Balisée en jaune, cette grande balade entre monts et vallées, vous réserve de surprenantes perspectives et belvédères : D'abord à Dun-Haut, depuis l'esplanade devant l'église Notre-Dame de Bonnegarde, l'époustouflante vue au sommet de la Côte Sain Germain, la côte de la croix Morand, le chemin menant au village forestier de Fontaine Saint Clair et la côte de Jumont.
Située au sein de la fortification construite dès le Xe siècle en surplomb de la ville, cette église massive est édifiée en 1346 par les sires d'Apremont. Après des siècles de conflits, elle demeure aujourd'hui le seul monument subsistant de la ville haute. Classé monument historique, ce joyau d'architecture ogivale possède un buffet d'orgue et un riche mobilier du XVIIIe siècle, ainsi que deux magistrales sculptures d'Ipoustéguy, artiste de renommée mondiale né à Dun-sur-Meuse en 1920 : "Mort de l'Evêque Neumann" et "Christ". Possibilité de visites libres (individuels et groupes) ou guidées (groupes) toute l'année, sur réservation. Durée de la visite guidée : 45 minutes environ. L'église est ouverte du 1er juillet au 31 août, tous les jours de 14 h à 18 h, et lors des Journées européennes du patrimoine. Le circuit des remparts permet aussi de découvrir l'histoire de l'ancienne forteresse médiévale grâce aux panneaux d'interprétation mis en place par l'association Dun le Chastel. Un livret de jeux et des supports de visite ludiques gratuits sont également disponibles à l'Office de tourisme (enfants à partir de 7 ans, adultes, scolaires, centres de loisirs) pour découvrir en autonomie et en s'amusant l'ancienne forteresse et son église.
Dun, dunum castrum, fut sans doute à l'origine un oppidum qui permit d'améliorer la défense des camps romains de la Côte Saint Germain et de la Côte du Châtelet, et de défendre le passage de la Meuse. Le village fortifié sur une butte isolée a conservé de nombreuses traces de son système défensif médiéval. Seul monument à avoir résisté aux conflits à travers les siècles, la majestueuse église Notre-Dame de Bonne Garde (XIVe) domine la vallée de la Meuse. Un parcours pédestre autour des remparts, d'une durée d'environ une heure, vous permet, au travers de panneaux illustrés, de découvrir l'histoire de la forteresse. Découvrez aussi des engins médiévaux, un jardin médiéval... Chaque été, un chantier de restauration est mené sur les remparts, tandis que l'association Dun le Chastel oeuvre durant toute l'année pour l'aménagement, le fleurissement et la valorisation du site. L'accès à l'ancienne forteresse et au circuit des remparts est libre et gratuit.
Cette petite porte ou plutôt poterne, fut construite en 1402 dans le but de créer un accès vers Dun-Bas. C'était un accès piétonnier appelé "chevée" (qui signifie montée abrupte). Le terme "chevaux" est sans doute une déformation du pluriel de "chevée".
Un tonnelon (engin de siège médiéval) a été installé par l'association "Dun-le-Chastel" en 2015. Cet engin comportait un bras qui s’élevait en hauteur. A l'extrémité de ce bras était installée une grosse plate-forme sur laquelle les archers se plaçaient pour pouvoir tirer au-dessus des remparts.
Le scorpion ou scorpio (lanceur de flèche) était une pièce d’artillerie romaine inventée en 50 av. J.‑C., (également connue sous le nom de baliste quand il lançait des boulets). Cette arme remarquable par sa précision et sa puissance était particulièrement redoutée par les ennemis de l’Empire romain. Il est situé sur le parcours du Chemin des Remparts de la ville-haute.
Dun le Chastel, Dun, aujourd'hui Dun sur Meuse, fut une place forte importante, dont une partie des remparts subsiste encore. La porte principale défensive de Milly permettait l'accès des chevaux et des chariots vers la ville haute. La porte était munie d'archères, meurtrières et bretèches, qui sont encore visibles aujourd'hui sur les vestiges de l'enceinte.
Ancien calvaire situé à l'emplacement du prieuré Saint-Gilles tenu par des frères Minimes. Cette croix a été érigée en 1819 à l'emplacement de l'ancien prieuré des Minimes. En 1592, les moines durent se résigner à s'installer à l'intérieur des remparts du Chastel suite à l'incendie de leur couvent par le prince de Turenne.
Point de vue exceptionnel au pied du village de Lion-devant-Dun. Piste d'envol des parapentes. Hauteur : Environ 350m d'altitude.
Avec 100 hectares de vigne en 1860, Murvaux possédait le plus important vignoble du nord meusien, aujourd’hui il n’en reste presque plus. Afin de faire revivre le passé, une maison de laboureur-vigneron du 19ème siècle s’est ouverte au public et présente notamment une exposition de matériel viticole et agraire qui se visite librement grâce à un système de fiches. Une salle de classe du début du 20ème siècle est également reconstituée. Petite boutique de produits dérivés de la vigne, animations ponctuelles. Des visites guidées pour les groupes sont également possibles tout au long de l'année, sur réservation. Entrée payante (modique) 18 rue de Oudun 55110 Murvaux Tel : 06 03 55 23 99
Dans la forêt au fond d'un vallon, Fontaines-Saint-Clair est un petit village comptant tout juste 50 habitants en hiver mais sa population s'enrichit de nombreux touristes en résidence dès les beaux jours. On y apprécie le murmure des sources qui coulent en permanence dans les rues. Chaque année à la Quasimodo, le village y célébrait un pèlerinage voué à Saint Clair avec messe et procession. L'eau de la source de la fontaine dédiée à Saint Clair, connue pour guérir les maladies des yeux, y était distribuée. A cette occasion, on pouvait déguster les oublies de Fontaines, fines gaufrettes sucrées traditionnellement fabriquées dans le village.
Le cimetière militaire allemand de Dun-sur-Meuse date de décembre 1914 et a été établi par les troupes allemandes qui ont stationné dans le village jusqu’à la fin de septembre 1918. En septembre 1914, un hôpital militaire de guerre avec de vastes installations s’établissait dans Dun. Entre le 25 septembre et le 30 novembre 1914, plus de 12000 soldats blessés, provenant des champs de bataille de la Meuse et de l’Argonne, ont transité par l’hôpital militaire. Les soldats grièvement blessés, qui succombaient à l’hôpital des suites de leurs blessures, ont été les premiers à être inhumés dans le cimetière. Avec l’offensive dirigée contre Verdun le 21 février 1916, et l’élargissement en mars 1916 de la bataille sur la gauche de la Meuse, au-dessous de la cote 304 et du Mort-Homme, le flot de blessés et, par conséquent, de morts ne cessa d’augmenter. Parmi ceux-ci, se trouve le général de division d’infanterie Von Wartenburg. Plus de la moitié des soldats qui reposent dans ce cimetière ont perdu la vie entre février et fin 1916. Une nouvelle fois, le nombre des morts augmentait en août 1917 par suite de la contre-offensive française et en octobre 1918 par les attaques franco-américaines. Les soldats qui reposent dans ce cimetière étaient originaires des garnisons de Mecklembourg, Bade, Bavière, Wurtemberg, Hesse, Saxe, Alsace, Lorraine ainsi que de presque toutes les provinces prussiennes. 1664 soldats reposent dans des tombes individuelles. 26 d’entres eux sont des « soldats inconnus ».