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Notes et avis
À voir autour

Grand Tour de Tarentaise : traversée de la Vanoise de refuge en refuge

Aire de bivouac du refuge du Col du Palet
Crédit : WITT Pierre

Description

Une traversée de la Vanoise en 5 jours, entre prairies fleuries et paysages glaciaires. Sur le parcours du GTT, le patchwork de couleurs et d'ambiances est saisissant !

De nombreux refuges confortables et accueillants vous permettent d'organiser votre randonnée comme vous le souhaitez :

1ère nuit au refuge du Col du Palet : 12km / +840  -70m / 4h30
2ème nuit au refuge du Bois à Champagny-le-Haut : 12km / -1190m / 3h30
3ème nuit au refuge du Grand Bec : 8km / +1190m  -250m / 6h30
4ème nuit au refuge du Col de la Vanoise : 9km / +650m  -540m / 4h30
5ème nuit au refuge de la Valette : 9km / +990m  -920 / 5h30

Pour le retour le lendemain, suivre la direction du Roc de la Pêche pour redescendre sur Pralognan-la-Vanoise : 5km / -680m / 1h30

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 20/03/2024
64 km
120 h
max. 2658 m
min. 1441 m
4233 m
Public : Sportifs
Thématique : Balade nature

Profil altimétrique

Point de départ

Lat : 45.4612062Lng : 6.9650541

Points d'intérêt

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Les Grandes Dames de Tignes

Au bord du lac, prenez un instant pour lever les yeux vers les sommets qui vous entourent… Magnifiques n’est-ce pas ? Saurez-vous reconnaitre les trois « Grandes Dames » de Tignes ? Vous pourrez distinguer la Grande Motte (3653 m), célèbre par son glacier (et accessoirement logo de la station), et sa voisine la Grande Casse (3855 m) avec sa ligne de crête et ses parois beaucoup plus abruptes. Derrière vous, la Grande Sassière, qui est le sommet le plus haut de France accessible sans matériel en été : une randonnée qui vous amènera à 3747 m d’altitude !

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Station de Tignes

Station de 30 000 lits touristiques, Tignes est relié à Val d'Isère par remontées mécaniques depuis 1970. Contrairement à Val d'Isère la station de Tignes ne s'est pas construite autour de son village, à cause de la mise en eau du barrage qui a noyé son village originel en 1952.  La commune a choisi d'aménager entièrement une station à 2100m d'altitude. Créée de toute pièce, elle suit le modèle des stations "intégrées" qui se développe avec le "plan neige" dans les années 1960.

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Lac de Tignes

Gelé en hiver (on le traverse à pied !), le lac naturel de Tignes se transforme en été en un terrain de jeu idéal pour les sportifs, les familles, les pêcheurs, les gourmands… À ne pas manquer : l'acroland, soit LE spot le plus décoiffant de la base nautique ! Équipé d’une combinaison, d’un casque et d’un gilet de sauvetage, les amateurs de laissent glisser sur le dos, à plat ventre, sur un bodyboard ou en bouée gonflable sur les 7 rampes de hot jumping… avant de plonger dans le lac. Un spectacle rafraîchissant !

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Vue sur le lac de Tignes

Image paradoxale que ce lac de barrage, qui reconstruit une image de nature par un effet d’industrie, et qui représente un pur geste humain en bannissant le paysage humanisé. Plus étonnants encore, ce paysage réservoir, qui se vide tous les dix ans en redonnant à voir l'image d'un passé villageois, et cette eau apparemment emprisonnée, pourtant en communication permanente avec l’Arc et l’Isère par d’intimes galeries rejoignant L’Ecot et Malgovert. Paysage à double face et à double fond.

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Le traquet motteux

Parmi les oiseaux fréquentant les pelouses alpines, le traquet motteux se reconnaît en vol au large T inversé sur fond blanc qui colore l'extrémité de la queue. Cet insectivore, peu farouche, ne nous honore de sa présence qu'à la belle saison avant de rejoindre en fin d'été ses quartiers en Afrique.

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La face nord de la Grande Casse

Au col du palet, vous entrez dans la zone réglementée du Parc national de la Vanoise. Ici, la vue sur la face nord de la Grande Casse est impressionnante avec son glacier suspendu. Point culminant du massif de la Vanoise (alt. 3855 m), cette face noirâtre de 900 m est constituée de calcaire issu de dépôts marins. À sa gauche, le sommet de Grande-Motte et à sa droite, l'aiguille de l'Épena.

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Le col du Palet

Le col du Palet à 2652 m d'altitude est le point culminant du tour de la pointe de la Vallaisonnay. C'est un des points de passage facile entre les communes de Peisey-Nancroix, au nord, et de Tignes, au sud. A 10 minutes de marche vers l'ouest, on arrive au col de la Croix des Frêtes, qui permet de descendre vers Champagny-en-Vanoise. Ces passages aisés expliquent que le vallon de Champagny-le-Haut a été colonisé par le haut, l'accès par le bas étant barré par les gorges de la Pontille qui séparent Champagny-le-Bas, le chef-lieu, de Champagny-le-Haut. Du col du Palet, on a une belle vue sur la sommets de la chaîne frontalière avec l'Italie. Vers l'est, on voit notamment, de gauche à droite, la Grande Sassière (3747 m), la Tsanteleina (3601 m) et la grande Aiguille Rousse (3482 m). Au-delà de cette crête, se trouve le Parco nationale Gran Paradiso, avec lequel le Parc national de la Vanoise est jumelé depuis 1972.

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Le col de la Croix des Frêtes

Le col de la Croix des Frêtes, à 264 7m, sépare les communes de Peisey-Nancroix, à l'est, et celle de Champagny-en-Vanoise, à l'ouest. C'est le seul point de vue du tour de la pointe de la Vallaisonnay qui permet de voir les 2 plus hauts sommets du massif de la Vanoise. Le mont Pourri, au nord-est (3779 m), et la Grande Casse, au sud-ouest (3855 m). Les 2 sommets ont été conquis à la même époque, en 1860 pour la Grande Casse et 1861 pour le mont Pourri, par le guide Michel Croz et ses compagnons. La voie normale de la Grande Casse par le glacier des Grands Couloirs, qui domine Pralognan, est invisible. D'ici, on ne voit que l'austère face nord et son glacier suspendu.

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Les glaciers

En rive gauche (dans le sens de la descente) de la vallée de la Glière, on dénombre une dizaine de glaciers. Ceux-ci résistent à la fonte grâce à l'ombre des montagnes qui les dominent. On observe des glaciers de cirque (Becca Motta, Nord de la Glière), de versant (Volnets, Troquairou), de vallée (Epéna, Rosolin, Roche du Tougne), régénéré (Pramort) et de calotte (Grande Motte). Ils couvrent une surface de 10 km2.

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L'alpinisme

À l'inverse de Pralognan-la-Vanoise, Champagny-en-Vanoise a été très tardivement visitée par les alpinistes.Les hauts sommets ont en effet d'abord été gravis par le versant le plus facile, depuis Pralognan (Grande Casse, Épéna, Grande Glière). Ainsi, les faces nord n'ont été réalisées que plus tard : petite face nord de la Grande Casse par les frères Puiseux en 1887 ; couloir des Italiens en 1933 ;  face nord de l'Epéna en 1966. D'autre faces nord célèbres ont même attendues le XXe siècle pour être gravies : Grandes Jorasses, Cervin et Eiger.

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Le beaufort

La Grande Plagne et son chalet du Plan du Sel est un des lieux de fabrication du beaufort d'alpage. Le lait cru et entier, provenant des vaches de race tarine et abondance, est travaillé en une pâte pressée-cuite, tirant au moins 50 % de matière grasse, moulée dans un cercle à talon concave, avant de développer une croûte naturelle que renforce le brossage régulier. Chaque meule pèse entre 30 et 60 kg, pour un diamètre de 40 à 60 cm et une épaisseur de 12 à 16 cm. L’Appellation d'Origine Protégée induit d'indéniables contraintes, comme l'obligation de fabriquer avec le lait d'un seul troupeau deux fois par jour. Mais elle permet aussi le maintien d'une agriculture de qualité en haute montagne, nécessaire pour entretenir les paysages de Vanoise... et agréable pour le palais tant ce fromage est délicieux !

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L'alpage de la Grande Plagne

Les alpagistes mènent les vaches tous les étés sur l'alpage de la Grande Plagne. Au chalet du Plan du Sel (2250 m), le lait des vaches tarines et abondances (seules races autorisées dans le cadre de l'AOP Beaufort ) est transformé en beaufort d'alpage, pendant 100 jours. Le point faible de cet alpage est la ressource en eau. Lors des périodes de sécheresse, l'alpagiste doit s'approvisionner à l'aval du refuge de la Glière, au prix de nombreux déplacements pour remonter une tonne à eau au chalet.

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La Grande Motte (3653m)

Magnifique dôme glaciaire, visible depuis le vallon de Champagny le Haut, la Grande Motte domine la station de ski de Tignes. Le téléphérique de la Grande Motte (3450 m) dessert le glacier du même nom, encore exploité pour le ski d'été. Le pylône de ce téléphérique, visible tout au long de la randonnée, se trouve sur le territoire communal de Champagny-en-Vanoise. La STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte) verse tous les ans une redevance à la commune de Champagny-en-Vanoise.

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Le lac asséché de la Glière

Au-dessus du refuge de la Glière, on découvre une immense gravière. En 1818, une chute de séracs du glacier de la vallée a fait un barrage de glace sur le Doron. L'eau s'est accumulée en amont jusqu'à former un lac de plusieurs mètres de profondeur. Le barrage s'est rompu le 15 juin 1818, et la masse d'eau s'est précipitée dans la vallée, emportant tous les ponts jusqu'à Moûtiers. Les sources thermales de Brides-les-Bains auraient été redécouvertes grâce à l'action de cette lave torrentielle. Suite à cette catastrophe, un chenal a été creusé à l'ouest du passage naturel du Doron.

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Vue sur le lac de la Glière

Ce lac blanc, le lac de la Glière, n’est pas pris par les glaces, malgré les apparences. Il est en réalité asséché depuis le XIXe siècle. En 1818, les hommes vivent alors dans le « petit âge glaciaire », période climatique plus froide commencée à la fin du XVIe siècle en Europe occidentale et dont nous sommes en train de voir la fin : le glacier de Rosolin vient alors « lécher » le bord du lac. Des séracs, autrement dit des morceaux de glaciers détachés de la langue principale, sont alors tombés dans ses eaux, bloquant l’écoulement naturel à la sortie du lac. L’eau a fini par déborder, emportant dans sa course les séracs, la boue et les roches vers l’aval. Après cette catastrophe naturelle de 1818, le lac s’est asséché, prenant un nouvel aspect. Après la vidange, les sédiments déposés au fond de la cuvette sont alors apparus à la lumière. L’alpage historique autour du lac n’en a pas été affecté, fréquenté qu’il est depuis le XIIIe siècle.

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Le refuge communal de la Glière (1996m)

Autrefois chalet d'alpage, avec 2 caves à proximité, le refuge de la Glière a été agrandi en 2014, pour offrir un meilleur confort à plus de randonneurs et alpinistes. Il est aussi accessible aux handicapés venant parfois en joëlette. Il est gardé de mi-juin à mi-septembre. Le refuge d'hiver est aussi ouvert le reste de l'année et le visiteur est tenu de verser sa redevance de passage dans le tronc prévu à cet effet. En contrepartie, il pourra trouver, outre l'abri, des couvertures, du gaz et de la vaisselle, et un poêle avec du bois de chauffage. Respectez ce refuge et n'oubliez pas de payer votre redevance qui permet son entretien.

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la forme des montagnes et la roche

La forme des montagnes dépend de la nature, et en particulier de la dureté de la roche. Le Grand Bec et la pointe des Volnets sont composés de micaschiste. L'aiguille de la Grande Glière - surnommée le Cervin de la Vanoise – est constituée de quartzite, très dure. L'Épéna - plus haute falaise calcaire de France, d'un dénivelé vertical de 800 m - présente une arête sommitale très effilée mais très délitée. La Grande Casse, constituée de calcaires schisteux noirs, nous montre un versant nord très raviné.

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le Dos de l'éléphant (1850 m)

Affleurement de micaschiste poli et strié par le passage des glaciers quaternaires, la dernière grande glaciation remontant à plus de 10000 ans. Les glaciers descendaient à l'époque jusqu'à Lyon, et plus de 1000  m d'épaisseur de glace remplissaient les grandes vallées (Grenoble). Les anglais appellent ces « roches moutonnées » des « dos de baleine ». Les habitants de Champagny-en-Vanoise appellent cette roche « le Dos de l'éléphant ».

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L'aulne vert

L'aulne vert, appelé localement l'arcosse, pousse sur l'ubac (versant exposé au nord) de la vallée, car il préfère les milieux frais. Cet arbuste a la particularité de plier sous le poids de la neige sans se casser. Il peut donc pousser même dans les couloirs d'avalanches. L'aulnaie verte entre le hameau du Bois et le glacier de l'Épéna est la plus grande aulnaie verte d'Europe, sur 7 km de long. Le bois d'aulne vert était autrefois utilisé pour la cuisson du beaufort.

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La marmotte

Animal emblématique de la pelouse alpine, la marmotte est proche de l'écureuil, avec 4 doigts aux pattes avant et 5 doigts aux pattes arrière. La marmotte vit sur un territoire familial que les adultes dominants défendent toutes dents et griffes dehors. La marmotte hiberne et vit au ralenti pendant 6 mois, sur ses réserves de graisse accumulées pendant l'été. La marmotte est présente tout au long de l'itinéraire, mais surtout aux alentours de la chapelle de la Glière.

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Hameau du Laisonnay

Le Laisonnay est le hameau le plus éloigné et le plus ancien. C’est ici que se sont installés les premiers habitants (de Haute-tarentaise) qui franchissaient le col du Palet pour s’installer dans le vallon. Il compte une dizaine de bâtisses en pierre avec toitures traditionnelles (lauzes (pierre) et tavaillons (bois)) et des matériaux plus récents. Les maisons sont groupées pour utiliser les rares emplacements non exposés aux risques naturels (avalanches, chutes de blocs, débordements du Doron). À noter, la chapelle Notre Dame des Neiges à l'aval du hameau et le vieux four à l'amont.

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Sentier des glaciers

Découvrez cette magnifique vallée vers le col du Palet, d’où vous pourrez observer quelques-uns des plus hauts glaciers du massif grâce à huit bornes numérotées et implantées le long du sentier par le Parc national de la Vanoise. Itinéraire d'environ 4h, créé et balisé par le Parc national de la Vanoise, fait référence au livret d’accompagnement qui vous donne les informations nécessaires à la découverte des glaciers de montagne. Sur l'itinéraire : refuge de la Glière (restauration, nuitées), l'alpage du Plan du Sel avec fabrication du Beaufort et surtout beaucoup de marmottes ! Possibilité de vous procurer ce livret au Point accueil et Information du Laisonnay.

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Le Laisonnay d'En Haut

Le hameau du Laisonnay d'En Haut est constitué d'une dizaine de bâtisses en pierre. Les toitures traditionnelles sont en lauzes (pierre) et en tavaillons (bois). On peut aussi observer des matériaux plus récents (tôle ondulée et bac acier). Les maisons sont groupées pour utiliser les rares emplacements non exposés aux risques naturels (avalanches, chutes de blocs, débordements du Doron). Cela aussi pour ne pas empiéter sur les prairies destinées au bétail. À noter, la chapelle Notre Dame des Neiges à l'aval du hameau, et le vieux four à l'amont.

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Hameau de Friburge

Derniers habitants à l'année de ce hameau, ne manquez pas de visiter l'atelier artisanal d'Hélène et Patrick MILLIAT, sculpteurs sur bois. Ce hameau pittoresque était autrefois habité toute l’année. Il témoigne d’une architecture rurale ancienne et traditionnelle. Situé entre deux couloirs d’avalanches, sous une barre rocheuse et aménagé d’une protection appelée la « tourne », l’ingéniosité du montagnard a permis d’inscrire le hameau de Friburge dans son milieu naturel en le respectant et en utilisant ses atouts. Depuis la jolie chapelle de Notre-Dame-des-Grâces, vous aurez un panorama d’ensemble sur ce hameau.

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Doron de Champagny

Le Doron est formé par la réunion de plusieurs cours d’eau qui prennent naissance dans différents glaciers. C'est le lieu de vie des truites fario et saumons de fontaine pour le plus grand plaisir des pêcheurs. Ce torrent navigue entre les roches, alimente des milieux où la faune et la flore peuvent s’y implanter. L’eau est essentielle à la vie, elle est bienfaitrice mais elle peut aussi être destructrice.Au fil du temps le Doron de Champagny a été bouleversé par des avalanches, des éboulements et des orages, ses affluents débordèrent et envahirent les cultures et de nombreuses maisons furent détruites.Depuis le Moyen Âge, les montagnards utilisaient déjà la force mécanique de l’eau pour faire fonctionner les moulins et les scieries. Ce n’est qu’au 19ème siècle que l’homme a su exploiter l’eau comme source d’énergie avec l’hydroélectricité, barrage… Aujourd’hui encore lors de forts orages, les habitants peuvent voir le Doron sortir de son lit !

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Promenade des Gorzdérés

Sentier parsemé de tables d’interprétation avec des anecdotes et des jeux, qui permettent aux petits et grands de percer les secrets de cette vallée unique, dotée d’une végétation, d’une faune et d’une vie pastorale caractéristiques. Ce sentier labellisé "Promenade confort" est aussi accessible aux personnes à mobilité réduite, les poussettes de par sa très faible pente et un aménagement avec tables de pique-nique pour des pauses détente.Temps de parcours : 1h30 (parcours en boucle)Dénivelé : 30 mètresDurée du parcours : 1h30

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Espace nordique en hiver

Ce paisible vallon est l'hiver, le site idéal pour la pratique du ski nordique mais aussi balade en traîneau à chiens, ski joëring, espace de luge pour les plus jeunes et la pratique de l'escalade sur glace avec une structure artificielle de 24m de haut !

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Les Enclos du plan du Seil

Aujourd’hui, les environs des Enclos du Seil sont couverts de fourrés d’aulnes verts et de forêts d’épicéas. Il n’en a pas toujours été ainsi. Les alpages de Champagny-en-Vanoise ont été déboisés dès le XIIème siècle à des fins pastorales et maintenus ouverts par l’élevage bovin. Cependant, dès les années 1960, l’économie agricole s’est amoindrie avec le développement industriel et touristique de la vallée. Les terrains agricoles, progressivement abandonnés, ont été colonisés par la forêt. En termes biologiques, cette évolution n’est pas inintéressante puisqu’elle peut aboutir à des milieux favorables à des espèces rares ou méconnues en France comme la chouette chevêchette, oiseau propre aux vieilles forêts, ou la buxbaumie verte, petite mousse saprophyte (se nourrissant de végétaux en décomposition) propre au bois mort d’épicéa.

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Casque et gilet obligatoire

Vous traversez une zone de combat ! Rien d'alarmant, c'est une zone où la forêt colonise, petit à petit, les landes à rhododendrons. Cette zone en limite supérieure de forêt est un habitat essentiel du tétras-lyre (Tetrao tetrix). En effet, cette zone réduite lui permet tour à tour de nicher (couvert semi-ligneux), d'élever les jeunes (insectes, baies et graminées), de se nourrir à l'automne (myrtille) voire en hiver (bourgeon des arbres) et d'accueillir ses parades nuptiales. Le gîte et le couvert.

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Alpage de la Vuzelle, hier et aujourd'hui

L'alpage de la Vuzelle est l'un des 3 alpages communaux de Planay. Historiquement, il recevait une partie des vaches laitières des hameaux et le fromage était fabriqué sur place en été. Actuellement, seul un troupeau de génisses occupe le lieu en été. Particularité montagnarde, certaines communes possèdent des alpages sur des communes plus en altitude, ainsi la commune de Planay possède les alpages de Ritort et des Nants sur celle de Pralognan-la-Vanoise.

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Androsace alpine

L'androsace alpine (Androsace alpina) est une espèce protégée au niveau national. Elle aime les éboulis fins et les moraines, sur sol siliceux. Son record altitudinal est de 3350 m à Bessans. Les prospections des garde-moniteurs du Parc national de la Vanoise ont permis de la localiser sur tous les territoires potentiels… et de répertorier 50 % des populations connues en France. 

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Lagopède alpin

La perdrix des neiges, autre nom du lagopède alpin, est elle aussi une espèce artico-alpine. Elle est inféodée aux milieux des moraines, éboulis et pelouses rases d'altitude. Elle fait partie des galliformes de montagne comme le tétras-lyre, la gélinotte des bois ou la perdrix bartavelle chère à Marcel Pagnol. En adaptation aux rigueurs hivernales, elle troque son plumage gris d'été pour un blanc uni, a les pattes couvertes entièrement de plumes et se tient dans un igloo durant les froids intenses.

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Lycopode alpin

Le lycopode alpin (Diaphastrum alpinum) est lié à la lande rase, sèche, à plage de sol nu à éricacées (bruyère). C'est une espèce artico-alpine, qui comme l'adjectif la qualifiant, est originaire du nord de l'Europe. Elle a trouvé refuge en altitude dans les Alpes, lors du réchauffement climatique qui a eu lieu après la dernière glaciation. C'est une espèce protégée en France. En dehors de l'automne où ses tiges reproductives - vert clair - sont visibles, elle reste peu détectable à l’œil néophyte.

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Leschaux

Vous êtes au col de Leschaux, surplombant sur son adret le ravin éponyme. Le terme « leschaux » vient probablement du pré-roman « calmis » qui se traduit par « pâturage », « prairies » ou encore par « alpe ». 

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Vue sur le glacier de la Grande Casse

Glacier de la Grande Casse et aiguilles de la Glière

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Le glacier de la Grande Casse

Ici encore, nous observons un important retrait du front du glacier de la Grande Casse. Au niveau du seuil de l'Ouille, vous pouvez admirer d'imposantes moraines latérales qui témoignent de la présence passée du glacier. Il s'agit d'amas de blocs rocheux de différentes tailles, charriés par la glace sur les côtés du glacier. Le glacier, quant à lui, n'occupe plus que la partie amont de la vallée et forme un cirque entre la pointe de la Petite Glière et l'aiguille de l'Épéna, au pied du col de la Grande Casse.

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Le col de la Vanoise : Grande Casse et glacier des grands couloirs

La Grande Casse, point culminant de la Vanoise (alt. 3855 m) délimite la ligne de partage des eaux entre la Tarentaise et la Maurienne. Son sommet est en partie recouvert par le glacier des Grands Couloirs qui s'étire en face ouest vers Pralognan. Durant la dernière glaciation (le Würm) qui a débuté il y a 125 000 ans et qui s'est terminée il y a 11 500 ans, les langues glaciaires alpines s'arrêtaient à 30 km de Lyon. Ensuite, les glaciers ont connu des phases d'avancée et de recul en fonction du climat. Par exemple, au « Petit Âge glaciaire » entre 1600 et 1850 environ, les glaciers ont connu une forte avancée de leurs langues glaciaires. Aujourd'hui, nous notons un net recul du front des glaciers comme vous pouvez le constater en observant le glacier suspendu des Grands Couloirs. En dessous du front, nous apercevons clairement l'espace abandonné par le glacier (la « délaissée glaciaire » ou le « glarier »).

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Le refuge du col de la Vanoise

Le premier refuge date de 1879 et fonctionnait jusque durant l'hiver 1898-1899, où il perd son toit lors d'une tempête de neige. Le refuge Félix Faure, nommé en hommage au Président de la république et alpiniste émérite, est inauguré le 6 août 1902. Le bâtiment reçoit des dépendances supplémentaires en 1974. Enfin, il est complètement restructuré et complété d'un nouveau bâtiment par le Club Alpin Français en 2012-2013. Depuis 2000, il s'appelle refuge du col de la Vanoise.

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Les refuges du col de la Vanoise

Au col de la Vanoise, 5 refuges ont été construits. Le premier a été construit entre 1876 et 1879. Ses ruines sont encore visibles au niveau du lac des Assiettes. Le second refuge en pierre date de 1902. Il porte le nom du Président de la république Félix Faure, également connu pour sa mort en charmante compagnie. Puis, dans les années 70, deux bâtiments préfabriqués ont été ajoutés. En 2000, le refuge change de nom et devient « le refuge du col de la Vanoise ». Enfin, un 5e refuge est inauguré en 2014 pour remplacer les 2 bâtiments préfabriqués. Il appartient au Club Alpin Français.

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Vue sur le Col de la Vanoise, le refuge Felix Faure, la Grande Casse

De passage commercial, le col de la Vanoise s’est mué en base d’alpinisme de la Grande Casse, plus haut sommet de Savoie, avec une suite de refuges depuis 1878, dont le célèbre Félix Faure, construit en 1903 par le C.A.F., complété en 1974 par deux préfabriqués classés au patrimoine du XXe siècle, maintenant remplacés. Mais l'évolution concerne surtout la fonte du glacier des Grands Couloirs, notamment des langues de 1935 qui a modifié l’itinéraire historique d’ascension de 1860, mais aussi de la langue de 1820-30 suggérée par les moraines latérales.

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Vue sur le lac des Assiettes

Situé sur l’ancienne route marchande et touristique de Pralognan à Termignon par le Col de la Vanoise, le lac des Assiettes, en contrebas du col et de l'aiguille de la Vanoise, s'est complètement asséché dans les années 1995. Le plan actuel en garde bien sûr la trace, mais avec la perte d’un pittoresque reflet de ciel, c’est aussi celle d’un biotope, d’un élément vital de diversité écologique.

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Le lac des Assiettes

Il y a 10500 ans, la langue du glacier des Grands Couloirs / Réchasse qui coulait en direction du vallon de l'Arcelin s'arrêtait au niveau du lac des Assiettes. Celle-ci a façonné un lac de barrage morainique au niveau d'un verrou calcaire. Lors du Petit Âge glaciaire, le lac des Assiettes était obstrué par un système de bouchon glaciaire souterrain indépendant. Celui-ci pouvait tenir une bonne partie de la saison chaude et peut-être toute l'année à la faveur des grandes périodes de crues glaciaires (1550-1650, 1700-1780, 1820 -1860) selon Bravard et Marnezy (1981). Aujourd'hui, nous assistons à la mort de ce lac à cause de « l'atterrissement ». En effet, des alluvions érodées en amont (galets, graviers, argiles... ) et transportées par les torrents ont comblé ce lac. Ces dernières sont rapidement colonisées par des espèces végétales pionnières (linaire des Alpes, silène acaule).

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Le refuge de la Valette

Le refuge de la Valette est composé de 3 chalets « Chaloin », du nom de l'entreprise créatrice. Le Parc, à partir de 1968, a équipé 9 sites avec ce type de construction. Avec un minimum de préparation (création sur place de longrines ou d'un socle en parpaings de béton), le refuge était construit en 3 semaines (poêle, vaisselle et couvertures compris !) Au sud-est du refuge de la Valette, en contrebas du pic de la Vieille Femme, vous pouvez observer les ruines de l'ancien refuge. Il date de 1899. Dès le premier hiver, sa toiture a été emportée par la tourmente. Son ouverture a lieu à la fin de l'été 1900. Ce refuge comportait quatre pièces : au rez-de-chaussée, une pièce pour le gardien et une écurie pour les mulets et, à l'étage, deux pièces munies de lits de camp, réservées aux touristes.

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Le lagopède alpin

Le lagopède alpin ou « perdrix des neige » (Lagopus mutus) est un cousin germain du lagopède d'Écosse, emblème d'une marque renommée de whisky ! Il est inféodé aux pelouses rases, moraines et pentes rocheuses. Lors de la fin de la dernière glaciation (- 10000 ans environ), il s'est réfugié en altitude pour conserver les conditions de vie lui convenant. Cette espèce est un as du camouflage. D'un plumage estival brun-gris, il mue et se dote en hiver d'un plumage entièrement blanc. 

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Calotte glaciaire

En levant la tête, vous pouvez admirer le bord de la calotte glaciaire des glaciers de la Vanoise. Longue d'environ 13 km, il s'agit de la plus grande calotte glaciaire d'Europe continentale. Elle se présente sous la forme d'une succession de plusieurs dômes et culmine au dôme de l'Arpont à 3599 m. Cette immense étendue de glace fut surnommée « désert blanc » ou « petit arctique » par Roger Frison-Roche. De nombreux torrents s'écoulent à partir de cette calotte. Ils sont désignés par le terme « Nants » et sont visibles dans le cirque du même nom.

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Des places de chant

Durant la saison des amours, les mâles de tétras-lyre paradent en livrée noire, rehaussée par ses caroncules rouges et ses plumes caudales en forme de lyre. Sur une « place de chant », les mâles vont chercher à s'impressionner et à attirer les poules. Les poules observent aux alentours, perchées ou au sol. Le chant est une succession de strophes composées de roucoulements puis d'un chuintement. Il se fait entendre ici de fin avril à fin mai.

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Au-dessus, sur et sous l'eau

Le cincle plongeur est un petit oiseau  brun et noir avec un plastron blanc, qui vit toute l'année au bord des cours d'eau, comme le doron de Chavière. Il se nourrit de larves d'insectes, de mollusques ou d’œufs de poisson qu'il attrape en plongeant sous l'eau. Ce petit oiseau a la particularité de plonger, nager et même marcher au fond de l'eau !  C'est un oiseau très vif, qui défend activement « son » tronçon de torrent.

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Il aime bien les hommes

Cet oiseau commun en Vanoise, présente un plumage noir, une tête grise, la queue et le ventre rouge. Oiseau vif et nerveux, il agite souvent sa queue de façon saccadée. Au printemps, le rouge-queue noir chante continuellement depuis le faîte d'une toiture ou d'un piquet de clôture. Le chant conjugué à sa posture et son balancement de queue indiquent clairement aux autres mâles : « propriété privée, défense d'entrer ! ». Son chant, ponctué de cliquètements plus secs, est facilement reconnaissable.

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À four très chaud, et cuire longtemps

À côté du refuge du Roc de la Pêche, on observe les vestiges d'un four à chaux. Pour obtenir le produit final : la « chaux éteinte », il faut « cuire » du calcaire à plus de 1000°C. On obtient ainsi de l'oxyde de calcium, aussi appelé « chaux vive » à laquelle on additionne de l'eau. Ce matériau sert de mortier pour la construction ou pour crépir les bâtiments. En alpage, les constructions sont construites généralement en pierres sèches (sans mortier) ou liées avec de la terre.

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Informations complémentaires

Départ

Val d'Isère

Arrivée

Pralognan-la-Vanoise

Ambiance

Cet itinéraire au cœur du Massif de la Vanoise présente des vallées ouvertes et de nombreux cols facilement franchissables. Vous êtes dans le royaume de la faune alpine sauvage : chamois, bouquetins, marmottes, aigles royaux et gypaètes barbus se laissent apercevoir des randonneurs les plus discrets.  A l'horizon, la Grande-Casse et son cortège de sommets accompagnent vos journées de marche, avant la pause réconfortante au refuge.

Accès routier

Val d'Isère est accessible en voiture individuelle et en transport en commun depuis Bourg-Saint-Maurice.

Parking conseillé

Bourg-Saint-Maurice ou Moûtiers

Transport en commun

-Train entre Moûtiers et Bourg-Saint-Maurice.-Navette entre Bourg-Saint-Maurice et Val d'Isère.-Navette entre le Pont de la Pêche (à proximité du refuge du Roc de la Pêche) et Pralognan-la-Vanoise.-Navette entre Pralognan-la-Vanoise et Moûtiers.

Recommandations

Pour faciliter le retour, il vaut mieux garer sa voiture sur Moûtiers et se rendre au départ de la randonnée en train et navette jusqu'à Val d'Isère.Pensez à réserver vos billets pour les navettes 48h à l'avance minimum.

En coeur de parc

Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

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