Balade campagnarde en partie le long de la basse vallée de la Loue.
34 km
|
max. 521 m
min. 280 m
378 m
| |||
Style : À la campagne Public : Famille Thématique : Patrimoine |
Le village de Chenecey-Buillon est situé en rive droite de la Loue. En aval du village se trouve un important captage d'eau de cette rivière qui alimente le réseau d'eau potable de la commune de Besançon. - Le château féodal en ruines datant du IXe ou XIe siècle dominant tout le village et la vallée de la Loue, les ruines du château de Charencey sont inscrites aux monuments historiques. - Le château de Buillon : belle propriété ayant appartenu au peintre James Tissot et à sa famille et aux XIXe et XXe siècles. - L'abbaye Notre-Dame de Billon. Des moines cisterciens ont occupé l'abbaye sise à Buillon jusqu'à la Révolution. Il ne reste pour ainsi dire plus rien de cet établissement. Seules quelques ruines subsistent dans le parc du château de Buillon. - L'église paroissiale est située à proximité de La Loue. Elle a été remaniée au fil des siècles. Le clocher porche date du XIVe siècle. Elle est dédiée à la Sainte Croix du Christ. Elle a la particularité d'être en zone inondable, comme une partie des maisons du vieux village. Des bénévoles enlèvent les chaises et démontent le parquet lors de chaque inondation. A Noël 1995, il y eut près de 40 cm d'eau dans l'église. L'édifice possède deux cloches, dont la plus grosse pesant 1,2 tonne. Bâtsses du XVIe siècle. - Les forges de Chenecey et de Buillon ont fait la renommée industrielle de la commune. Elles ont fermé après la deuxième guerre. - Le gouffre des Granges-Mathieu, hameau du village, est un lieu spéléologique connu qui présente des caractéristiques naturelles intéressantes avec deux grandes galeries explorées mais qui ne sont pas ouvertes au public.
La région de Montrond-le-Château est riche en phénomènes karstiques. C'est donc une zone de pratique de la spéléologie très fréquentée. Le village abrite d'ailleurs un gîte particulièrement adapté aux besoins des spéléologues. Le château, en ruine, perché au sommet de la butte, domine tout le village. Il est possible d'accéder au sommet par un chemin. Au sommet, la vue du village entier, des villages voisins ainsi que l'horizon montagneux du massif du Jura sont parfaitement visibles et prenants. Ce lieu est d'ailleurs classé site panoramique.
L'Église de l'Invention-des-Reliques-de-Saint-Étienne, remonte à 1721. Après diverses réparations et aménagements aux XVIIIe et XIXe siècles, c'est entre 1877 et 1881 que l'architecte Pierre Ducat lui donne son allure actuelle. La fontaine semi-circulaire en pierre est réalisée par l'architecte Maximien Painchaux en 1826. Son architecture en demi-cercle aux extrémités à pilastre et fronton, le tout flanqué d'un crucifix comme centre, subit nettement l'influence d'un modèle de Jean-Nicolas-Louis Durand, lauréat d'un concours à l'initiative du Comité de salut public dans les années 1794 et 1795. La fontaine Jeanne d'Arc est ainsi nommée pour la statue qui la surmonte (et dont on ignore l'origine et la raison).
Niché à mi-pente d'une colline, entre Loue et forêt, son exposition lui permet de recevoir les premiers rayons du soleil, ce qui est bénéfique aux fruits des vergers (cerises, prunes, pommes...). Une exploitation agricole se consacre à la production laitière pour la fabrication du Comté. Ses grottes de Chaillet (3ème grotte de Franche-Comté par sa longueur) et du Moulin des Iles attirent les spéléologues initiés. Bien entendu la Loue est un de ses grands atouts, car les pêcheurs à la mouche peuvent pratiquer leur sport favori, sur des parcours privés et dans un décor majestueux.
Église-halle romane de la Nativité de Saint-Jean-Baptiste construite à la place d'une chapelle en 1713 et reconstruite en 17211. - Le sentier botanique, 650 hectares de forêts. Trois fontaines dont une circulaire du XIXe siècle, une demi-circulaire, une néoclassique. 7 km de falaises sur la Loue. 450 hectares du territoire au Réseau Natura 2000. Une grotte préhistorique. Une passe à poissons. Des belvédères. - Des vestiges de la villa romaine sont exposés en mairie dont une anse d'amphore fabriquée en Bétique au IIe siècle et venue par bateau (80 litres d'huile pour un poids de 100 kg). - Un oratoire champêtre, site remarquable constitué d'une tour calcaire détachée de la falaise et appelée le saut de la Pucelle. Un mythe chrétien fréquent en France y localise le suicide d'une fille de Rurey poursuivie par les soudards du prince de Saxe-Weimar durant la terrible guerre de Dix Ans lorsque la Comté espagnole se défendait contre tous ses envahisseurs, dont les Français.
Les Forges 1676-1876, deux siècles d’activité. Comme un peu partout dans la région, les rivières et les bois ont permis l’utilisation et le développement de l’énergie hydraulique. Elle permettait de faire tourner les meules des moulins mais aussi la mise en mouvement des roues qui actionnent les soufflets et les martinets des forges. La présence de minerai de fer dans le sous-sol permettait l’exploitation métallurgique. (à Châtillon-sur-Lison, sur la rive de la Loue, un haut fourneau existait déjà en 1667, il cessa son activité en 1772.) En parallèle des hauts fourneaux, les forges étaient nécessaires pour travailler le fer. Des martinets et soufflets étaient installés, des fours pour recuire les fils de fer, des fonderies, des ateliers d’étirage étaient également présents. Une halle à charbon, une scierie, une menuiserie, une clouterie ont été également recensés en guise d’inventaire lors des changements de propriétaires. Ces derniers ont habité un certain temps au château de Châtillon, puis ont construit une maison de maître pour vivre sur le site de production.