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La ligne de front en longeant la Lys

La ligne de front en longeant la Lys
La ligne de front en longeant la Lys
La ligne de front en longeant la Lys
La ligne de front en longeant la Lys
La ligne de front en longeant la Lys
La ligne de front en longeant la Lys
Crédit : ferme le Chastel

Description

Partez sur les pas de nos soldats disparus ... vivez chaque instant, chaque bataille, chaque attaque, chaque attente, ... avec eux en découvrant le no men's land armentiérois entre Houplines et Frelinghien.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 01/07/2020
13 km
3 h 30 mn
max. 20 m
min. 11 m
Styles : BaladeDécouverteÀ la campagne
Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsAdolescentsScolaire
Thématiques : CulturelPatrimoineTourisme de mémoireHistorique

Profil altimétrique

Point de départ

140 Rue d'Armentières , 59236 Frelinghien
Lat : 50.7048Lng : 2.92601

Points d'intérêt

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Stèle trève de Noël 1914

Pendant la première guerre mondiale, en 1914, la ligne de front autour d'Ypres (voir Première bataille d'Ypres et Front de l'Yser où figure une carte du front) passe par Frelinghien, Ploegsteert, Messines, où se font face dans leurs tranchées, soldats britanniques et allemands. La commune de Frelinghien, affreusement détruite pendant la guerre, est également entrée dans l'histoire comme étant un des lieux de la célèbre trêve de Noël 1914 (voir Joyeux Noël). Les soldats des deux camps ont fait taire les armes, se sont parlé, se sont échangés cigarettes et cigares, ont chanté des chants de Noël, ont bu ensemble rhum et schnaps, ont même improvisé un match de football. La trêve se prolongera pendant quelques jours. Une plaque commémorative a été érigée et inaugurée le 11 novembre 2008 à Frelinghien pour rappeler l’événement.

29 Route de la Croix de Pierre 59236 Frelinghien
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Tranchée de la Première Guerre Mondiale

Dans le petit village de Frelinghien, détruit à près de 80% pendant la Première Guerre mondiale, le devoir de mémoire, on sait ce que c’est. Depuis déjà deux ans, une commission extra-municipale planche sur la commémoration du centenaire de 14-18. C’est dans ce cadre-là que l’idée a germé de creuser une tranchée sur l’ancienne ligne de front. La guerre de tranchées est une forme de guerre où les combattants s'abritent dans des lignes fortifiées, largement constituées de tranchées, dans lesquelles les soldats sont relativement protégés des armes légères et de l'artillerie. C'est devenu une expression familière pour désigner la guerre de positions, une paralysie du conflit et l'épuisement progressif des forces opposées. La guerre de tranchées fut provoquée par une révolution dans la puissance de feu qui ne fut pas suivie d'avancées similaires dans la mobilité des troupes. Il en résulte une forme éreintante de guerre dans laquelle la défense est toujours plus forte que l'attaque. Durant la Première Guerre mondiale, les deux camps élaborèrent des systèmes de tranchées face à face le long du front, protégés par des fils barbelés. La zone délimitée par les tranchées adverses (connue sous le nom de no man's land) est soumise aux tirs d'artillerie des deux camps. Les pertes lors des assauts sont extrêmement lourdes et font partie intégrante de la guerre de tranchées.

37 Route de la Croix de Pierre 59236 Houplines
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Portraits entrée du cimetière civil

En entrant dans le cimetière communal, sur votre gauche, vous pouvez voir une série de médaillons en tôle émaillée qui présentent les portraits de 41 Frelinghinois tués au cours de la 1ère guerre mondiale (sur 58). A l’origine, fixés sur le monument aux morts érigé en 1921, ils ont été déplacés à la fin des années 1930 pour éviter des dégradations dues aux intempéries. Ces médaillons constituent un témoignage original du devoir de mémoire de la nation pour les soldats morts au combat qui se développe à partir de la Grande guerre. Ce devoir de mémoire allie la reconnaissance collective et le souvenir individualisé. C’est cette nouvelle place, donnée par la société aux soldats tombés pour la Patrie, que traduisent également, l’apparition des sépultures individuelles regroupées dans des cimetières ou carrés militaires, au lieu des fosses communes,et la mise en place des monuments aux morts, au cœur de l’espace social des villes et villages, avec l’inscription nominative des citoyens tués sous les drapeaux. L’utilisation des photographies pour la réalisation de ces portraits en médaillons permet de se rappeler que, par-delà les lieux et vestiges encore visibles un siècle après le 1er conflit mondial, il y a eu des femmes et des hommes avec leurs souffrances et leurs espoirs.

58 Rue au Vent 59236 Frelinghien
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Monument aux morts de Frelinghien

Avez-vous remarqué le soldat bleu sur la place de Frelinghien? La statue de ce soldat est le monument aux morts de Frelinghien. Si le soldat est de cette couleur, c’est pour rappeler la couleur de l’uniforme des troupes françaises pendant la Première Guerre Mondiale. Dès 1915, l’armée française abandonne l’uniforme composé d’un pantalon rouge et d’une capote gris de fer bleuté. Elle adopte alors un nouvel uniforme bleu clair (ou bleu horizon). L’uniforme est muni de poches renforcées afin de contenir plus de munitions. Cet uniforme sera utilisé par toutes les troupes françaises à partir de l’automne 1916. La même année, le casque métallique Adrian sera porté par tous les poilus. Il existe en trois tailles et est de la même couleur que les canons, gris artillerie, afin de passer plus inaperçu aux yeux de l’ennemi.

28 Place des Combattants 59236 Frelinghien
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Eglise Saint Amand

Comme presque tout le village, l'église de Frelinghien n'a pas survécu à la guerre de 1914-1918. Elle a été détruite le 28 octobre 1914 par les Anglais, car elle servait d'observatoire Allemand. Les travaux de reconstruction ont débuté en juin 1923 sous les ordres de l'architecte M. Louis Six. La pose de première pierre a été faite le 21 mai 1923. La bénédiction et l'inauguration ont été faites le 4 octobre 1925. L'église est dédiée à Saint Amand, évangélisateur des Flandres. Elle est aussi un lieu de dévotion à Sainte apolline et Sainte Saturnine. Saint Amand (584-676) : Moine, puis évêque, il fut un évangélisateur itinérant. Il fut évêque de Maastricht. Il a créé de nombreuses abbayes dans la région, dont celle de Elnone, sur la Scarpe, qui sera à l’origine de la ville de Saint-Amand-les-Eaux. Saint-Amand est fêté le 6 février.

24 Place des Combattants 59236 Frelinghien
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Ferme le Chastel

1920 Chemin de la Chapelette 59236 Frelinghien
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Pont Ballot

LES RAIDS DU PONT BALLOT Cependant les hostilités continuaient et le secteur du front d’Houplines fut le théâtre de plusieurs raids au cours de la guerre, effectués dans le but de tester, de fatiguer ou de démoraliser l’adversaire. Le 28 janvier 1917, à 17 heures 40, trois groupes d’assaut, formés des 37ème, 38ème, 39ème, et 40ème bataillons d’infanterie, et la 10ème brigade, 3ème division de l’armée australienne, attendaient dans la tranchée de première ligne s’étendant au nord du Pont Ballot. En face d’eux, à quelques 200 ou 300 mètres, les tranchées allemandes qu’ils avaient à faire, ayant subi un entraînement intensif dans le plus grand secret à l’école professionnelle d’Armentières et sur les tranchées creusées pour l’usage entre Steenwerck et Erquinghem-Lys. A 18 heures, sous la protection d’un barrage d’artillerie, les trois groupes, constitués de 7 officiers et 224 hommes, s’élancèrent vers la tranchée ennemie. Le groupe du nord, conduit par le lieutenant Peters, ne réussit pas à franchir les barbelés restés intacts et il échoua. Le groupe du sud, conduit par le lieutenant Parker, fut également arrêté dans a progression par une deuxième ligne de barbelés intacte. Quant au groupe principal du centre, placé sous la conduite des lieutenants Grondana, Fleiter, Suter et Barclay, il parvint à investir les trois lignes allemandes et à détruire onze abris fortifiés avec des bombes au phosphore. Il fit aussi un prisonnier. A 18 heures 35, une fusée rouge donna le signal de retraite, une retraite qui s’effectua sous les tirs des mitrailleuses. Les groupes eurent 15 tués, qui furent inhumés au cimetière Bonjean d’Armentières, et 40 blessés. Le lieutenant Harold Parker, grièvement blessé, fut fait prisonnier et décéda le 30 janvier. Il repose au cimetière de la rue Pétillon à Fleurbaix. Le 27 février 1917, un second raid fut organisé au même endroit du Pont Ballot. Il fut effectué par les 37éme et 38éme bataillons australiens, soit 20 officiers et 804 hommes placés sous le commandement du colonel Davis. Ce raid fit 17 prisonniers allemands et les pertes s’élevèrent à 16 tués et 45 blessés du côté australien, alors que les pertes allemandes furent évaluées à 200 tués.

91 Rue Brune 59116 Houplines
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Ferme Buterne Military Cemetery

Houplines était aux mains des Alliés (mais près de la ligne de front) à partir du 17 octobre 1914, quand la ville a été prise par la 4eme Division. Elle tomba entre les mains des Allemands en avril 1918 pendant leur grande progression, mais fut récupérée en septembre. Le village contenait quatre cimetières du Commonwealth en plus des parcelles dans le cimetière communal, mais les tombes ont été regroupées après la guerre et il ne reste que deux cimetières. Le cimetière militaire de la Ferme Buterne a été utilisé de janvier à octobre 1915, principalement par la 6eme Division. Il contient 129 sépultures du Commonwealth, dont deux sont non identifiées.

6199 D945 59116 Houplines
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La Lys

La Lys (Leïe en néerlandais) est une rivière du Nord de la France et de Belgique, affluent en rive gauche de l'Escaut qu'elle rejoint à Gand. L'essentiel de son cours est aujourd'hui canalisé. La rivière donne son nom aux durs combats qui opposèrent, du 23 au 28 mai 1940, les armées belge et allemande : la bataille de la Lys. La Lys est mentionnée pour la première fois dans un document de 694 où on signale que le lieu-dit de Sloten - autrement dit l'emplacement de l'actuelle reconstitution du sanctuaire de Lourdes aux environs de Gand - se trouve super fluvio Legia, c’est-à-dire « au bord de la Lys ». La racine hydronymique leg- / lig- est vraisemblablement d’étymologie celtique. Elle prend sa source à Lisbourg près de Fruges, en France, à l'altitude de 114,7 m. Dans la nuit du 11 février 1984, à cause d'éboulements souterrains, la Lys abandonne sa source historique pour jaillir sous une route communale en formant un geyser de quelques dizaines de centimètres de haut. La première ville qu'elle traverse est Aire-sur-la-Lys. Dans le département du Pas-de-Calais, elle draine une vaste plaine d'effondrement tectonique : la Plaine de la Lys, large et remarquablement plane, qui constitue un des "pays" de la Flandre française. Elle se jette dans l'Escaut à Gand à 4,45 m d'altitude, après un parcours de 195 km, dont 85 km en France et 24,6 km en frontière avec la Belgique d'Armentières à Menin

95 Rue Lutun 59116 Houplines
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Auteur de la donnée

4 rue Robert Schuman, Office de Tourisme de l’Armentierois et des Weppes 59280 ARMENTIERES France

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