Prenez le temps de flâner dans le village perché de St-André : ses ruelles, l’église, le château et la magnifique filature nous replongent dans la période florissante mais difficile du XVIIIe siècle.
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu'un balisage en peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqués en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :Depuis le parking de "Saint- André-de-Majencoules", prendre la direction "La Rouviérette" en suivant "Combe Croze".1) À, "La Rouvièrette" traverser le hameau et poursuivre vers "Les Suels".2) aux « Suels » quitter le chemin sur votre droite et continuer jusqu’au « Rouquis » .3) Au « Rouquis » quitter le GR® et suivre "Saint- André-de-Majencoules". en bifurquer à gauche pour revenir au village.
6.2 km
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300 m
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Étrange cette filature en haut du village !En général ce genre de bâtiment est construit le long d'un cours d'eau ! Ici, une source importante est captée, à l'aide d'un canal d'irrigation, un "béal", qui achemine l’eau jusqu'à la filature. Cette eau précieuse est stockée dans des bassins, les “gourgues”, au-dessus du bâtiment, ce qui permet de régu-ler la quantité d’eau dont on avait besoin pour faire fonctionner la filature.
La filature est construite en 1825 sous l’œil de l’architecte Victor Chapot du Vigan et de son propriétaire M. Durand. Elle est bâtie en pierre taillée de granite.Au rez-de-chaussée se trouvaient la chaudière (type GENSOUL), l'étouffoir, les grandes caves à bois, les cours et écuries à chevaux.Au 1er étage, l’atelier des fileuses avec 54 bassines circulaires en terre cuites (toujours visibles), et des rangées de guindres aujourd’hui disparues.L’étage supérieur abritait la coconnière, espace de stockage des cocons de soie.La maladie du ver à soie, « la pébrine » (1856), l’ouverture du canal de Suez (1869), les soies artificielles (1884), et le décès des propriétaires, mettent fin à cette belle aventure en 1898.
L’abandon de la châtaigneraie permet le développement de la fougère aigle qui était autrefois coupée et utilisée comme litière et nourriture pour les animaux. Certains se rappellent encore que les crosses de fougères étaient données aux porcs, avec de l’eau et de la farine...
Saint André de Majencoules
Saint André de Majencoules
Le sentier s'élève dans la châtaigneraie et les chênes verts ; des marches taillées dans le granite témoignent de l’utilisation régulière du chemin. Le hameau de la Rouviérette, situé le long de la draille, est une étape pour les bergers transhumants, qui montent en estive avec leurs brebis. Là-haut le panorama est dégagé sur les versants alentours.
Au Pont de l’Hérault, prendre la D986 direction Valleraugue, puis la D420 jusqu’au village de Saint-André-de-Majencoules
A l'entrée du village
liO est le Service Public Occitanie Transports de la Région Occitanie/ Pyrénées-Méditerranée. Il permet à chacun de se déplacer facilement en privilégiant les transports en commun. lio.laregion.fr(pendant la période scolaire)
Descente un peu raide. Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante.