Ce périple permet de découvrir une douzaine de vieux puits en "ogive". La plupart sont visibles du chemin. Certains moins apparents sont signalés dans le descriptif du circuit. Circuit n°3 du topoguide Val d'Orne en Suisse Normande.
9.2 km
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max. 231 m
min. 130 m
106 m
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Styles : RandonnéeÀ la campagne Publics : Randonneurs occasionnelsRandonneurs aguerris Thématique : Balade nature |
Départ : Parking de la mairie des Rotours. Prendre sur votre droite la route de la Landette (D 876). Au carrefour proche, prendre à droite la route des Monts. A la prochaine intersection, tourner encore à droite route de la Lagune.
Les Beauvais : puits dans la cour Continuer jusqu’à la route de Falaise (D909). Ne pas la franchir mais s’engager à gauche dans un large chemin et poursuivre tout droit à l'intersection, par la Vaudière (D239), jusqu’au hameau de la Corne.
Au carrefour, prendre tout droit la route des Monts Hiboux. Continuer jusqu’à St Clément.
A l'intersection, tourner à gauche par l'impasse des Chouettes. Continuer par le chemin de terre qui vous amènera à l'impasse des Foyettes. Agréable chemin fréquenté par les écureuils.
Prendre à droite route de la Lagune. S'engager ensuite à gauche route de la Landette, puis à droite impasse des Aigrettes et continuer par le chemin de terre jusqu'aux Rotouraux.
Vieille maison dite des « Anglais » avec puits. Dans une autre maison proche, deux portes en plein cintre. Dans le hameau, emprunter à droite la route des Châtelliers. On quitte celle-ci pour tourner à gauche route de la Lagune et poursuivre en prenant le premier chemin sur la gauche.
Arrivé au Lac de Rabodanges et après avoir profité du site, le retour s’effectue par la route des Rotouraux, en prenant le sens interdit, en face du pont. En cours de route, vous pourrez admirer en face du cimetière des Rotours et son if, le plus ancien du Val d'Orne, le château avec ses puits, fontaine et pigeonnier.
A voir sur votre droite : four à chaux, restauré et mis en valeur par la commune. Continuer le chemin de l'Assomption jusqu'à rejoindre votre point de départ, la Soulle. La Soule : Autrefois, les fêtes et les assemblées des villages se terminaient par des jeux de boules, des jeux de palets ou encore la soule. La soule est l’ancêtre médiéval et sauvage du rugby. La soule se jouait à l’aide d’une grosse balle de cuir remplie de son et enrubannée. Elle était cousue « serrée et increvable » par la dernière mariée, comme le voulait la coutume. Deux bandes, de clans plus ou moins rivaux originaires des communes voisines se disputaient cette balle lancée par-dessus le toit de l’église le jour de l’assemblée. Les souleurs se battaient avec brutalité pour conquérir la soule et l’amener à travers bois, chemins boueux et rivière dans leur village. Le jeu était très violent et il y avait parfois des morts. Il jouit d’une grande vogue en Normandie durent tout le Moyen Âge. Bien qu’il fût interdit par le roi Charles V, il perdura néanmoins dans certaines campagnes.