Départ Chalaines
Circuit proposé par le Pied Champêtre
Numéro du circuit : 6
21 km
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max. 382 m
min. 247 m
318 m
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Styles : RandonnéeBaladeÀ la campagne Publics : FamilleRandonneurs occasionnels Thématiques : PatrimoineBalade nature |
Partir du panneau du circuit situé près du pont de la Meuse. passer devant le Monument aux Morts, tourner à droite. Longer la rue du château sur 800mètres. Tourner à gauche, monter le chemin et suivre le balisage jusqu'au village de Rigny-Saint-Martin.
Du panneau devant l'église, descendre la rue principale, traverser la D960 et la longer vers la droite sur 400 mètres. Continuer en suivant le balisage commun avec le GR703 jusqu'à la borne interdépartementale Meuse / Meurthe-et-Moselle. Retour vers Rigny-la-Salle en passant devant l'arbre de Saint-Nicolas, la fontaine de la Bonne Vierge et la statue du Sacré-Cœur.
Tourner à droite, traverser le village, passer devant l'église. Continuer sur la route jusqu'au carrefour (le panneau du circuit se trouve dans le cimetière).
Emprunter le chemin à droite sur 500mètres puis tourner à droite et tourner à gauche pour revenir à Chalaines par le Moulin de la Roche.
Dans la vallée de la Meuse, gîte à la ferme dans une maison en plein cœur du village. Le + : visite libre de la ferme et des animaux, découverte de la traite des vaches. A 1 km de Vaucouleurs, tous services et sites Jeanne d’Arc.
La fontaine de la Maladrie est la dernière des 7 fontaines établies entre 1856 et 1857 par l’entrepreneur J.B. Bertin, suivant les plans de l’architecte A. Vernau de Commercy. Ces points d’eau étaient reliés au captage d’une source par une conduite de fonte de plus de 2,5 km. Le nom de la Maladrie est la déformation de » maladrerie » et rappelle qu’à proximité se trouvait une annexe de l’hôpital du Saint-Esprit de Vaucouleurs.
Le château est construit en 1783 à la demande de Jean-Baptiste Pernot, conseiller du roi en la juridiction des traites de Vaucouleurs en 1772 et receveur des finances à Neufchâteau en 1789. De plan rectangulaire, il comporte une façade sur rue avec deux ailes peu saillante. La façade principale donne sur le parc et la rivière. Au centre, une légère avancée est surmontée d’un fronton triangulaire. Un escalier à double volée, permet l’accès au parc. Le colombier quant à lui est barré au trois quart de sa hauteur par un large larmier, et couronnée par une toiture en poivrière couvertes de tuiles plates. A l’intérieur, une échelle verticale tournante permet d’accéder aux boulins ou nichoirs de terre cuite. A l’intérieur, onze grands tableaux garnissent les lambris du grand salon, dépeignant la vie champêtre, représentant notamment des scènes galantes, des scènes de pêche, d’incendie ou encore un moulin.
Emile Crance décède en 1854, à l’âge de 13 ans, victime du choléra. La statue qui surmonte son tombeau le représente en enfant de chœur. La grande épidémie qui frappe le village en 1854 décime une grande partie de la population.
Bénéficiant d'un rare plan circulaire et d'un petit clocher à bulbe, l'édifice à été construit en 1849 et 1851 et par l'architecte Merdier. Le portail d'entrée à pilastres possède un fronton triangulaire. 2 grandes fenêtres en plein cintre éclairent l'intérieur.
Borne de limites entre la Meuse et la Meurthe et Moselle.
Statuette représentant le Saint Patron de la Lorraine nichée dans l'arbre.
Le château de Malpierre est construit à la fin du XVIè siècle par Joseph Chevalier, son nouveau propriétaire, sur les ruines d’une ancienne maison forte. En 1618, le château et la seigneurie attenante passent dans la famille Dessalles par le mariage d’Anne Chevalier de Malpierre et de Claude Dessalles, baron de Rorthey, ambassadeur de Suède et de Pologne. La demeure reste dans cette famille jusqu’à la Révolution. Elle est alors vendue comme bien national. En 1831, un incendie détruit totalement la demeure seigneuriale. Seuls subsistent la maison du régisseur, les communs et deux tours au bord du grand canal.
A l’origine la paroisse de Rigny-la-Salle était l’annexe de celle de Rigny-saint-Martin. Elle ne possède sa propre église qu’au XVè siècle. En raison du mauvais état de l’édifice, l’église paroissiale doit être reconstruite en 1834 avec notamment des matériaux provenant du château de Malpierre, détruit peu de temps auparavant. D’ importantes réparations avaient été effectuées au cours du XVIIIè et au début du XIXè siècle, notamment sur les voûtes de la nef et du chœur menaçant de s’effondrer.
L’église est élevée en remplacement de la Chapelle Saint-Quentin, en ruine. Agrandie en 1783, elle ne conserve que le chœur de l’édifice primitif. Le mur du chevet, en partie endommagé en 1940, a été reconstruit à l’identique en 1956. La corniche du chevet est soutenue par une série de modillons d’inspiration romane, dont ce groupe représentant un oiseau monstrueux dévorant un lapin. La clef de voûte représente un ange portant une couronne ornée de raisins et de feuilles de vigne. la polychromie date du XVIIIè siècle. A cette occasion, le sculpteur Cochinaire de Nancy remplace l’autel, également atteint par les destructions. Aux cinq verrières ogivales du chœur succèdent en 1956 des vitraux réalisés par les frères Benoît. la verrière centrale, « à la gloire de la Sainte-Vierge », est entourée de quatre autres, réalisés en mosaïque avec les attributs des quatre évangélistes en motif central. M. Chorlet, curé de Chalaines, décide lors d’une séance extraordinaire le 21 octobre 1868 d’offrir un orgue à la paroisse. Le contrat est paraphé de cinq jours plus tard avec le facteur d’orgue Alexandre Jacquet. L’instrument proprement dit comprend un clavier et un pédalier de dix jeux.