Tournemine - Les Rosaires

Ce lieu aujourd’hui calme, était autrefois très vivant, surtout le 24 juin à la Saint-Jean. À cette date, un pèlerinage traditionnel faisait qu’on amenait les chevaux à la fontaine pour les abreuver et les laver. Revenir sur ses pas et suivre la route à droite. Au croisement, continuer à droite puis à gauche pour rejoindre la chapelle.

C’est de là que partait le cortège des chevaux ornés de fleurs lors du pèlerinage. En effet, cette chapelle du XVIIIe siècle est dédiée à Saint-Eloi, patron des orfèvres et par extension de tous les métiers liés au métal. Ainsi le maréchal-ferrant qui installait les fers sur les sabots des chevaux priait Saint-Eloi. Il en était de même pour les paysans, car un cheval bien ferré a plus de chance d’aider à obtenir une bonne récolte. Contourner la chapelle et poursuivre sur la rue de la Chapelle. À la sortie de Saint-Eloy, suivre la route de Boquinio à gauche et prendre le chemin herbeux au bout à droite. Puis, monter la route à droite pour bifurquer dans la rue à gauche et traverser le hameau. Devant l’impasse des villes Gaudu, prendre à droite, puis le sentier à gauche à travers champs. Au croisement, continuer tout droit par le chemin creux, puis prendre la rue jusqu’à la chapelle.

Ici, il faut s’imaginer des champs et de grandes étendues de végétation à la place des belles maisons et des routes d’aujourd’hui. C’est avec ce paysage qu’un jour, au début du XXe siècle, deux amis en vacances découvrent cet endroit et en tombent amoureux. Ils décident alors d’y créer une station balnéaire. Ces deux hommes sont le constructeur de voitures Lucien Rosengart et l’architecte Paul Marteroy. C’est ce dernier qui fit construire en 1905 la chapelle que vous avez sous les yeux. Descendre par la gauche la route devant la chapelle jusqu’au front de mer.

Que faut-il pour aménager une station balnéaire ? Une route d’accès à la plage, des lieux pour dormir et manger, une promenade pour marcher le long du sable… Ce bâtiment est l’un des premiers hôtels de la nouvelle station, il fut édifié en 1913. À la Belle Époque, l’ancien hôtel Rosaria accueille élégantes en terrasse et fêtes grandioses. Les Rosaires deviennent une station balnéaire en plein essor, où les villas essaiment. Sur la digue, suivre la gauche.

Observez les maisons qui bordent la digue : hautes toitures, balcons, grandes fenêtres… Le bois étant peint en blanc pour souligner les éléments de décoration. Certaines ont une bande de bois bien travaillée et ajourée sous leur toiture, un lambrequin. La Villa Ker Avel, qui abrite aujourd’hui un centre nautique, en possède un notamment. C’est ici que séjournait Lucien Rosengart. Les stations balnéaires étaient principalement fréquentées par de riches familles. Elles construisaient alors des résidences secondaires avec vue sur mer. Continuer sur la digue puis passer les cabines situées sur la gauche pour longer le parking et prendre la rue à droite. Poursuivre par le GR®34 jusqu’au parking de départ.