L'association Dun le Chastel vous invite à la découverte de la ville haute et des remparts de l'ancien Dunum Castrum du XIVè siècle.
Au fil des panneaux explicatifs et du balisage rouge aux couleurs des armes de la ville, une promenade fléchée amène le visiteur à travers l'histoire de la forteresse. Une balade hors du temps, entre archéologie, patrimoine, jardins et paysages.
Évacuation des eaux usées datant de la forteresse (XIVè siècle)
Dun, dunum castrum, fut sans doute à l'origine un oppidum qui permit d'améliorer la défense des camps romains de la Côte Saint Germain et de la Côte du Châtelet, et de défendre le passage de la Meuse. Le village fortifié sur une butte isolée a conservé de nombreuses traces de son système défensif médiéval. Seul monument à avoir résisté aux conflits à travers les siècles, la majestueuse église Notre-Dame de Bonne Garde (XIVe) domine la vallée de la Meuse. Un parcours pédestre autour des remparts, d'une durée d'environ une heure, vous permet, au travers de panneaux illustrés, de découvrir l'histoire de la forteresse. Découvrez aussi des engins médiévaux, un jardin médiéval... Chaque été, un chantier de restauration est mené sur les remparts, tandis que l'association Dun le Chastel oeuvre durant toute l'année pour l'aménagement, le fleurissement et la valorisation du site. L'accès à l'ancienne forteresse et au circuit des remparts est libre et gratuit.
Le scorpion ou scorpio (lanceur de flèche) était une pièce d’artillerie romaine inventée en 50 av. J.‑C., (également connue sous le nom de baliste quand il lançait des boulets). Cette arme remarquable par sa précision et sa puissance était particulièrement redoutée par les ennemis de l’Empire romain. Il est situé sur le parcours du Chemin des Remparts de la ville-haute.
Dun le Chastel, Dun, aujourd'hui Dun sur Meuse, fut une place forte importante, dont une partie des remparts subsiste encore. La porte principale défensive de Milly permettait l'accès des chevaux et des chariots vers la ville haute. La porte était munie d'archères, meurtrières et bretèches, qui sont encore visibles aujourd'hui sur les vestiges de l'enceinte.
Ancien calvaire situé à l'emplacement du prieuré Saint-Gilles tenu par des frères Minimes. Cette croix a été érigée en 1819 à l'emplacement de l'ancien prieuré des Minimes. En 1592, les moines durent se résigner à s'installer à l'intérieur des remparts du Chastel suite à l'incendie de leur couvent par le prince de Turenne.
Un tonnelon (engin de siège médiéval) a été installé par l'association "Dun-le-Chastel" en 2015. Cet engin comportait un bras qui s’élevait en hauteur. A l'extrémité de ce bras était installée une grosse plate-forme sur laquelle les archers se plaçaient pour pouvoir tirer au-dessus des remparts.
Cette petite porte ou plutôt poterne, fut construite en 1402 dans le but de créer un accès vers Dun-Bas. C'était un accès piétonnier appelé "chevée" (qui signifie montée abrupte). Le terme "chevaux" est sans doute une déformation du pluriel de "chevée".