À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Description
Carte
Points d'intérêt
Notes et avis
À voir autour

La Baïse, rivière sauvage au pays de l'Armagnac

La Baïse, rivière sauvage au pays de l'Armagnac
Crédit : Jibi44

Description

La Baïse prend sa source sur le plateau de Lannemezan vers Capvern-les-Bains, dans les Hautes-Pyrénées, et se jette dans la Garonne à Saint-Léger. En période d'étiage, son cours est maintenu pour l'irrigation et pour les besoins d'alimentation en eau potable et de salubrité par le canal de la Neste.

Navigation
Jusqu'à Henri IV, la navigation fut irrégulière du fait de passelis ou payssières extrêmement dangereux. Sully fit remplacer 5 payssières (Buzet, Vianne, Lavardac, Bapaume et Nérac) par des écluses. Malgré cela, le passage n'est véritablement amélioré que jusqu'à Lavardac. Il faudra attendre les années 1830 et la venue du sous-préfet Haussmann pour voir se réaliser les travaux nécessaires pour remonter jusqu'à Condom, puis jusqu"à l'Isle-de-Noé. Lavardac sera le point de rupture de charge. En 1852, passe 80 000 tonnes. En 1932, près de 13 000 tonnes de marchandises quitteront ainsi l'Albret (vin, moellons, bois des Landes et céréales) alors que 27 000 tonnes sont remontées (graviers, sable, denrées coloniales). Tout le trafic cesse au mois de janvier 1952. Actuellement navigable pour la seule plaisance uniquement dans sa partie aval entre Valence-sur-Baïse et sa confluence avec la Garonne, elle fut autrefois navigable jusqu'à Saint-Jean-Poutge. Elle communique avec le canal de Garonne à Buzet-sur-Baïse par une double écluse.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 06/12/2013
59 km
max. 80 m
min. 29 m
82 m
Styles : BaladeÀ la campagneInsoliteForêtTerroir
Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgéesCyclistes
Thématiques : GastronomiqueCouplesCulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

32310 Valence-sur-Baïse
Lat : 43.880727Lng : 0.3792

Points d'intérêt

image du object

Valence-sur-Baïse

Valence-sur-Baïse est une bastide perchée fondée en 1274 en paréage par l'abbé de Flaran et le comte d'Armagnac Géraud V. Frontalière du Comté d'Agen, Valence est une bastide défensive assise sur un banc rocheux, à la confluence de la Baïse et de l'Auloue, dominant la vallée de plus de 50 mètres. L'église date du XVe siècle et elle est flanquée de deux tours. Celle du nord est moderne.

4 Route Neuve 32310 Valence-sur-Baïse
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter
image du object

Condom

Par deux fois envahie par les Anglais, la ville s'est libérée seule. Condom a de tout temps été développée par le clergé, qui y a fondé de nombreuses abbayes et couvents. C'est le 13 août 1317 que l'abbaye de Condom devient un évêché et se détache ainsi du diocèse d'Agen. Raymond de Gallard est nommé évêque, et l'église abbatiale devient aussitôt cathédrale. Le cours de la Baïse fut autrefois canalisé pour permettre l'exportation de l'armagnac vers Bordeaux. Cette activité assura dans le passé la prospérité de la cité. L'armagnac ne doit pas sa célébrité au port de Condom ? qui ne fut créé qu'en 1839 ? mais aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme les marins, les pèlerins réchauffaient leur corps, soignaient leurs plaies et sublimaient leur foi grâce à quelques gorgées d'« aygo ardente ». En quittant la ville, ils emportaient avec eux, aussi bien à l'aller, en descendant vers l'Espagne, qu'au retour, quelques fioles réparatrices. Ce sont donc eux qui portèrent partout en Europe la bonne parole de l'armagnac salvateur (« eau de vie ») et médicinal.

3 Rue Beranjon 32100 Condom
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter
image du object

Moncrabeau

Le coteau de Peyroutet est un site naturel remarquable géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine depuis 1999 en partenariat avec les propriétaires, exploitants agricoles. Ce site offre un remarquable panorama sur les coteaux de l'Albret, parfois même sur la chaîne des Pyrénées. Il abrite une grande richesse écologique dont notamment près d'une trentaine d'espèces d'orchidées sauvages. Chaque année à lieu le "Festival des menteurs de Moncrabeau". Les habitants de Moncrabeau se flattaient d’être les plus menteurs de tous les Gascons. Une « Académie des Menteurs » comprenant quarante membres existe depuis le XVIe siècle. Le festival élit chaque année le Roi des Menteurs, qui siège sur un trône de pierre.

D219 47600 Moncrabeau
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter
image du object

Nérac

L'apogée de la ville se situe au xvie siècle, lorsque les seigneurs d'Albret, qui s'y étaient installés vers le xie siècle (venant de Labrit, dans les Landes) deviennent rois de Navarre suite au mariage de Jean III d'Albret avec Catherine de Foix en 1484. Peu après, leur fils Henri II d'Albret épouse en 1527 Marguerite d'Angoulême, sœur de François Ier, une des premières écrivaines en langue française (Heptaméron). Elle attire à Nérac des humanistes et des écrivains (Lefèvre d'Etaples, Marot). Sa fille Jeanne d'Albret épouse Antoine de Bourbon (1548) et se convertit à la religion protestante. Dans les années 1530 et suivantes, sous l’influence de Jeanne d'Albret, la population de Nérac se convertit au protestantisme, pour être entièrement huguenote au début des guerres de religion. En 1572, Jeanne d'Albret et Catherine de Médicis, respectivement reine de Navarre (protestante) et reine de France (catholique) marient leurs enfants : Henri de Navarre et Marguerite de Valois (Reine Margot). Décédée peu avant, Jeanne n'assiste pas à ces « noces de sang » . Il est possible que Catherine ait ordonné le massacre des chefs protestants le jour de la Saint Barthélémy profitant de leur venue à Paris mais cette hypothèse est sujette à controverse. Après ce funeste événement, elle retient son gendre au Louvre jusqu'en 1576. Au xviiie siècle, elle connut une prospérité économique grâce au commerce des farines-minots en direction des « Isles d'Amérique » (Saint-Domingue). Au xixe siècle, elle voit les débuts du Baron Haussmann qui est sous-préfet de 1832 à 18409, de l'écrivaine George Sand et d'Armand Fallières qui fut maire, conseiller général et député de Nérac dans les années 1871-1880. Source : Wikipédia

Rue de la Cale Haute 47600 Nérac
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter
image du object

Lavardac

Lavardac est une bastide fondée vers 1256 par Alphonse de Poitiers. En 1841, Lavardac absorbe la commune voisine d'Estussan, sur la rive gauche de la Baïse. Ne manquez pas de visiter la place centrale, où se situe un magnifique kiosque. Lavardac XIII est un des clubs les plus titré de l'histoire fédérale du rugby à XIII français. Le club a gagné à quatre reprise la Coupe Falcou, avec un dernier titre en 1953.

Rue du Port 47230 Lavardac
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter
image du object

Vianne

Une des particularités de ce village est celle d'avoir connu une ère industrielle : minoterie des frères Latouche, fabrique de bouchons de liège Mallet et surtout verrerie, créée en 1920, spécialisée dans ses dernières années dans la soufflerie d’art. Au plus fort de son activité près de 900 ouvriers y travaillèrent. L'implantation de cette verrerie, avec des capitaux tchécoslovaques, fut accompagnée d'une immigration tchécoslovaque. La colonie tchécoslovaque atteignit son point culminant à la fin des années 1940 (présence d'une école tchécoslovaque et dès les années 1930 d'une association, Krajan), avant que nombre de ses membres, engagés au Parti communiste français ne rentrent en Tchécoslovaquie. Au fil des années, la Verrerie a fermé et rouvert ses portes de multiples fois. Depuis le mois de mai 2009, les fours se sont rallumés et la Verrerie est de nouveau accessible au public. Actuellement, Vianne se tourne vers le tourisme : restaurants, marchés nocturnes, créations de deux ports sur la Baïse, artisanat... Source : Wikipédia

Boulevard des Remparts 47230 Vianne
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter
image du object

Buzet-sur-Baïse

Vraisemblablement à partir de la fin des guerres de religion, le petit hameau de vignerons situé au bord du ruisseau de Bénac (ruisseau de la Paix) s’est développé. Le bourg de Lagravère est progressivement devenu plus peuplé que le bourg du haut qui fut abandonné entre 1830 et 1860. Les châtelains ont d’ailleurs racheté toutes les maisons qui restaient ainsi que l’ancien hôtel-de-ville et l’église paroissiale pour créer un superbe parc paysager. Les Buzéquais ont donc développé Lagravère en y bâtissant un nouvel hôtel-de-ville (1838), un presbytère (1858) et une église (terminée en 1858 et consacrée en 1862). C’est donc un village rue aux maisons assez simples datant pour la plupart du xixe siècle. Le creusement du canal latéral à la Garonne (inauguré en 1856) a quelque peu modifié le paysage de Buzet mais a surtout permis le développement des activités commerciales déjà importantes grâce à la Baïse. L’activité principale a toujours été l’agriculture et en particulier la viticulture ce dont attestent les documents d’archives ainsi que la carte de Belleyme (fin du xviiie siècle). Il y avait également une intense activité de minoterie dans les différents moulins du ruisseau de Bénac mais surtout dans l’imposant moulin de la Baïse (qui appartenait à l’origine aux comtes de Flamarens). Au lendemain de la guerre de 1914-1918, il fut transformé en usine de crayons par des industriels belges (usine « Franbel ») et cette activité fit connaître Buzet dans toute la France durant l’entre-deux-guerres et jusque dans les années cinquante. Au début des années 1960, l’activité cessa et le bâtiment fut transformé en cellulose qui n’entra jamais en production. Depuis le site est laissé à l’abandon sauf pour une activité marginale de production d’électricité. Il existe quelques jolis manoirs sur le territoire de la commune comme celui du Genthieu, sur la route de Damazan ou de Gache sur le coteau. Mais la puissance et la richesse des seigneurs de Buzet a, jusqu’au xxe siècle, écarté toute concurrence ! Buzet est désormais connu dans le monde entier grâce à la Cave des Vignerons qui a vu le jour dans les années cinquante grâce à la volonté d’une poignée de viticulteurs ayant voulu s’affranchir de la tutelle des négociants. C’est une réussite autant qualitative que commerciale, au-delà des espérances de ses créateurs. Source : wikipédia

D12 47160 Buzet-sur-Baïse
- Balades Fluviales Fabienne Lemoine Fondateur -
Consulter

Information complémentaire

Navigation de Valence-sur-Baïse à Saint-Léger

Longueur : 63 km - Nombre d'écluses : 21 - Gabarits : 30m x 4,2m (30m x 5,2m de Lavardac à St Léger). T.E. : 1m (1,5m de Lavardac à St Léger). T.A. : 3m (3,5m de Lavardac à St Léger)

Temps : environ 12h30

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter