Après une belle montée dans les châtaigniers, une vue extraordinaire s’offre à vous. Le chemin de crête que vous empruntez est une ancienne voie de circulation des troupeaux transhumants. Vous découvrez le pont moutonnier et descendez le long d’une ancienne forêt plantée de chênes pubescents.
Le long de l'itinéraire, des poteaux directionnels vous guident ainsi qu'un balisage peinture jaune. Les lieux-dits et/ou les directions à suivre sont indiqué(e)s en italique gras et entre guillemets dans le descriptif ci-dessous :Au départ, à "Puech Sigal", prendre la piste à gauche.1) Suivre la direction « Col de l’Homme Mort » et prendre plus loin le sentier balisé à droite.2) Traverser plus haut un replat de landes et de pâturages jusqu’au « Col de l'Homme Mort »3) Au « col de l’Homme Mort » prendre à droite direction le « Pont Moutonnier »4) Au « Pont Moutonnier » descendre la route sur 100m.5) Au "Source de l'Asclier", prendre le chemin sur la droite et descendre au « Mas Corbières »6) Au "Mas Corbières", prendre la direction "Puech Sigal" par "Valnières".
11 km
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581 m
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Le pont moutonnier du col de l’Asclier est situé sur une grande draille, chemin traditionnel de transhumance vers les hauts pâturages de l’Aigoual et du Mont Lozère, route royale pendant la révolte des Camisards au XVIIIe siècle, chemin des colporteurs et de grande randonnée… Le col de l’Asclier (de l’occitan asclar, fendre) où la route semble passer au travers d’une brèche, est bien nommé : il se trouve sur une faille rocheuse. Mais le plus étonnant c’est le pont, un pont sans route. Il a été construit juste pour que les troupeaux passent ce passage difficile !
Avant le col, nous pouvons voir sous le chemin un bois de chênes blancs, avec des spécimens de bonne taille. Arbre indigène aux basses et moyennes altitudes, c'est à son détriment que fut planté le châtaignier depuis le IXe siècle. C'est pourtant un arbre au bois de qualité, résistant au feu et à la sécheresse de par son enracinement profond, abritant un grand nombre d'espèces d'insectes mais aussi de plantes herbacées. (700 espèces différentes de plantes et d'animaux, dont 490 espèces de coléoptères lignicoles, vivant dans le bois).
On découvre du belvédère de Puech Sigal une vue saisissante sur la haute vallée de l’Hérault. Sigal étant proche de « séguéla », seigle en occitan, cela pousse à croire que cette céréale était cultivée ici. Des moines bénédictins y auraient séjourné. Le chemin pavé, « calade », menant par la grande draille au col de l’homme Mort, rend cette supposition plausible...
À Puech Sigal (de seigle, en occitan), on cultive la terre depuis le Moyen-Age. Certains parlent de la présence, alors, de moines bénédictins. De nombreux lieux furent en effet défrichés et mis en valeur par les moines à cette époque. Ce belvédère ensoleillé offre une vue superbe sur le massif de l'Aigoual et la haute vallée de l'Hérault. Autour de ce hameau aux maisons de granite, des jardins potagers, des prairies et des vergers donnent au lieu un caractère insulaire au milieu d'une mer de chênes verts et de châtaigniers.
Puech Sigal
Puech Sigal
Depuis la D 986, monter à Notre-Dame de la Rouvière. À l’entrée du village, prendre à gauche la D 152A jusqu’à Puech Sigal.
Puech Sigal
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Avant de vous engager sur un circuit, vérifiez qu'il est adapté à votre activité et à votre niveau. N'oubliez pas que le temps change vite en montagne. Pensez à emporter de l'eau en quantité suffisante. Refermez bien les clôtures et les portillons.Attention, la descente sur le mas Corbières est difficile.