Randonnée de Valareuilh

Le départ du circuit se fait sur la place située en bordure du ruisseau de la Font Rolhas, au pied du panneau de signalisation retraçant la totalité du parcours. Vous commencez par emprunter, dos au lavoir municipal, la route goudronnée de la VC4 en prenant la direction de Neuvic / Isle. Ce lavoir, fréquenté à l'époque par les lavandières des hameaux de Pajot, le Bourg, Laborie, Fity et Fissard, est situé dans la zone de confluence des vallons drainés par les ruisseaux de la Font Rolhas et de la Fontpeyre, en contrebas, à l'intersection des routes reliant Vallereuil - St Jean d'Estissac et le hameau du Breuil au Bourg. Ouvrage entièrement maçonné, sa forme générale polygonale est très irrégulière. Passez aussitôt devant l'ancienne école communale, la mairie actuelle, pour vous diriger en ligne droite vers le hameau de Fissard où vous ne pouvez que remarquer sur votre gauche un autre lavoir. Les habitants de ce village l'ont appelé par dérision « la piscine », en raison des deux bassins d'inégale grandeur qui le constituent. La source qui l'alimente, invisible de la route, est située en hauteur à une centaine de mètres de la construction. Ce lavoir en réalité ne fut qu'assez peu utilisé pour sa fonction première, le lavage du linge. Il servit plus souvent d'abreuvoir à vaches, les lavandières du coin lui préférant le premier cité, en dépit de la distance qu'elles devaient effectuer pour s'y rendre avec leurs lourdes brouettes en bois. A 430 m du point de départ de votre randonnée, vous tournez, après avoir longé les bâtiments d'une ancienne usine textile, sur votre gauche en direction du lieu-dit Sarbaillou. Cette usine, Tisval, complètement désaffectée depuis 1970, a employé du temps de sa splendeur une centaine de personnes. Sur cette petite route goudronnée, vous effectuez environ 400 m avant d'emprunter toujours sur la gauche un très agréable sentier constitué d'une montée ombragée de quelques 100 m de longueur. Vous arrivez dès lors sur un plateau à l'intersection de 4 chemins forestiers. Outre le corps de ferme que vous apercevez sur votre droite, vous pouvez de cet endroit, en vous avançant de quelques mètres, profiter pleinement du point de vue donnant sur Neuvic et sa vallée. Cette petite pause prise, poursuivez tout droit votre parcours pour vous engager sur le chemin forestier qui vous conduira, après une marche de 800 m, au haut du village de Clamissac. Plusieurs petits sentiers non balisés jalonnent sur votre droite ou votre gauche ce parcours. Evitez de vous y hasarder si vous ne voulez pas vous égarer. Arrivés en bout de ce chemin, vous vous trouvez face à une ancienne fermette actuellement vide d'habitants. Tournez résolument à gauche sur la petite route goudronnée qui la borde, le chemin des Couduriers. Cette route à mi-crête laisse découvrir une vue fort sympathique sur une petite vallée située en contrebas ainsi que sur le haut du village de Villenerveix. A 140 m du lieu où vous avez pénétré sur cette route goudronnée, vous remarquez sur la droite un chemin de terre qui n'est pas signalé comme faisant partie du PDIPR. Si vous décidez malgré tout de vous y engager, il vous conduira une centaine de mètres plus bas au lavoir dit de la Font du Chat. Bien entretenu par les habitants du secteur, il bénéficie d'un environnement calme et reposant où vous pourrez faire une petite halte bienfaisante. Pour ce, faut-il encore que vous fassiez preuve d'assez de courage pour y accéder sachant qu'il vous faudra rebrousser chemin en montée pour reprendre le circuit officiel, abandonné le temps de cette petite escapade.

Pour qui n'a pas souhaité se rendre au lavoir ou pour qui en est revenu, il ne reste qu'à continuer le périple, passer devant les quelques habitations existantes du lieu-dit des Couduriers, non signalisé par un panneau, avant de grimper tout droit sur le chemin de bois qui prolonge la partie goudronnée sur laquelle vous évoluez. Faites attention à cet endroit aux profondes ornières caillouteuses dues au ravinement des pluies dévalant la pente. Si les comptes sont justes, vous aurez effectué 350 m sur cette partie (à compter de notre dernier pointage) avant d'avoir à tourner à l'équerre sur votre droite pour emprunter un autre sentier forestier. Le départ est difficile au regard de la pente plutôt raide mais, rassurez-vous, bientôt, vous arriverez sur un plateau, oh combien reposant pour vos jambes, même si votre marche se trouve ici ou là entravée par des racines de pins proéminentes. Que ce désagrément ne vous empêche nullement d'humer avec gourmandise l'air exhalé par tous ces pins bienveillants qui saluent à leur manière votre passage ! Au bout de 780 m sur ce parcours, vous voici arrivés au pied d'un autre lavoir de la commune, le lavoir du Breuil. Pour l'atteindre, il a suffi que vous suiviez les balises officielles en évitant de prendre, lorsque vous vous trouvez en bas du vallon, le chemin sur votre gauche. Attention : les lieux où vous vous trouvez sont particulièrement appréciés des chevreuils ou autres gibiers des bois. Ne faites pas de bruit intempestif et peut-être allez-vous avoir la chance d'apercevoir l'un ou l'autre de ces animaux, occupé au brossage de ses dents avec l'eau du ruisseau. Phénomène rarissime dont ne sont susceptibles de bénéficier que les randonneurs du petit matin ! Le lavoir du Breuil est d'une forme pentagonale irrégulière. Tel un bijou dans son écrin de verdure, il s'offre au promeneur qui volontiers s'y arrêtera pour s'imprégner quelques minutes du charme de ses lieux. Il est alimenté par une source localisée au pied d'un versant orienté NE. Une petite dépression irrégulière creusée dans le sol et délimitée soit par des blocs rocheux soit, vers le SE, par une paroi maçonnée lui sert de réceptacle et par là-même de bassin de décantation. L'eau est acheminée dans le lavoir par l'intermédiaire d'une saignée aménagée dans sa paroi maçonnée SO avant de se jeter, mission accomplie, dans le ruisseau du Breuil qui alimente entre autre le lavoir de la Font du Chat évoqué précédemment. Suite à cette halte reposante dans ce lieu magique , vous êtes conviés à poursuivre votre randonnée ! Arrivés 120m plus loin, au haut de la petite montée qui fait suite au départ du lavoir, un poteau de balise vous indique la direction à prendre : gauche toute. Engagez-vous sans crainte sur cette portion de chemin et fiez-vous aux poteaux-balises disséminés tout le long. Impossible de se tromper pour qui fait preuve d'un minimum d'attention ! Aussi, évitera-t-on de bifurquer sur le premier chemin à droite qui se présente sur le passage. Ce chemin, ouvert par les chasseurs ou les propriétaires des bois, est certes un raccourci mais à usage privé. Restez donc sur la partie officielle, sans trop lever la tête pour admirer la canopée des grands pins et châtaigniers qui le bordent ! Vous risqueriez buter sur les nombreuses racines de surface que vos pieds, dépourvus de caméras, pourraient heurter. Quelques minutes de marche plus tard, vous voici confrontés à un dilemme : monter sur votre droite ou descendre sur votre gauche ! Délaissez cette dernière option : vous retourneriez sur vos pas en empruntant un chemin non répertorié que les chasseurs de gros gibier empruntent pour leur activité. Prenez sans aucune hésitation la montée sur votre droite. Vous débouchez dès lors sur une route forestière plus importante qui relie entre eux les hameaux de Sarbaillou et du Breuil. De notre dernier pointage à ce lieu, vous avez parcouru 490 m. Tournez là encore sur votre droite (cf. poteau) et poursuivez votre marche. Au bout d'une petite centaine de mètres, sur votre gauche, vous apercevez des maisons en bordure d'une route non goudronnée. Ce sont les premières maisons du mignon petit village du Breuil. Les esprits curieux, avides de découvertes, seront d'autant plus intéressés à s'y rendre que le cœur du hameau se trouve à proximité. Personne ne peut leur interdire d'y faire une petite visite, mais ils devront, leur curiosité apaisée, faire demi-tour pour reprendre le PDIPR qu'ils ont quitté pour cette sortie imprévue.

De votre entrée sur cette route forestière à l'endroit où il va vous falloir choisir entre trois directions possibles, vous avez marché là aussi sur 490 m. Évitez de poursuivre sur cette même route qui vire légèrement sur la gauche ainsi que de prendre le sentier en face. Basez-vous, comme à votre habitude, sur les balises du chemin qui vous indiquent de descendre sur main droite. Faites attention à ne pas vous écarter du circuit officiel lorsqu'un peu plus bas la balise vous invite à virer sur la gauche. En continuant sur le chemin non balisé qui semble prolonger naturellement votre descente, vous vous retrouvez sur une bretelle créée par des agriculteurs propriétaires pour accéder à leurs bois. Faites, comme à votre habitude,confiance au balisage! Cela vous évitera de vous égarer, la commune de Vallereuil ne disposant pas de brigade de recherche ! En poursuivant votre randonnée, vous allez, après une petite montée dont la partie finale est traversée de grosses racines de pins, accéder directement sur le DFCI communal. Engagez-vous, dès la sortie du bois sur votre main gauche, et laissez enfin vos jambes s'exprimer allègrement sur un parcours qui pour être plus classique ne présente aucune traîtrise particulière. Les 840 m que vous effectuerez sur ce DFCI sont propices à la rêverie pour qui randonne en solitaire ou aux discussions plus ou moins sérieuses pour tous ceux qui se déplacent à deux ou à plusieurs. Petite remarque : ce DFCI est composé de deux tronçons, le premier d'une longueur de 280 m, l'autre de 560 m (260+ 560= 840). Ils sont séparés par la largeur de la route goudronnée qui relie Vallereuil à Saint Séverin d'Estissac. N'allez pas jusqu'à l’extrémité du deuxième tronçon du DFCI puisqu' au bout des 560 m qui vous séparent de la route goudronnée, vous devez le quitter pour vous engager sur la gauche dans un nouveau chemin de bois. Ce chemin, après une courte portion à peu près plane, plateau boisé répertorié sur le cadastre « Brandes de Gibert », est constitué d'une descente en continu qui débouche après 740 m de parcours en haut du hameau de Ramon, sur la route goudronnée Vallereuil- St Jean d'Estissac. Traversez cette route en prenant garde aux voitures. Dans ce secteur, leurs conducteurs ont une fâcheuse tendance à rouler très vite. Prenez, tout en face, le sentier en montée bordé à gauche par un pré, à droite par un bois de pins et de châtaigniers. En bout des 200 m de cette montée, le PDIPR continuant tout droit, il vous faut traverser une autre route goudronnée. Après avoir effectué une petite boucle des plus sympathique en forêt d'environ 300 m, vous aboutissez, plus en aval, sur cette même route. Faites comme à votre habitude preuve d'une vigilance minimum pour ce qui est des balises. Ceci vous évitera une erreur de parcours lorsqu'au lieu de continuer tout droit, vous allez devoir tourner brutalement à angle droit sur la gauche et descendre vers la route, boucle effectuée. Arrivés sur la route, tournez sur votre droite, marchez à peine 50 m et prenez une fois de plus à gauche sur le chemin forestier à l'entrée duquel sont placés deux containers à poubelles. Les hameaux indiqués sur les panneaux des Plagnes et de Leyfourcerie ne sont pas inclus dans le circuit officiel. Le chemin sur lequel vous êtes, aboutit après 680 m de marche aisée, en haut du village de Pissot sur une autre petite route goudronnée.

Traversez cette route pour aller tout droit en face et profitez pleinement, tout en marchant, de la protection naturelle offerte par les frondaisons amicales des pins et des châtaigniers. A l'intersection de votre itinéraire et d'un autre chemin le coupant à angle droit, vous vous trouvez au village des Pouyades. Le chenil et la maison qui vous font face signent l'entrée du hameau situé sur votre droite. Constitué, la ferme d'origine restaurée exclue, de maisons récentes disposées de part et d'autre de la chaussée, il n'a pas d'intérêt particulier sinon d'être sur une ligne de crête et d'offrir aux résidents de ce secteur un panorama exceptionnel sur la vallée du Jaure et les collines du versant opposé. Le chemin de randonnée évitant cette direction, nous vous invitons à le poursuivre en passant à l'arrière du chenil que nous venons d'évoquer. Sauf erreur de votre part, vous arriverez ainsi en douceur au village du Pont en ayant réalisé 800 m supplémentaires depuis notre dernier pointage. Prenez, rendus à cet endroit, à gauche toute. Vous effectuez 300 m sur le goudron en passant devant une des dernières fermes encore en activité sur la commune (elles étaient 35 dans les années 50 pour 3 de nos jours !), puis vous vous dirigez en ligne droite jusqu'au hameau des Pontilloux. Arrivés à cet endroit, vous abandonnez le macadam pour marcher sur 700 m dans le très beau chemin qui se trouve face à vous et qui, à son départ, longe l'arrière d'une ancienne fermette. C'est par là qu'autrefois les lavandières du secteur se rendaient au lavoir dit de Lagrapheuil situé en contrebas. Venant de descendre, vous n'aurez aucun mal à imaginer le courage dont elles faisaient preuve lorsque, leur brouette chargée de linge humide, il leur fallait remonter la rude pente qui les séparait de leur domicile. La nature leur venait malgré tout en aide quand on sait qu'en saison sèche la fontaine n'avait plus assez de débit pour alimenter le bassin de lavoir. Cela leur évitait au moins pour un temps la corvée du lavage de linge sur ce lieu. Quelle solution de remplacement avaient elles pour disposer de linge propre ? L'histoire ne le dit pas ! Ce lavoir, à mi-chemin des Pontilloux et de Tivoli est niché au fond d'un vallon qui rejoint en rive gauche la vallée du Vern. Il est alimenté par une résurgence qui a été captée. Cette source captée se déverse dans une citerne cimentée, ouverte et accessible du côté lavoir et dont la partie supérieure est fermée par une dalle en béton. La construction étant assez élaborée, on peut penser à le voir ainsi entièrement cimenté, qu'il a dû être restauré et fonctionnel jusqu'à une époque très récente (années 70 ?) Poursuivez maintenant votre périple jusqu'au moment où vous allez aboutir à un carrefour. Tournez à gauche chemin des Pélerins. Les amateurs de site naturel, une fois n'est pas coutume, pourront de ce lieu satisfaire leur amour des grands espaces, subjugués par le paysage qui se dévoile à eux à perte de vue. Des trois possibilités de direction à prendre pour continuer la randonnée, la question est de savoir maintenant laquelle est la bonne ? Celle de droite, vers la vallée ? Face à vous, vers Ferlurin ? .... Tout est possible : ne dit-on pas que « toutes les routes mènent à Rome ? Contentez-vous cependant de suivre les balises qui vous indiquent la direction de gauche. C'est la plus courte pour vous conduire à votre camp de base ! Certes, il va vous falloir grimper sec sur un chemin de bois caillouteux et quelque peu raviné à son départ mais, chacun sait qu'on n'a rien sans effort ! Alors, encore un peu de courage ! Ce ne sont pas les 850 m que vous allez réaliser sur son parcours qui vont vous arrêtez quand vous savez que vous êtes prêts du but ! Avant de vous y lancer, prenez un peu de temps pour admirer sur votre passage cette grande et belle maison privée de type 'basque''. Jetez un œil discret devant la cour intérieure de cette demeure puis, attaquez d'un pied ferme la montée qui semble vous tendre les bras. Lorsque vous arrivez au sommet, il vous reste une petite centaine de mètres sur terrain plat pour vous retrouver au lieu-dit de La Tuilière. C'est le nom de l'endroit où se trouve cette petite ferme ancienne entourée de ses prés. Ce nom vient-il du fait qu'il y ait eu là une ancienne tuilerie, autrefois ?...... Vraisemblablement ! A main gauche, vous apercevez le cimetière communal récemment agrandi et embelli. Les amateurs de ce type de lieu peuvent s'ils le souhaitent y faire une petite visite. On apprend souvent beaucoup sur l'histoire des villages en parcourant les tombes des cimetières ! Pour l'heure, comme vous êtes désireux de rentrer au plus vite, étant en bout de ce chemin, tournez sur votre droite pour vous engager sur la route goudronnée qui vous amènera après une descente en continu de presque 500 m au point de départ de votre randonnée. Au préalable, n'hésitez pas, sur votre passage, à faire une dernière halte pour admirer la petite église romane du village dont la partie ancienne date du douzième siècle. Joliment restaurée, elle bénéficie en outre d'un cadre de verdure des plus appréciable. De retour sur la place de la mairie, vous serez arrivés au bout de votre périple. Espérant que vous avez pris plaisir à en parcourir ces 10 km de routes, sentes ou chemins à travers bois, nous vous remercions d'être venus jusqu'ici le découvrir ou le redécouvrir ! N'hésitez pas à recommander notre circuit autour de vous et revenez vous-mêmes le parcourir, au gré des saisons, autant de fois que vous le souhaitez !