Jolie petite ville de caractère, Stenay vous invite à découvrir ses multiples trésors à travers trois circuits faisant chacun environ 1h30 de balade. Balisé au sol par un chevron rouge dans le blason simplifié de la ville, le circuit des anciens remparts (2,9 km) ceinture la ville au départ du port, longe les remparts dont il reste de nombreuses traces, passe par l'ancienne citadelle militaire où se trouve le musée de la bière et redescend vers la Meuse par le moulin à aube.
La rue forme ici une bosse et marque un vi-rage contournant le rempart. Cet endroit té-moigne l’emplacement de l’ancien bastion Saint François.
A l’angle de la maison, un chapiteau provenant de la porte de Cervisy permet de situer l’entrée Nord de la ville
Derière le mur que vous longez, un parc privé a été créé au XVIIIe siècle à l’emplacement du bastion de la Grille.
Ce serait dans ce secteur que le jeune VAUBANaurait été blessé à la jambe lors de la prise de la ville aux côtés de LOUIS XIVet son armée en 1654.
Les archives de la ville indiquent l’existence de l’église primitive de Stenay et de son cimetière approximativement entre la rue des Hauts Rem-parts et la rue Paul Bert. Construite au VIe siècle, elle aurait été détruite vers 1240 au moment de la construction de nouvelles fortifications.
Dernier maraîcher de Stenay, Marcel Arnould est installé sur les terres fertiles de la Meuse, à deux pas du fleuve et du port de plaisance. Avec Laurence, il cultive et vend en direct depuis son exploitation et sur le marché de Stenay chaque vendredi matin au centre-ville.
65 variétés d'arbustes. 40 arbres, fleurs sèches. Jardin horticole privé paré de ses plus beaux atouts de juin à octobre : annuelles - bisannuelles - graminées - vivaces - potagères - cucurbitacées, insolites, exotiques, aromatiques, magiques. Recyclage à partir de plastiques, bois, fer... et création d’insectes. Chaque année, un thème différent. Animations ponctuelles (artistes), yourte. Visites libres ou guidées sur demande. Visites pédagogiques. Armelle est aussi chamane grâce à des apprentissages sur les cinq continents durant sept ans. Armelle propose l'extraction d'une douleur, d'entrer en résonance avec une danse pour soulager un nerf ou un muscle ou encore une quête de vision pour trouver une réponse à une question. Elle propose également une méditation au tambour en conscience modifiée le dernier vendredi de chaque mois de 18h à 19h.
Le long de la rue Basse des remparts, nous distinguons dans le mur de gros appareil, l’emplacement d’une poterne basse qui passait sous la muraille et se trouvait semble-t-il surmontée d’une échauguette. Poterne = porte secrète dans l’ouvrage fortifié donnant sur le fossé. Echauguette = Guérite de guet générale-ment en surplomb sur une muraille fortifiée, une tour, une bâtisse,...
La porte de Bourgogne surplombait la rue entrant dans la ville. Elle abrita la mairie jus-qu’en 1925 et fut malheureusement démolie la même année pour faciliter l’accès des véhicules vers le centre ville...
Voici une petite anecdote locale beaucoup plus proche de nous : C’est entre 1945 et 1960 que vécut la commune libre de la Butte dont la mairie se trouvait au café du même nom (N°26 rue Porte de Bourgogne). Cette associa-tion à but philanthropique était jumelée avec la Butte Montmartre à Paris dont les valeurs répu-blicaines étaient le crédo. Joyeux lurons, ils se retrouvaient pour organiser des fêtes dont les bénéfices allaient à l’hospice pour les bons soins des anciens stenaisiens sans le sou. Le conseil municipal avait aussi nommé les rues orphelines longeant leurs commerces respectifs : rue Barbe où se trouvait le barbier ou coiffeur, rue Stine devant le garagiste et rue Tabaga le long des jardins du maraîcher.
Construit entre les deux guerres et récem-ment transformé en habitation, ce joli lavoir avait été offert en héritage à la population du quartier Saint Maurice par le couple Millot, riches stenaisiens sans descendance, contre bons soins de leur pierre tombale.Poursuivez jusqu’au N°16 : Le grand quartier de cavalerie.
Il fut construit de 1750 à 1758 par la ville pour compléter les casernes existantes et y loger un régiment de cavalerie avec leurs montures. Long de 144 mètres, il pouvait contenir 320 chevaux au rez-de-chaussée et 400 lits au premier étage tandis que les deux greniers servaient à engranger le foin et à faire sécher le tabac.
Entre les niveau 13 et 10 de la rue de la Citadelle se trouvait l'église Saint Dagobert (11è-13è siècles) elle fut percée de part en part pour servir de porte à la citadelle construite au 17è siècele. Bombardée en 1944, son portail rescapé est visible au N°3 place R.Poincaré où se trouve la salle d'exposition permanente dédiée à Saint Dagobert II.
La Bière ? Une porte ouverte sur l’histoire des sciences, la botanique, la société, l’art, la communication… Imagine-t-on que seules les femmes brassaient et distribuaient la bière il y a 7000 ans ? Que pendant plusieurs siècles les grandes bières d’abbaye firent les délices des bons vivants ? Que de grands artistes du 19ème s’emparèrent du produit pour créer d’extravagantes affiches publicitaires ? Qu’aujourd’hui le brassage industriel dans des chaudières en inox est soumis aux vérifications les plus scrupuleuses des laboratoires ? Ce long cheminement dans le temps et dans l’espace, le Musée de la Bière de Stenay se propose de le retracer. Abrité dans un magasin aux vivres du 16ème devenu malterie au 19ème, le musée recrée tout cet univers brassicole grâce à une collection riche de plus 53000 objets et exposée sur plus de 2500m². La Taverne du Musée et sa boutique : Après vous êtes abreuvé de culture brassicole en traversant les salles thématiques, nul doute que vous ne dégusterez plus une bière de la même façon ! Possibilité de repas à la Taverne du Musée.
Cette jolie ferme en pierre de taille date du début du 16è siècle et avait une vocation toute militaire : là étaient stockés les armes, canons et affûts de la garnison occupant la citadelle avant sa prise par Louis XIV et ses armées en 1654.
Inscrit aux monuments historiques, ce "bâtiment de lieutenance" date du 16è siècle. Il servait de logement au représentant du roi. Sa tour arrière, ronde en demi hors-oeuvre et couverte d'une toiture en poivrière, contient un escalier à vis. L'ensemble est construit sur deux caves parallèles voûtées en berceau.
L’hôtel du gouverneur (N°31 rue de la Citadelle) Construit à la fin du XVIe siècle sur ordre du Duc de Lorraine pour y héberger le Gouverneur de la cité, il hébergea le commandant d’armes de la place après 1654 lorsque Stenay devint française.Affecté à la brigade de gendarmerie entre 1805 et 1978, il sert aujourd’hui d’annexe administrative au musée de la bière.
Nous sortons de la citadelle militaire par la porte de Villefranche, nom de la forteresse française construite en 1545 par François 1er, située à 12 km au sud à vol d’oiseau. Stenay appartient alors encore aux ducs de Lorraine. Villefranche est aujourd’hui un village dont on distingue encore clairement le plan en étoile de l’ancienne forteresse.
Ce parc, aujourd’hui communal, fut aménagé après 1835 par le maitre de forge devant sa maison d’habitation (aujourd’hui centre socioculturel). L’imposante bâtisse séparait le jardin privatif de l’usine qui fonctionna de 1776 à 2005 (soit 229 ans !). Parc arboré aux essences rares (Ginkgo Tulipiers de Virginie - Hêtre Lacinié - Hêtre Pourpre) traversé par le canal des Forges. Ancienne serre réhabilitée - chemin de promenade - jeux pour enfants.
Un premier moulin est signalé à Stenay dès 1239, mais son emplacement n’ est certifié qu’en 1421. Ce grand moulin construit au XVIIIe siècle possédait plusieurs roues et servait pour les grains, les planches, le tan et l’huile. Le moulin à grain fonctionna jusqu’en 1914 pour transformer le blé en farine. Aujourd’hui, il accueille et héberge les touristes dans ses appartements de style Napoléon III.