Longeant la vallée de la Meuse par les villages de la rive gauche, vous découvrirez Brieulles et son ancienne résidence monacale des prémontrés, de nombreux vestiges, stèles et nécropoles commémorant les combats de 14-18, la forêt des côtes de Meuse débouchant sur le point de vue de Brandeville et des villages authentiques aux nombreux lavoirs, fontaines, chapelles et croix de chemin.
Brieulles-sur-Meuse est situé sur la rive gauche de la Meuse. Au centre du village, l'ancienne résidence de Prémontrés, pas vraiment une abbaye mais presque, fut construite au XVIIème siècle et connaît son aspect actuel depuis le XVIIIème siècle. D'un style classique très sobre, cette résidence accueillait les moines de l'abbaye de Mouzon (Ardennes) qui est à une vingtaine de kilomètres. Le style classique de ce bel ensemble s'ouvre de grands espaces. Propriété privée.
Le cimetière militaire allemand de Brieulles sur Meuse est la plus importante nécropole allemande du département de la Meuse, soit 11 286 dépouilles dont 25 soldats inconnus. 5 325 soldats sont inhumés dans des tombes individuelles et 5 325 militaires sont répartis dans trois ossuaires. Seules 563 personnes ont pu être identifiées. Il a été créé dès le début de la Grande Guerre. On y inhuma les corps de soldats allemands suite à la Bataille de Verdun et suite aux combats en Argonne. On y déplaça, dans un deuxième temps, les dépouilles des soldats allemands tombés lors de la bataille des frontières d'août 1914. En 1972, le cimetière fut rénové, et les croix en bois furent remplacées par des croix de métal. Parmi les personnalités inhumées dans ce cimetière, se trouvent les tombes du lieutenant Hermann von Brandis et celle du général von Dorrer. Une stèle commémorative rappelle les combats du 29 août 1914 à Brandeville entre l'armée allemande et les soldats français de la garnison de Montmédy.
Brieulles-sur-Meuse a été fortement marqué par la Grande Guerre. Le cimetière militaire français abrite 1052 tombes de soldats français mais aussi belges, russes et anglais et un ossuaire renfermant les restes de 1520 soldats français non identifiés ; vous pouvez retrouver la liste des soldats enterrés à Brieulles sur le site Mémoire des Hommes
Le village de Vilosnes est bâti sur la rive droite de la Meuse, à partir d'un ancien gué défendu par deux châteaux et une tour forte sur la Meuse. Cette dernière a été prise et détruite pendant la guerre de Trente Ans. Sur ce territoire, l'eau tient un rôle important, entre Meuse et canal. Là sont implantés l'ancien moulin et l'ancienne centrale hydroélectrique. Ses rues abruptes, dont certaines en escaliers, offrent des points de vue dépaysants sur la vallée. Haraumont est un village isolé sur les côtes de la rive droite de la Meuse, qui constitue en point d'observation de la région. Aussi a-t-il été entièrement détruit pendant la guerre de Trente Ans, puis fortement endommagé au cours de la Première Guerre Mondiale. L'actuelle commune est formée par la fusion en 1972 des communes de Vilosnes et d'Haraumont. Le camping municipal de Vilosnes incite à passer quelques jours sur une île entre la Meuse et le canal usinier.
Avec 100 hectares de vigne en 1860, Murvaux possédait le plus important vignoble du nord meusien, aujourd’hui il n’en reste presque plus. Afin de faire revivre le passé, une maison de laboureur-vigneron du 19ème siècle s’est ouverte au public et présente notamment une exposition de matériel viticole et agraire qui se visite librement grâce à un système de fiches. Une salle de classe du début du 20ème siècle est également reconstituée. Petite boutique de produits dérivés de la vigne, animations ponctuelles. Des visites guidées pour les groupes sont également possibles tout au long de l'année, sur réservation. Entrée payante (modique) 18 rue de Oudun 55110 Murvaux Tel : 06 03 55 23 99
Frank Luke est né le 19 mai 1897 en Arizona, sa famille émigra d'Allemagne vers les États-Unis en 1874. Il est le cinquième enfant d'une fratrie de huit. Il grandit en excellant sportif, travaille dans une mine de cuivre et participe à des matchs de boxe à poing nus. Après l'entrée en guerre des États Unis en avril 1917, Luke intègre la section aviation de l'US. Après sa nomination comme second lieutenant en mars 1918, il est envoyé en France pour un entraînement complémentaire et est affecté en juillet au 27e Aero Squadron. Il restera 2e lieutenant jusqu'à sa mort, mais sera nommé lieutenant à titre posthume. Le 28 septembre 1918, Luke se lance à l'attaque de trois Drachen à 8 kilomètres derrière les lignes allemandes, à proximité de Dun-sur-Meuse, où il sera touché. Les Allemands enterrent Frank Luke le 30 septembre au cimetière de Murvaux. Son corps est récupéré deux mois plus tard par les forces américaines et amené au cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon. Sources : souvenirfrancaisdun.free.fr Le dernier vol de Frank Luke a lieu pendant la première phase de l'offensive Meuse-Argonne. Le 28 septembre
Située au sein de la fortification construite dès le Xe siècle en surplomb de la ville, cette église massive est édifiée en 1346 par les sires d'Apremont. Après des siècles de conflits, elle demeure aujourd'hui le seul monument subsistant de la ville haute. Classé monument historique, ce joyau d'architecture ogivale possède un buffet d'orgue et un riche mobilier du XVIIIe siècle, ainsi que deux magistrales sculptures d'Ipoustéguy, artiste de renommée mondiale né à Dun-sur-Meuse en 1920 : "Mort de l'Evêque Neumann" et "Christ". Possibilité de visites libres (individuels et groupes) ou guidées (groupes) toute l'année, sur réservation. Durée de la visite guidée : 45 minutes environ. L'église est ouverte du 1er juillet au 31 août, tous les jours de 14 h à 18 h, et lors des Journées européennes du patrimoine. Le circuit des remparts permet aussi de découvrir l'histoire de l'ancienne forteresse médiévale grâce aux panneaux d'interprétation mis en place par l'association Dun le Chastel. Un livret de jeux et des supports de visite ludiques gratuits sont également disponibles à l'Office de tourisme (enfants à partir de 7 ans, adultes, scolaires, centres de loisirs) pour découvrir en autonomie et en s'amusant l'ancienne forteresse et son église.
Dun, dunum castrum, fut sans doute à l'origine un oppidum qui permit d'améliorer la défense des camps romains de la Côte Saint Germain et de la Côte du Châtelet, et de défendre le passage de la Meuse. Le village fortifié sur une butte isolée a conservé de nombreuses traces de son système défensif médiéval. Seul monument à avoir résisté aux conflits à travers les siècles, la majestueuse église Notre-Dame de Bonne Garde (XIVe) domine la vallée de la Meuse. Un parcours pédestre autour des remparts, d'une durée d'environ une heure, vous permet, au travers de panneaux illustrés, de découvrir l'histoire de la forteresse. Découvrez aussi des engins médiévaux, un jardin médiéval... Chaque été, un chantier de restauration est mené sur les remparts, tandis que l'association Dun le Chastel oeuvre durant toute l'année pour l'aménagement, le fleurissement et la valorisation du site. L'accès à l'ancienne forteresse et au circuit des remparts est libre et gratuit.
Dun le Chastel, Dun, aujourd'hui Dun sur Meuse, fut une place forte importante, dont une partie des remparts subsiste encore. La porte principale défensive de Milly permettait l'accès des chevaux et des chariots vers la ville haute. La porte était munie d'archères, meurtrières et bretèches, qui sont encore visibles aujourd'hui sur les vestiges de l'enceinte.
Ancien calvaire situé à l'emplacement du prieuré Saint-Gilles tenu par des frères Minimes. Cette croix a été érigée en 1819 à l'emplacement de l'ancien prieuré des Minimes. En 1592, les moines durent se résigner à s'installer à l'intérieur des remparts du Chastel suite à l'incendie de leur couvent par le prince de Turenne.