Par Pierre Michel du Plessy 1684-1707. Partie de l'ancien couvent des Dominicains, aujourd'hui siège de la Chambre régionale des Comptes et lieu d'expositions.
Par Michel Voisin, 1748-1753, sur des dessins de Portier, sculpture de Francin. Une des entrées monumentales édifiées au 18ème siècle.
Le Palais Rohan fût édifié au 18ème siècle par Joseph Etienne et Richard-François Bonfin de 1771 à 1783. Après la Révolution, il devient préfecture de la Gironde en 1800, palais impérial, résidence royale puis hôtel de ville en 1837. A voir : son salon d'époque avec boiseries de Barthélemy Cabirol ; sa salle à manger décorée de peintures de Pierre Lacour ; salle du Conseil municipale du Second Empire.
Place ouverte au 19e siècle, après le dégagement de la cathédrale et le percement du cours d’Alsace-et-Loraine. Requalifiée dans le cadre des aménagements urbains liés au tramway. La tour est un magnifique belvédère sur la ville. C’est la tour-clocher isolée (8 mètres de côté) de la cathédrale Saint-André. Sa construction commence en 1440 à l’initiative de l’archevêque Pey-Berland. La statue de Notre-Dame d’Aquitaine a été installée au sommet de la tour au 19ème siècle.
Par Charles Durand, 1880-1885. Conçu pour loger la faculté des sciences et des lettres, le bâtiment est occupé, depuis 1987, par le Musée d'Aquitaine. Les collections permanentes retracent l'histoire de l'Aquitaine, et plus particulièrement de Bordeaux, de la préhistoire à nos jours.
La Grosse Cloche, bâtiment emblématique de Bordeaux est le seul vestige de l'ancienne porte défensive du 13ème siècle. La cloche de l'ancien beffroi sonna jusqu'à la Révolution les grands événements de la cité. Coulée en 1775 par le fondeur Turmel, la cloche pèse 7800 kg. Elle sonne cinq fois par an à 11 heures : 1er janvier, 8 mai, 14 juillet, 28 août (commémoration de la libération de Bordeaux en 1944) et 11 novembre.
Ancienne place du vieux marché (1155) où était installé le pilori.
Cette place était liée à l’ancien Palais de l’Ombrière (12e siècle - 18e siècle). Elle accueille aujourd’hui un ensemble d’architectures remarquables du 17e au 19e siècle.
Vue panoramique à 23 mètres sur le fleuve (1493-1496). Ancienne porte défensive dédiée au roi Charles VIII, vainqueur de la bataille de Fornoue (Italie). L’édifice est certes militaire, équipé d’une herse et couronné de lourds mâchicoulis, mais la Renaissance toute proche y amène un nouveau langage architectural : fenêtres à meneaux, décoration sculptée.
Bel exemple d’immeuble bourgeois construit vers 1760. Aujourd’hui Maison du Pèlerin (accueil des Pèlerins à destination de St-Jacques de Compostelle).
14e-15e siècles, remaniée au 19e siècle. Bâtie à l’emplacement de l’ancien port gallo-romain.
Créée en 1754 par décision de l’intendant Tourny. Elle était destinée à recevoir un marché. Au centre s’élève une fontaine de Louis Garros (1865).
Par Jacques Gabriel entre 1729 et 1733. L’intendant Boucher commanda cette place Royale monumentale en balcon sur rivière. L’hôtel des Fermes, à gauche, et le palais de la Bourse, à droite entourent un pavillon central.
Par Gumery, 1865. D’après un dessin de Louis Visconti.
Par Jacques Gabriel, 1735-1738. C’est ici qu’étaient enregistrées toutes les marchandises arrivant au port. Actuel musée national des Douanes. Le Musée national des douanes présente l'histoire de cette administration de l'Antiquité à nos jours en abordant l'histoire de la construction de l'état Français et de ses relations avec le monde. Unique en France, ce musée propose une redécouverte originale et inattendue de l'histoire de France à travers celle d'une des plus anciennes administrations.
Par Michel Courajoud, 2007. Dans le cadre du réaménagement des quais de la Garonne. C’est le plus grand miroir d’eau du monde (3450m2). Effet de miroir en brouillard. Féerie créée par le fontainier Jean-Marc LLorca. Une halte rafraichissante en été.
Par Jacques-Ange Gabriel 1745-1748. La place Royale devient avec cet hôtel de la Bourse l’endroit où l’on fixe le prix des marchandises au 18ème siècle.
Par Victor Louis, 1774-1777. Il est célèbre pour son escalier à vis, à noyau vide, très audacieux.
Par Victor Louis, 1775-1777. Inspiré par le palais Mancini (Rome).
Par Henri Roche, 1608. Rare témoignage de l’architecture bordelaise sous le règne d’Henri IV.